29 avril 2012

Peel ou face ?


Vous vous souvenez que la semaine dernière, je vous racontais avoir été me faire une manucure à l'institut Nickel. Et bien en fait, je ne vous ai pas encore tout raconté quant à mon samedi après-midi car cela n'était en fait que le préambule d'une grosse journée placée sous le thème de la beauté. Une journée dont le point d'orgue était mon "dépucelage" du peeling, un truc que j'avais envie de faire depuis longtemps mais pour lequel je n'avais jamais osé franchir le cap.  Enfin si bien sûr, il est déjà arrivé que dans certains protocoles de soin que j'ai eu l'occasion de faire, il y ai une sorte de peeling light, mais ça en était plutôt une version édulcorée simplement à base d'acide de fruits, pas le vrai peeling que l'on s'imaginerait faire chez le dermato par exemple. Et pour mon baptême, j'ai eu la chance d'être entre des mains expertes puisque j'ai été invité par Filorga à découvrir leur tout nouvel institut qui a ouvert il y a quelques mois maintenant.


Avant d'ailleurs de vous parler du peeling en lui-même, quelques mots justement sur ce nouvel institut qui est juste MAGNIFIQUE, et je pèse mes mots ! Plus blanc encore qu'une publicité pour les produits laitiers, il est à la fois moderne et épuré. Moi qui aime le côté dépouillé en déco (vous verriez chez moi, il y a pas un seul bibelot qui traîne !), j'ai trouvé que c'était un endroit qui invitait véritablement à la détente et à la sérénité. Avec seulement deux cabines, on n'est pas du tout dans le genre d'institut où l'on peut parfois avoir la désagréable impression de n'être qu'un client parmi les cinquante qui vont passer aujourd'hui. Et en plus, parmi ces deux cabines, il y en a une au sous-sol (celle que j'ai eu la chance d'avoir, trop cool!) qui est juste magique et que vous pouvez d'ailleurs voir en photo juste en dessous. Elle n'est pas fermée par des murs et une porte mais par un rideau immaculé qui crée autour de nous une sorte de bulle de plénitude. Si vous avez l'occasion de faire un soin dans cet institut, demandez (de ma part!) si c'est possible d'aller là car c'est vraiment canon.


Donc, imaginez que j'étais allongé sur ce fauteuil chauffant, prêt à livrer ma peau aux joies de l'acide glycolique... Ce que j'ai apprécié, c'est que Justine, la jeune femme qui s'est occupé de mon cas, m'a d'abord tout bien expliqué avant de commencer. Bah oui, moi j'aime bien savoir ce qui m'attend, surtout que je suis quand même du genre froussard lorsqu'il s'agit de ma peau ! Là en clair, le sort qui m'était réservé, c'était un peu le Grand 8 du pH cutané, une sorte de Tonnerre de Zeus cosmétique, de Space Mountain épidermique ! Car il faut bien le dire, un peeling n'a rien de naturel et c'est d'ailleurs bien pour cela que je ne voulais pas le faire n'importe où ! Justine donc m'explique qu'elle va procéder à un "peeling superficiel à variation séquentielle". Comme elle a du voir que mes moyens intellectuels étaient au ralenti en ce samedi après-midi, elle m'a réexpliqué ça avec des mots que mon cerveau assimilait mieux ! En clair, on allait diminuer progressivement le pH de la peau (qui est à la base aux alentours de 5,5), d'abord avec une lotion purifiante dosée à 5% d'acide glycolique (pour descendre le pH à 4,5) puis ensuite avec un second produit cette fois concentrée à 20% d'acide glycolique (sachant qu'en cabinet d'esthétique, les seuils sont bien plus importants et varient entre 50 et 70%).


Dans les faits, autant ne pas se le cacher, ce n'est pas forcément agréable car sur le coup, cela provoque fatalement quelques sensations de picotements et de démangeaisons. Bon attention, rien d'horrible non plus hein, cela reste assez léger (je le précise quand même car je vous vois déjà vous imaginer qu'on a la tête en feu et envie de se gratter comme si on avait la varicelle doublée d'un milliard de piqûres d'orties et de boutons de moustiques!). Non, cela reste plus que supportable et puis de toute façon, vous savez bien qu'il faut souffrir pour être beau ! Après être descendu jusqu'à 2, on continue de faire faire du yoyo au PH en le remontant jusqu'à 8 avec l'application d'une solution neutralisante à base de glycérine et de bicarbonate de sodium. Là, Justine me demande si je ressens encore des picotements et j'avoue que ce n'est pas évident de faire la distinction entre ce qui pique et ce qui chauffe ! A la fin, le peeling se termine par la vaporisation d'une brume aux algues brunes qui va faire revenir l'équilibre cutané à son niveau normal.

Je ne vais pas vous l'apprendre, le peeling présente pas mal d'avantages parmi lesquels un grain de peau affiné et des pores resserrés, mais aussi un teint plus éclatant... Normalement, pour en tirer le meilleur parti, Filorga conseille de faire trois sessions avec une séance tous les 7 à 10 jours, et qui dure à chaque fois un peu plus longtemps pour agir en profondeur (2 minutes la première fois comme j'ai eu, 4 la seconde et 6 la troisième). Même si je ne doute pas un instant que le résultat aurait été encore plus bluffant avec trois séances, j'ai quand même perçu quelques améliorations sur ma peau après ce peeling one shot. Pas forcément au niveau de l'éclat du teint d'ailleurs mais surtout sur son unicité. Je constate clairement depuis la semaine dernière, tous les matins peau nue devant le miroir,  que mon grain de peau est comme affiné,  le teint me semble plus oxygéné, plus frais tout simplement.


Un bénéfice qui n'est d'ailleurs peut-être pas qu'à créditer que sur le compte du peeling car j'ai découvert une autre technique samedi (oui, c'était décidément la journée de la découverte!) : la cryothérapie. Alors non, pas la cryothérapie au sens premier du terme, à savoir me faire congeler comme Michael Jackson pour qu'on me ressorte dans 150 ans, dans un futur que même mes talents de visionnaire ne saurait imaginer. Non, non, le Cryolift qu'on propose chez Filorga est plus simplement l'application d'un cocktail de mésothérapie (acides aminés, vitamines, minéraux...) qu'on va faire pénétrer dans la peau à l'aide d'un instrument qui va descendre localement la température de la peau de 18 degrés (elle passe ainsi de 37° à 19). L'idée est que le froid est censé faire se contracter tous les petits vaisseaux sanguins qui vont ainsi se gonfler puis se dégonfler (comme le ventre lorsque vous inspirez/expirez) et ainsi parait-il mieux pomper et assimiler les principes actifs du soin appliqué à la surface de l'épiderme. CQFD !

Sans compter bien entendu les bienfaits du froid à proprement parler, comme par exemple sa capacité là aussi à resserer le grain de peau, ou bien encore sa faculté à lifter les traits et reglaber l'ovale du visage, Moi bien entendu, du haut de mes 27 printemps (enfin, 28 dans quelques jours maintenant, snif!), c'était plus difficile de jauger les résultats, Je pense que c'est une technique qui est très certainement intéressante sur les peaux les plus matures que la mienne (à partir de 40 ans pour dire les choses clairement) mais de mon côté, les résultats n'étaient pas forcément flagrant (j'ai pu le constater car le soin fonctionne par demi/visage et on peut faire un check miroir à la moitié du visage, pour comparer les deux). En même temps, et pour être honnête, je ne suis pas non plus un bon client pour ce genre de choses car j'ai les pommettes bien galbées (lol, je rigole moi même en écrivant cette phrase qui est un peu étrange, je vous le concède!), et donc du coup, j'ai déjà cet effet lift naturellement. Par contre, sur les cernes et le contour des yeux, j'ai trouvé qu'il y avait effectivement un mieux notable après l'application du sérum réfrigéré, mon regard semblait moins fatigué. Et sur le grain de peau aussi d'ailleurs, cela venait encore doper les résultats du peeling...


Ensuite, le protocole que j'ai eu la chance de suivre se poursuit de manière plus classique avec l'application d'un masque, d'un modelage du visage, puis des mains... Entre les mouvements précis et doux de Justine et le silence total qui régnait dans la cabine drapée, je me suis même senti partir doucement vers un état ayant quand même fortement tendance à ressembler au sommeil ! A la fin de cette heure quinze placée sous le signe de la zénitude et de la technicité, il a bien fallu revenir à la réalité. Un passage obligé devant le miroir pour constater les bénéfices du soin, puis moi et mon grain de peau affiné sommes repartis dans le tumulte de Paris (craquant d'ailleurs, juste à la sortie de l'institut, dans une atomique boulangerie, pour un financier dont le délicieux goût d'amande était juste à tomber, je vous le conseille aussi!). Avec la certitude de revenir un jour ici... et aussi l'idée d'y envoyer ma Maman pour la fête des mères !


En résumé, l'espace anti-âge Filorga, je vous le conseille si...

- vous recherchez un lieu où l'on se concentre plus sur l'efficacité des protocoles que sur le côté sensoriel (ici, pas de soins aux parfums divins ou aux textures voluptueuses, c'est le résultat final qui compte avant tout).
- vous avez envie de tenter l'aventure du peeling soft, avant peut-être d'en tenter un dans un cabinet esthétique.
- avez envie de tester de nouvelles méthodes anti-âge (la cryothérapie, la luminothérapie...).
- vous aimez les instituts à la fois épuré et raffiné, et où l'on sait aussi vous mettre à l'aise.

Côté prix, les protocoles de soins coûtent pour la plupart 115 euros le soin de 75 minutes, ce qui n'est pas non plus excessif. Je sais que certains vont grincer des dents en lisant cela car 115 euros représentent toujours une somme mais pour le coup, sur Paris et compte tenu de la technicité des soins, de la compétence du personnel, des soins utilisés (il ne s'agit pas des soins Filorga que l'on trouve en pharmacie mais d'une gamme professionnelle que vous pouvez d'ailleurs acheter uniquement à cet institut)... je trouve que cela reste plutôt acceptable. A partir de 40 ans et lorsqu'on recherche des vrais résultats sur l'anti-âge, je pense que c'est une adresse qui vaut le détour...


Peut-être d'ailleurs certain(e)s d'entre vous ont déjà eu l'occasion d'aller à l'Espace Anti-Age Filorga ? Si oui, n'hésitez pas à confronter votre expérience avec la mienne, c'est toujours intéressant d'avoir plusieurs ressentis. Et sinon, vous saviez vous qu'il existait celle ligne Filorga Professionnal, accessible au grand public et encore plus concentré en actifs que les produits les plus connus de la marque ? Niveau prix, ce n'est pas plus cher que ce qu'on trouve en parfumeries, cela peut être une piste à creuser. Et pour en revenir en peeling, c'est quelque chose que vous avez déjà essayé, qui vous attire, qui vous laisse totalement insensible... ? Moi en tout cas, c'est quelque chose que je referai certainement car j'adore définitivement tout ce qui relève de l'exfoliation chimique... 


Bon lundi férié à celles et ceux qui ont la chance de faire le pont, et surtout bon courage à ceux qui comme moi vont devoir aller bosser demain (la vie est cruelle). De mon côté, et pour atténuer le fait de devoir aller au bureau, j'ai calé un RDV sympa puisque pour la première fois de ma vie (décidément...), je vais passer entre les mains d'un barbier (et du coup, cela fait 4 jours que je me rase pas, je ressemble à rien mais c'est pour la bonne cause) !

26 avril 2012

Après Fujifilm, les cosmétiques LG...


Il y a parfois des sujets dont j'ai envie de vous parler sur cette Planète mais que j'abandonne lorsque je vois qu'ils ont déjà été traités un million de fois au moins par mes consoeurs ! C'est le cas par exemple de la gamme de soins Astalift lancée tout récemment par la marque d'appareils photos Fujifilm. Une reconversion (ou diversification, chacun verra les choses comme il le souhaite) pour le moins inattendue, vous en conviendrez. J'avoue qu'au départ, j'ai été plus que perplexe sur la chose, ne comprenant pas très bien où se situait la légitimité de Fujifilm en matière d'anti-âge. J'ignorais à ce moment là que l'activité photo était également parfois confrontée à des histoires de collagène et d'antioxydants, comme quoi, on en apprend tous les jours. Je vous le dis franchement, j'ai d'abord considéré que ce lancement me semblait, sur le papier en tout cas, un brin farfelu. 


Sauf qu'en regardant tout cela de plus près, j'avoue que je trouve finalement ça plutôt bien foutu. Si les formules ne m'ont pas l'air particulièrement révolutionnaires, je trouve que le projet est quand même du genre plutôt bien markété. Le design des produits et leur couleur orange vif pas courante dans les linéaires beauté, des produits démarquants à l'instar de cette fameuse gelée anti-âge que l'on voit pas mal en presse en ce moment (et que j'ai même envie de tester à titre personnel, c'est dire!), un positionnement prix volontairement premium qui assoit le côté haut de gamme, un plan média qui démarre sur les chapeaux de roues avec pas mal de pub dans les magazines féminins... rien ne semble avoir été laissé au hasard. Il y a même une égérie (Naomi Watts en l'occurrence), comme chez les grandes marques du sélectif. 


Vous me direz, mieux vaut que Fujifilm mette les petits plats dans les grands car ils ont quand même de grandes ambitions pour Astalift. Leur objectif : se placer dans les 10 marques les plus vendues de France d'ici fin 2013. Bon, moi j'aime les gens qui ont de l'ambition donc je trouve ça très bien de viser haut, mais néanmoins, il faut quand même faire preuve d'un peu de réalisme. Réussir à doubler en quelques mois les Clarins, Chanel, Dior, Guerlain, Shiseido, Clinique, Lancôme, Biotherm, Estée Lauder... installés depuis des années, cela me semble quand même un peu présomptueux sur ce coup. Au Japon où Astalift est implanté depuis 2007, la marque revendique 6% de parts de marché. A voir s'ils feront aussi bien par chez nous...


Arrivé à ce stade du billet, vous vous demandez peut-être pourquoi je vous parle d'Astalift aujourd'hui, alors qu'il n'y a fondamentalement pas d'actualités particulière la concernant ces derniers jours... Minute papillon, j'y arrive ! En fait, je trouvais que ce passage d'une marque de high-tech vers une marque de cosmétiques était assez étonnant et m'était posé la question, en découvrant tout cela, de savoir si oui ou non cela pourrait des idées à d'autres marques. Je m'imaginais déjà Kodak sortir une BB Cream avant de faire définitivement faillite, Samsung sortir une gamme de maquillage slide-up façon Fred Farrugia... Avant de revenir à la réalité et de me dire que ce serait quand même pousser le bouchon un peu loin. Et bien figurez-vous que ce n'est pas si farfelu que ça car hier, en lisant le journal Métro, je tombe sur cette news pour le moins étonnante...


Mais non voyons, si vous avez lu le passage sur le fait que ce soit la Danette saveur crème brûlée façon catalane qui a été élue saveur de l'année, ce n'est pas ce qu'il fallait faire. C'est la news d'en dessous qui nous intéresse ! Celle qui explique que le fabricant d'électroménager LG va lancer à la fin 2012 sa propre gamme de cosmétiques ! Même si je n'aime pas trop faire preuve de grossièreté, laissez moi quand même exprimer un What the fuck ?! Non mais sérieux quoi, du frigo aux crèmes visage, j'ai hâte d'entendre comment la marque va légitimer cela, même si on devine déjà un semblant de réponse dans le fait qu'il faudra conserver les soins en questions... au réfrigérateur ! CQFD ! J'imagine déjà les scènes chez Darty et Conforama de couples qui viendront pour acheter un nouveau frigo, et le vendeur qui essaiera de draguer Madame en lui disant que "Dans le modèle LG, vous avez en plus la crème pour le contour des yeux offerte" ! 


Pour le moment, aucune info précise sur la composition de la gamme baptisée Frostline (je ne vous fais pas l'offense de traduire cela, je pense que même les plus novices en anglais auront compris), mais promis, dès qu'il y a du nouveau, je vous tiens au courant sur le Facebook du blog (tiens d'ailleurs, j'en vois encore quelques uns qui ne nous ont pas encore rejoint, c'est ICI que ça se passe si vous voulez nous rejoindre!). Enfin bon, on est pas au bout de nos peines avec tout ça et si cela venait à donner des idées à Whirpool, Indesit, Dyson, Brandt, Vedette...  on est pas au bout de nos peines ! Qu'est ce que vous en pensez vous ? 

Trouvez vous ces projets aussi légitimes que n'importe quelle marque qui se lance où considérez-vous au contraire que ce côté "ce n'est pas notre métier premier mais on tente quand même l'aventure" dessert finalement des marques comme Astalift ? Est-ce que vous vous verriez investir 50 euros ou plus dans un soin Astalift ou seriez-vous tenté de vous rabattre sur des valeurs sûres dont l'ancienneté inspire peut-être davantage confiance ? La gamme LG, gadget débile ou légitimité par rapport à la cosmétique fraîche à conserver au frigo ? C'était Teddy, à vous les studios !

24 avril 2012

Glimpse, Neomist et Ixxi... trois nouvelles marques qui font faire le buzz



Bon, vous le savez maintenant, l'une des raisons d'être de ce blog, c'est de vous faire (ou au moins d'essayer) découvrir de nouvelles marques et des produits qui vont faire le buzz.  Parfois, je tombe dans le mille comme par exemple avec le sérum Neo-Stem qui est d'ailleurs, depuis des semaines maintenant, l'un des mots clés les plus tapés sur cette Planète, preuve que ce soin issu de la recherche contre la progéria est en train de faire un joli buzz. Mais la concurrence est féroce sur la Planète-Beauté et de petits nouveaux sont déjà en train de débarquer avec la ferme intention de rentrer rapidement dans la grande famille "Je suis un sérum new generation et je compte bien truster les pages beauté de vos magazines féminins préférés" ! On fait les présentations pour voir si ces nouveaux-nés ont les moyens de leurs ambitions ?

NEOMIST



Tiens, après NeoStem, voici Néomist ! Attention, si leurs noms sont aussi proches que le physique des frères Bodgdanoff, ces deux là n'ont rien avoir l'un avec l'autre. J'avoue que je ne sais pas trop par quoi commencer pour vous présenter Neomist, alors je vais démarrer par le plus important, à savoir qu'il s'agit d'un produit présenté sous forme... de spray. Plutôt inédit pour un sérum, vous en conviendrez. Et encore davantage pour une Crème Sérum Cellulaire puisque si nous voulons être très précis, c'est ce que contient exactement ce tube.

Crème, Sérum et Cellulaire, rien que ça me direz vous ? En fait, la marque explique que la crème sérum micellaire allie "les bienfaits d'une crème (concentration des actifs) et les propriétés d'un sérum (pénétration rapide et facilité d'utilisation)". Bon, tout cela est soumis à la libre appréciation de chacun car personnellement, je trouve que c'est l'inverse et que c'est généralement les sérums qui sont overdosés en principes actifs. Mais bon, cela n'a guère d'importance au fond car c'est la dernière partie qui m'intéresse : micellaire. Quand j'ai lu ça, j'ai tout de suite pensé "eau micellaire" et du coup, je ne comprenais pas très bien de ce dont il s'agissait.



Après petite enquête, il semblerait que - c'est un peu compliqué, désolé d'avance - ce soit justifié par une technologie brevetée baptisée WPE (pour Water Plant Emulsion) qui permette d'utiliser des huiles naturelles en concentration très élevée sans qu'il faille les encapsuler : ce sont elles les micelles. Vous allez me dire que c'est bien gentil et qu'on s'en moque un peu de tout ce baratin, sauf que c'est ce qui permet visiblement de présenter le soin sous forme d'une brume.

Si tout cela semble effectivement novateur (même si sur le fond, je suis tout à fait d'accord pour dire que cela n'apporte pas grand chose de plus de pschitter son soin plutôt que d'utiliser un flacon pompe classique), je suis en revanche un peu plus perplexe sur son prix. A 96 euros, on s'attend clairement à une promesse produit puissamment anti-âge. Sauf que j'ai beau décortiqué un peu la formule, je ne vous pas ce qui pourrait faire cela ici. Du Karité, de l'Argan, des céramides de Blé pour empêcher l'eau de s'évaporer, tout cela est très efficace... pour hydrater la peau, mais guère plus sur le papier. Attendons donc les premières reviews pour voir ce qu'il a dans le ventre...


GLIMPSE


Tiens, voilà un nouveau superfruit ! On connaissait déjà pas mal de ces fruits overdosés en antioxydants (le Goji, la Grenade...) mais personnellement, je n'avais jusqu'à la semaine dernière jamais entendu parler de la Mangouste (attention hein, j'ai bien écrit mangouste et non langouste même si une crème aux grosses crevettes aurait probablement des vertus si l'on prenait le temps de s'y attarder!). La Mangouste donc - qu'on appelle aussi parfois Mangoustan - est, selon l'ami Wikipedia "un fruit arrondi violacé de la taille d'une balle de golf à la peau épaisse (très amère), appelée péricarpe, renfermant une chair blanche divisée en 5 à 6 quartiers". Vous demanderez à cotre primeur pour vérifier cela, il doit connaitre lui !

Bref, ce fruit aurait pas mal de bienfaits, surtout consommé sous forme de jus sous laquelle le commercialise depuis 2002 une société baptisée XANGO. Mais recherche après recherche, les équipes qui bossent sur ce projet se sont intéressées à la peau du produit, la fameuse péricarpe dont je vous parlais trois lignes plus haut. Ils en auraient extrait (notez comme j'emploie toujours le conditionnel avec ma nature méfiante) des xanthones, à savoir des antioxydants en français compréhensible au novices que nous sommes. En fouinant un peu sur le web mondial, j'ai effectivement trouvé plusieurs sites qui disent que le mangoustan est le fruit contenant la plus grande variété de xanthones, ce qui cautionnerait un peu le sérieux du truc !


A partir de cette découverte, il y a dorénavant toute une gamme de soins allant du nettoyant visage  au sérum en passant par la crème ou la lotion hydratante, j'en passe et des meilleures. Il me semble que là aussi les prix ne sont pas forcément donnés mais on dira que c'est le prix de l'originalité. Seul truc qui me gène un peu avec cette marque, le ton très particulier qu'ils utilisent sur leur site internet. La manière de présenter la marque fait à la fois ultra-commerciale et pas très sérieuse, c'est assez difficile à définir mais si vous avez cinq minutes à tuer, je vous invite à aller y faire un saut car ce n'est peut-être que moi qui suis à moitié parano !


IXXI


Nous avions déjà les polyphénols de raisin avec Caudalie, et il va dorénavant falloir composer avec la nouvelle marque de soins IXXI et ses polyphénols de pin des Landes. Et là, laissez moi vous le dire que nous sommes face à un projet aussi ambitieux que bien pensé. Il a été initié par le groupe DRT que vous ne connaissez probablement pas et c'est bien normal puisqu'il s'agit des Dérivés Résiniques et Terpéniques, autant dire que ce n'est pas la société à laquelle on est confronté tous les 4 matins ! DRT donc, est "le leader mondial dans la valorisation de ressources naturelles renouvelables issues du Pin Maritime". Basée au coeur de la forêt des Landes, elle emploie de nombreux chercheurs qui passent leur temps à plancher sur ce que l'on pourrait faire avec le pin maritime. Il faut dire qu'avec une forêt de 14 000 km2, c'est une question qui vaut effectivement le coup d'être posée...


C'est pendant ces travaux qu'ils ont isolé un extrait de l'écorce de pin, extrêmement riche en polyphénols antioxydants. Baptisé OPC PIN, il est logiquement au coeur de toute la gamme de soins IXXI. S'il en est l'actif star, il partage néanmoins l'affiche avec d'autres plantes également issues de la région des Landes, comme la Bruyère, l'Immortelle ou même les aiguilles de Pin par exemple. L'idée est en tout cas de proposer un projet qui valorise vraiment la région, tout en limitant au passage son impact environnemental. Simple et efficace.

Perso, je trouve la démarche vraiment intéressante et apprécie le fait que cette fois, c'est un arbre et non un fruit ou une fleur qui soit mis dans la lumière. On va peut-être avoir bientot des soins à base de peuplier ou de saule-pleureur (j'adore les saules pleureurs, je trouve ça trop beau!). Plus sérieusement, cela faisait longtemps que je n'avais pas vu une nouvelle marque débouler en pharmacie avec une gamme riche et déjà bien structurée (il y a trois lignes Inixial, Elixir et Sublixime selon les âges, et des élargissements de lignes sont d'ores et déjà prévu pour l'année prochaine). En plus, les packagings sont canons, les parfums soignés et les textures agréables. Pas mal de points positifs en somme, je suis donc confiant pour la cosméto made in Landes !


Voilà, vous êtes maintenant incollable sur les marques qui devraient (ou en tout cas qui espèrent) faire le buzz d'ici les grandes vacances. Entre le sérum high-tech, le nouveau superfruit anti-oxydant ou la cosmétique des Landes, où sur le papier va votre préférence ? Moi perso, je trouve les trois intéressants même si je considère que le premier semble un peu cher pour ce qu'il promet. Après, j'aime bien le côté superfruits de Glimpse mais je trouve que la marque manque un peu d'identité et de caractère. Donc du coup, je suis assez conquis par IXXI que je trouve bien pensé. Pour vous aider à vous forger votre propre opinion, je vous invite à aller visiter les sites respectifs de ces trois marques en cliquant simplement sur leur nom juste après (Neomist, Glimpse, Ixxi). Et bien entendu à partager vos impressions avec moi dans les commentaires !

Cadum, la nouvelle marque de L'Oréal ?


Juste un petit message pour commencer la journée car j'ai fait la découverte beauté du jour en lisant le journal de ce matin ! Ah bah oui, je vous ai jamais dit mais je lis tous les matins Le Parisien (un choix stratégique car à 8h du matin, je ne me sens pas de m'attaquer au Monde, au Figaro ou à Libération, faut pas pousser Mémé dans les orties), et ce de la première à la dernière page (enfin, exception faite des pages du tiercé et sport dont je me moque comme de mon premier slip). Bref, aujourd'hui, l'info intéressante était dans la page Bourse / Economie car il s'agit d'un éventuel rachat sur la Planète-Beauté. Sur l'échelle de Richter de la Fusion / Acquisition, on est au moins là face à un séisme de 8. Et une fois encore, c'est L'Oréal qui va frapper un grand coup puisque le géant des cosmétiques s'apprêterait à racheter... Cadum ! Rien que ça ! Montant de la transaction : environ 200 millions d'euros (c'est con, à cinq millions prêt, j'aurais presque pu me l'offrir aussi!).

A suivre donc si cela se confirme dans les prochaines semaines même si visiblement, cela a l'air plutôt bien engagé. J'avoue que là de but en blanc, je ne sais pas trop quoi en penser. A priori, Cadum n'est pas forcément le genre de marques que j'aurais imaginé basculé sous le giron de L'Oréal, on les imagine volontiers comme des indépendants, avec le côté historique de la marque qui se transmettrait de génération (même si je sais que ce n'était pas forcément ça puisque la marque était déjà passée dans les mains de Palmolive Colgate il y a quelques temps). Ce qui est sûr, c'est que Cadum est une petite pépite, avec une image excellente et des produits qui font souvent l'unanimité. Et que cela permettrait en plus à L'Oréal de se renforcer sur le marché de l'hygiène du bébé sur lequel la petite affaire de Liliane compte déjà la pépite Mixa. J'imagine d'ailleurs que si tout cela se concrétisait, Cadum rejoindrait peut-être justement la division Lascad aux côtés de Mixa, Ushuaïa... et les autres marques GMS et petits prix de chez L'Oréal. Affaire à suivre donc, et en attendant, je vous invite si ça vous intéresse à relire ce papier retraçant un peu la success story de Cadum. Et moi je vous retrouve un peu plus tard dans la journée pour vous présenter trois nouvelles marques de soin (oui, rien que ça). Qui sait, peut-être que dans 10 ans, l'une d'elles sera devenu tellement importante et stratégique qu'elle sera aussi rachetée par L'Oréal !

23 avril 2012

L'Eau star signée Clarins...


Et si on révisait un peu nos grands classiques de la beauté pour reprendre la semaine ? Vous l'aurez compris, je vous propose aujourd'hui de nous pencher sur un produit culte de la Planète-Beauté. Après la Percutaféine, Opium Yves Saint Laurent, la Créaline Bioderma, la Poudre Banane T-Leclerc, le Chanel N°5, la crème Nivéa, la lotion Eau Précieuse, les Gouttes Bleues Innoxa, l'Huile Prodigieuse Nuxe, la laque Elnett, l'Emulsion Ecologique Sisley (je vous ai mis les liens à chaque fois si jamais vous vouliez vous offrir une petite séance de rattrapage!), j'avais envie de célébrer un soin qui, presque comme moi, fête ses 25 ans cette année (oh bah quoi, j'ai quand même le droit de me rajeunir de trois printemps quand même!), j'ai nommé... l'Eau Dynamisante Clarins.


25 qui doit d'ailleurs être le chiffre porte bonheur de cette eau bianfaisante car figurez-vous qu'au delà de ses 25 ans d'existence, il s'en vend aussi un flacon dans le monde toutes les... 25 secondes ! Des coïncidences comme ça, ça ne s'invente pas ! Allez, prenons donc donc notre machine à remonter le temps pour nous rétroprojeter en 1987, magnifique année où je foulais pour la première fois la cour de récréation de l'école maternelle ! Sous l'impulsion du célèbre Jacques Courtin-Clarins déboule donc dans les rayons cet OVNI cosmétique qui est à l'époque une petite révolution puisque la toute première eau de toilette qui associe le côté strictement parfum à l'action traitante des plantes qu'elle contient. En clair, on fait du bien à sa peau en même temps que l'on se parfume (une idée qui a depuis bien fait son chemin, notamment avec les parfums anti-âge de Filorga et de Garancia).


Du coup, et l'on s'en doute en lisant "Dynamisante" sur son flacon, on est ici face à une fragrance très fraîche, très pétillante. Typiquement le genre de trucs qu'on apprécie l'été, lorsque le soleil et la châleur daigneront enfin nous rendre visite. Un jour peut-être, une fois que cet horrible printemps foutra le camp ! Et si elle dynamise l'esprit, elle booste aussi la peau à qui elle offre un grand splash de tonicité (pas mal d'aficionados de ce produit l'utilisent directement en friction sur tout le corps, le matin après la douche). Totalement mixte, celle qui a débroussaillé le terrain des eaux de soins est aujourd'hui distribuée dans plus de 130 pays. Et si le parfum de l'Eau Dynamisante a été décliné dans des produits pour la douche, des déodorants, des laits hydratants pour le corps... c'est toujours la forme originelle qui attire les projecteurs.



Tiens d'ailleurs, que trouve t'on dans cette formule pour qu'elle rende si accro ceux qui ne jurent que par elle ? Avant tout, des huiles essentielles (mais attention, je précise quand même parce que c'est important que ce n'est pas un produit photosensibilisant), à l'instar de celles d'orange, citron, lavandin, patchouli. Un cocktail de notes tantôt hespéridées et tantôt chyprées qui parait-il n'a pas son pareil pour "dénouer les tensions, embellir l’humeur et faire renaître l’énergie" (purée, c'est exactement ce qu'il me faut ce truc !). Après ces huiles qui donnent tout leur caractère à ce parfum, on trouve d'autres extraits de plantes qui eux sont non odorants et sélectionnées avec le plus grand soin pour leurs propriétés sur l'épiderme : de l'aloes pour hydrater, de la prêle tonifiante, du gingembre et du ginseng forcément énergisants... Il y a même, et là attention car cela va être la minute culturelle du jour, de l'ispaghul ! Non, Ispaghul n'est pas la capitale de la Turquie mais une plante - souvent utilisée dans les produits coupe faim d'ailleurs - et qui est ici présente pour sa capacité à rendre la peau plus douce. Une formule typique de Clarins je trouve, avec ce côté "le meilleur de la nature réuni dans un pot de crème" et bien sûr le savoir-faire aux niveaux des huiles essentielles.


Là ou Clarins pêche parfois un peu plus, à mon goût en tout cas, c'est souvent au niveau des packagings qui, s'ils sont incontestablement très sobres, manquent parfois un peu de modernité et de ce petit truc qui fait naitre l'envie. Mais pour le coup, la marque va complètement me faire mentir car du 28 mai au 2 juin, on pourra découvrir à la so trendy boutique Colette pas moins de 25 flacons totalement collector et réalisées par des artistes venant d'horizons tout à fait multiples. Jean-Charles de Castelbajac, Jean-Claude Jitrois, Pierre Hermé, Barbara Rhil, Matali Crasset, Richard Orlanski, Miss Tic, Soledad, Nicola Formichetti pour Mugler, Chantal Thomass, Zadig et Voltaire... et d'autres encore vont donc proposer leur version du célèbre flacon aux formes girondes. Certains visuels ont commencé à filtrer dans le dernier Votre Beauté et franchement, j'en ai déjà plusieurs que je trouve canon (celles de Soledad et Miss-Tic en l'occurrence).





Tous ces collectors seront ensuite vendus aux enchères et l'argent ainsi récolté permettra de financer des projets à destination d'enfants victimes de violence, de pauvreté ou de maladie, à travers le Prix Clarins Femme Dynamisante que Clarins organise à travers le monde. Lorsque la Planète-Beauté se met au service d'engagements profonds et qui semblent sincères, je ne peux qu'approuver. Même si je trouve dommage du coup que ces magnifiques éditions limitées ne puissent pas finir dans la salle de bains du tout à chacun que nous sommes. Franchement, je suis certain qu'en les mettant en parfumeries à destination du grand public, avec un prix de vente supérieur d'un ou deux euros qui seraient reversés au prix Clarins, cela aurait fait un joli carton. Heureusement, Clarins se rattrape et proposera dès le mois de septembre une autre édition limitée, que l'on pourra d'ailleurs découvrir là aussi en exclusivité chez Colette, toujours du 28 mai au 2 juin.



Voilà, vous savez tout ! J'imagine que pas mal d'entre vous ont déjà entendu parler de cette fameuse Eau Dynamisante, mais qui a déjà eu l'occasion de l'essayer ? S'il y en a parmi vous, je veux bien avoir votre feed-back sur ce soin et savoir s'il est aussi fantastique que ce que sa réputation le laisse supposer ? Moi perso, ce n'est à priori pas le genre de produits qui m'attire mais peut-être que je passe à côté d'un truc top. D'une manière générale, je ne suis pas trop porté sur les eaux de soins, même si je constate que c'est un segment de la planète beauté qui se développe de plus en plus, j'en vois d'ailleurs pas mal dans les magazines en ce moment (chez Dr Pierre Ricaud, Cinq Mondes et Sothys par exemple). Vous avez déjà essayé ce genre de splash bienfaisants pour la peau vous ?

22 avril 2012

Doit on inciter les hommes à se faire des manucures ? (aujourd'hui, on vote deux fois !)


Vous pouvez prévenir sans plus attendre le service des blogueurs disparus car ça y est, je suis de retour !!! Et si vous vous demandez où j'étais encore bien passé, je vais satisfaire votre curiosité (et si vous vous en moquez, et bien vous le saurez quand même !). D'abord je suis d'abord parti à Rome où je peux vous assurer que le temps était aussi dégueulasse que par chez nous. (grrrrr, la rage) Bon, ça ne m'a quand même pas empêché de vivre la Dolce Vita et aussi de faire quelques empletes beauté dont il faudra d'ailleurs que je vous reparle. Puis ensuite, j'ai pu vérifier l'adage selon lequel "qui part en vacances croule sous le boulot à son retour". Oui, je sais que ce proverbe n'existe pas mais n'empêche qu'il pourrait tellement ce constat est systématique, c'est presque à vous dissuader de prendre des congés ce truc ! Après, j'ai été malade, la loose jusqu'au bout. Une angine, pas spécialement carabinée mais quand même du genre pénible. Après jeudi, ça commençait à aller mieux et du coup, j'en ai profité pour prendre du bon temps et profiter de mes amis, tout simplement !


Et après tout ça, me revoilà donc dans une forme olympique. Comme dirait la pub pour les céréales Frosties, je crois que le tigre est en moi ! Et pour mon comeback, je ne pouvais pas être plus dans l'actualité puisque je vous propose... de voter (j'espère d'ailleurs que tous les habitants de cette planète vont bien faire leur devoir de citoyen, n'est ce pas...) ! Bon, mon vote à moi est quand même plus excitant que la perspective de devoir choisir entre une norvégienne ménopausée (rho bah c'est bon, c'est elle qui se présente comme ça!) ou un type qui propose dans son programme d'industrialiser la lune (il a quand même un sévère grain ce Jacques Cheminade). D'ailleurs, pour être tout à fait précis, plus encore qu'un vote, c'est plutôt un référendum que je jette sur la place publique aujourd'hui : doit on inciter les hommes à se faire des manucures !


Cette question ne tombe pas du ciel sans raison, c'est simplement que pour ma part,  3615 my life, je suis allé en faire une hier. Et j'ai envie de dire qu'il était temps car cela faisait au moins 4 ans que je n'avais pas confié mes ongles à une professionnelle, shame on le beauty blogueur que je suis. A ma décharge, comme à mon avis 99% des mecs, le fait d'aller se faire une manucure n'est pas du tout un réflexe pour moi. Je vais régulièrement me faire des soins pour le visage, des massages à tomber par terre... mais mes mains ne bénéficient guère de moments de remise en beauté. C'est d'autant plus con, qu'il parait que c'est une des parties du corps que les femmes regardent en premier chez nous (avec les yeux et le sourire si l'on en croit toutes les études qui sortent sur le sujet, même si l'on sait très bien mesdames que vous regardez aussi nos fesses...). Pourquoi n'ai je pas le réflexe d'aller faire une manucure plus souvent ? Bonne question, et j'avoue que je n'en ai pas la réponse.

Déjà, "manucure", je trouve que c'est un mot qui continue malgré tout de résonner très féminin. Lorsqu'on l'entend, on pense presque immédiatement ongles longs et pose de vernis. Alors qu'il est quand même bon de rappeler - surtout pour les mecs qui lisent ce billet et n'ont peut-être jamais fais de manucure - qu'il s'agit de quelque chose de tout à fait basique : coupe et limage des ongles (ce qui permet que le résultat soit nickel et uniforme, ce qui n'est pas toujours le cas lorsqu'on le fait nous mêmes avec notre ciseau ou notre coupe ongles), un coup de polissoir (on frotte les ongles avec pour qu'il soit lisses, doux et brillants), on repousse les cuticules (ces petites peaux mortes et pas très jolies à la naissance de l'ongle) avec un bâtonnet de bois, puis on les coupe avec un truc qui ressemble grosso merdo à une pince coupante (oui, je file la métaphore avec le bricolage pour que les mecs sachent à quoi ça ressemble). 


En clair, rien de dévalorisant ou qui nous fasse totalement perdre notre virilité, vous en conviendrez. Et honnêtement, le résultat après 20 petites minutes de traitement est quand même plutôt sympa. Alors OK, pour ceux qui bossent dans des métiers manuels et où les mains sont sans cesse exposées, c'est peut être moins évident d'apprécier sur le long terme les bénéfices d'une manucure (et en même temps, cela doit faire du bien à ses mains malmenées) mais lorsqu'on travaille dans une société de service ou que l'on est en contact avec une clientèle, c'est quand même le genre de petits détails qui permet de ne pas paraitre trop négligé ! 


Après, il faut bien avouer que si nous les mecs ne faisons pas beaucoup de mise en beauté de nos ongles, c'est peut-être aussi que l'offre n'est pas encore très riche. Moi ça va, à Paris, il y a forcément ce qu'il faut. Je suis allé pour ma part à l'institut Nickel, réservé aux mecs et qui permet donc d'aller faire cela dans un lieu où il n'y a rien de plus normal. Mais effectivement, je pense aussi aux endroits où ce genre de lieu n'existe pas, et où c'est sûrement moins évident de pousser la porte d'un salon de manucure plus marqué femme pour demander une manucure. Du coup Mesdames, c'est là où vous pouvez faire bouger les choses ! Emmenez votre Jules la prochaine fois que vous irez vous faire une pause de vernis ! Enfin, seulement si vous le souhaitez bien sûr !

Tiens d'ailleurs Mesdames, par simple curiosité mal placée, les hommes de votre entourage font ils parfois des manucures ou bien cela ne leur caresse t'il même pas l'esprit l'once d'une demie seconde ? Est-ce que vous prêtez attention aux mains des hommes qui vous entourent ou bien est-ce le cadet de votre souci ? Trouvez vous que prendre soin de ses ongles devrait être un geste aussi anodin que s'enlever le poil du nez et des oreilles ?! Ou bien préférez vous que la beauté des mains reste votre chasse gardée et considérez que les cuticules ne sont pas bien important chez un mec. Et vous les mecs de cette Planète d'ailleurs, vous prenez soin de vos mains vous ? Désolé, je n'ai pas d'urne pour déposer votre bulletin pour ce référendum mais les commentaires devraient faire l'affaire ! Allez, "a voté" !

Manucure Institut Nickel, 25 euros (payé avec mes propres petits sous !).
48 rue des Francs Bourgeois, 75003 Paris

11 avril 2012

Ce que Kérastase, Lancôme, Bio-Beauté by Nuxe et Lierac nous réservent


Aujourd'hui mercredi, je suis au regret de vous annoncer que ce billet est déjà le dernier de la semaine ! Bah oui, figurez vous qu'après mon escapade en Normandie pour Pâques, je reprends le large. Cette fois, destination ma ville adorée in the world (en même temps, j'en n'ai pas fais cinquante non plus, donc le choix est vite vu), j'ai nommé Rome ! Les pizzas, les paninis, les glaces, les verres sur la Plaza Di Spagna, la Dolce Vita en somme, voilà la seule chose inscrite sur mon programme des prochains jours. Promis, je respecterai ma conscience de beauty blogueur en poussant la porte de quelques parfumeries pour voir un peu ce qui fait vibrer le coeur des italiennes au rayon beauté. En attendant, et pour me faire pardonner de vous abandonner si lâchement, je vous propose de passer en revue plein de nouveautés atomiques qui vont faire le buzz ces prochaines semaines. Et croyez moi sur parole, il y a du lourd, en particulier du côté des capillaires qui réservent de belles surprises... On découvre tout ça en se livrant à quelques pronostics de réussite ? Alors let's go !


GAMME CAPILLAIRE BIO BEAUTÉ BY NUXE



Oui, je vous ai déjà parlé de Nuxe dimanche et non, je n'ai pas d'actions chez eux ! C'est juste que cette année, la marque semble avoir doublé sa ration de Frosties et qu'elle propose des nouveautés sympas à la chaîne. Dernière exemple en date, cette première ligne capillaire Bio-Beauté. Autant dire que la marque s'attelle à un gros challenge car pour le moment, on ne peut pas dire que l'offre capillaire bio soit particulièrement développée, en pharmacie, ni même particulièrement convaincante non plus. Est-ce que ces petits pots et flacons mauves vont faire un peu bouger les lignes ? Lorsqu'on connaît le degré d'exigence des produits de soins visage et corps Bio-Beauté, on se dit que ce n'est pas impossible. Une base lavante douce avec des tensio-actifs d'origine naturelle et biodégradables, doublée d'une promesse conditionner garantie sans silicones ou polymères, le projet a en tout cas de la gueule.

Volontairement courte, la gamme se composera de quatre produits dont trois shampooings (un usage fréquent, un nutritif et un purifiant pour que chacun y trouve son compte) plus un masque nutritif. Je ne vais pas vous faire l'inventaire exhaustif de tous les actifs que renferment ces produits car le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y a du monde là dedans ! Je me contenterai donc de vous dire que sur le papier, cela semble plutôt alléchant avec en vrac de l'huile de karité, de l'huile de noyau d'abricot, du beurre de mangue, de l'huile de mirabelle, de l'eau florale de verveine, de la racine de chicorée sauvage, des oligopeptides d'amande douce... et je pourrais continuer comme ça pendant des heures (enfin, pendant quelques minutes en tout cas). Ajoutons à cela un prix correct (10€90 le shampooing, le masque est un peu plus cher à 22€) et j'ai bien peur que nous soyons là face à un nouveau concurrent de taille pour René Furterer, Klorane, Phyto...

Mon pronostic de réussite ? 90%

Et bah oui, je suis comme ça moi, j'ai pas peur de mettre des bonnes notes ! J'ai beau chercher, je ne vois pas trop ce qui pourrait faire que ça capote. La notoriété de la marque est déjà bien développée, son réseau de distribution aussi, les consommatrices sont en attente de produit bio et safe pour leur cheveux, le positionnement prix correct, la gamme simple et efficace... Je suis tellement confiant pour eux que je serai presque prêt, si je me trompe, à faire le tour de la place de la Concorde tout nu (mon Dieu, faîtes que ça fonctionne cette gamme... !).


GOMMAGE SENSORIEL LIERAC


Dans la famille "Sensorielle aux 3 fleurs blanches" signée Lierac, je demande le petit nouveau 2012. Bonne pioche avec ce scrub qui vient donc s'ajouter à l'huile, le gel douche, l'eau et le lait. Ça commence à faire du monde tout ça. En même temps, rien d'étonnant car cette franchise sensorielle est du genre bankable on dirait. Un succès qu'elle doit notamment à son parfum qui il est vrai est à se rouler par terre, addictif à souhait grâce à ces fameuses trois fleurs blanches (qui sont, pour votre gouverne, Gardénia, Camélia et Jasmin). Ce gommage, je l'ai découvert il y a une dizaine de jours lorsque je suis allé faire un saut au salon Pharmagora. Et laissez moi vous dire que même s'il était présenté dans une vitrine fermée, je n'avais qu'une envie : casser la vitre pour pouvoir mettre mes doigts dedans !

Mais comme je suis bien élevé et que je n'ai pas envie de finir en prison pour vandalisme, je me suis contrôlé et me suis contenté de lire sa petite fiche de présentation. "Une texture double jeu gel huile qui se transforme en lait délicat sur peau humide" (hum, typiquement le genre de trucs que je kiffe, un peu comme mon gommage Héliabrine qui est dans le même genre) "qui contient une forte concentration de cristaux de sucres, d'éclat de vanille et de noyaux de pêche" (alors là, ce gommage est fait pour moi qui 1) adore les scrubs façon cassonade et 2) adore la vanille). Tiens, vous n'entendez pas quelque chose. "Teddy, Teddy, viens me chercher". Ah bah oui, c'est ça, c'est le gommage qui m'appelle !

Mon pronostic de réussite ? 65%


Il est plutôt bien ficelé ce gommage et surtout, et permet à Lierac de se différencier un peu de ce qu'on trouve généralement en pharmacie. Là, il fait beaucoup plus gommage d'instituts (surtout avec la nouvelle identité graphique de la marque bien plus chic et moderne), en axant d'ailleurs davantage son discours sur le côté plaisir et sensoriel que sur son efficacité. D'ailleurs, j'ai beau chercher, je ne vois pas vraiment de produits similaires déjà existants en officine. Alors sait-on jamais...


ABSOLUE L'EXTRAIT LANCOME


On a beau dire, mais Lancôme a quand même bien bougé ces derniers mois. A coup d'égéries plus jeunes que moi (merci Emma Watson) ou très bien choisies (merci Julia Roberts), de lancements qui ont fait un buzz tonitruant (Visionnaire de Lancôme), de refonte de l'offre maquillage (thanks to Aaron de Mey, le Directeur Artistique), elle a plutôt bien tiré son épingle du jeu. Pas question pour autant de s'endormir sur ses lauriers, et c'est dont cet Absolue L'Extrait qui devrait faire parler de la marque ces prochaines semaines. "L'extrait", tout est dit rien que dans le titre du produit : c'est du concentré ! Et du concentré de rose en l'occurrence puisque ce - magnifique - pot noir contient apparemment deux millions de cellules souches de rose (je dis apparemment car sur le coup, je fais confiance à Lancôme, je n'ai pas été recompté par moi même les deux millions de cellules souches!).

Bon, on peut parfois se lasser de la rose en cosmétique que l'on retrouve souvent mais bon en même temps, c'est quand même l'emblème de Lancôme (et puis bon, il y en a toujours moins que chez By Terry où j'ai l'impression qu'il y a de la rose dans tous les produits!). Après, derrière le battage habituel qui accompagne toute sortie de soins premiums (oui car je vous ai pas encore annoncé le prix de la bête...), il semble quand même que ce soin ai pas mal bossé sa formule avec par exemple des études intéressantes mettant en parallèle les cellules souches de rose et les cellules souches humaines. De quoi asseoir le discours anti-âge de ce soin on ne peut plus chic et qui s'autoproclame même comme "l'élixir de régénération ultime". Oui, oui, rien que ça !

Mon pronostic de réussite ? 50%

A 320€ les 50ml (ah bah je vous avais prévenu qu'on était dans du soin premium), on est bien d'accord sur le fait que Lancôme n'en vendra pas des camions entiers. En même temps, je ne pense pas que cela soit leur objectif. Mais cette crème présente quand même à mon avis plusieurs avantages pour eux. Il permet de venir s'installer sur les marques ultra luxe (et Dieu sait que ce marché ne connait pas trop la crise) et du coup, son rayonnement vient sur l'ensemble du gamme Lancôme qui gagne encore en prestige. Et puis bon, si vous êtes patients, peut-être que cette crème sera un jour déclinée dans une version plus grand public.


GAMME CRISTALLISTE KERASTASE


Tadam, voilà une nouvelle ligne Kérastase ! Et celle-ci m'a semblé intéressante pour trois raisons que je vais bien entendu vous exposer sans vous faire languir plus longtemps ! Déjà la première, et parce que je suis un garçon futile, c'est que ses packagings sont canons. Je ne sais pas si c'est une nouvelle identité visuelle que la marque va adopter sur tous ses prochains lancements, mais moi en tout cas, j'aime bien. Je trouve que les anciens visuels étaient déjà canons mais là, ce côté un peu déstructuré dans les typographies, je trouve que ça gagne en modernité.

Sur le fond ensuite, j'ai été surpris en découvrant que la ligne Cristalliste s'adressait... aux 15/25 ans ! Ah bah ça pour une nouvelle ! Kérastase dit sur son site être la première marque capillaire à s'adresser spécifiquement aux jeunes femmes, et je ne me souviens pas en effet de projets similaires. C'est malin à double titre car 1) c'est novateur et donc sans concurrence frontale et 2) cela permet de recruter dès le plus jeune âge des consommatrices que l'on pourra peut-être ensuite fidéliser. Du coup, sur cette cible qui n'a généralement pas de problèmes capillaires particulier (ou en tout cas, rien qui ne mérite des approches anti-âge, anti-chute...), Kérastase mise tout sur la brillance avec un nouveau complexe exclusif baptisée Lumière Liquide (et que vous pouvez découvrir ICI).

Mon pronostic de réussite ? 60%

Sur le produit en lui même, je ne me fais guère d'illusions : toutes les femmes de mon entourage rêvent d'une chevelure brillante comme dans les publicités alors ce projet va forcément parler à pas mal de monde. La seule question que je me pose est de savoir si le pari fait sur les 15/25 va marcher. Car à un âge où l'on est encore souvent en études et donc par principe fauché comme les blés, pas sûr que ces jeunes demoiselles (merde, on a encore le droit de dire demoiselle ou pas au final ?!) aient les moyens de claquer 20 euros dans un shampoo. C'est pas grave, elles piqueront dans les produits de leur mère qui aura craqué avant elles !


Sympa tout ça non ? Avez-vous peut-être repéré dans toutes ces nouveautés un produit qui vous ferait plus particulièrement de l'oeil ? L'arrivée de Bio-Beauté sur le capillaire, vous validez l'idée ou trouvez que la marque n'a pas forcément de légitimité en la matière ? Le Gommage Sensoriel de Lierac, c'est le genre de scrub qui pourrait vous donner envie ? Ne trouvez vous pas qu'il est plus glamour que ce que l'on trouve généralement en pharmacie ? Vous avez déjà testé d'ailleurs des produits de celle ligne 3 Fleurs Blanches ? L'élixir Lancôme, je ne vous demande pas si vous allez l'acheter ou alors je demande à toutes mes lectrices payant l'ISF de se dénoncer ! Même si j'imagine qu'on est pas mal à pourtant avoir envie de voir ce que donnent sur la peau ces deux millions de cellules de roses ! Et la ligne adolescente Kérastase, c'est pas mal ça aussi non ? Sur le papier, si vous étiez un investisseur et qu'on vous présente ces 4 projets, sur lequel misez vous vos fonds ?

10 avril 2012

Les Tupperwares de la beauté


On en a très peu parlé mais pourtant, une info beauté intéressante est tombée la semaine dernière : un nouveau rachat beauté lancé par le groupe Coty. Enfin, pour l'instant, nous n'en sommes qu'au stade où Coty a fait sa proposition mais on sait généralement comment termine ce genre d'OPA. Purée, la classe internationale de parler d'OPA sur un blog beauté, j'ai l'impression d'être un trader qui travaille à la City. A partir d'aujourd'hui, vous pourrez m'appeler Jean-Marc Sylvestre (ou pas d'ailleurs!). Bref, avant de prolonger plus loin la réflexion et de vous dévoiler qui est dans la ligne de mire de Coty, il est toujours bon de rappeler qui est le groupe Coty, à savoir un géant de la beauté qui détient notamment les marques Calvin Klein, Marc Jacobs, Lancaster, Cerruti, Rimmel, Balenciaga, Philosophy, OPI... j'en passe et des meilleures. Bon, ils ont aussi les parfums Celine Dion mais que voulez vous, personne n'est parfait ! Autant dire donc que Coty n'est pas du genre à s'intéresser à des marques sans potentiel...


Et cette fois (bah oui, faut quand même que je crache le morceau à un moment), c'est la marque Avon qu'ils souhaitent acquérir. Avon, vous connaissez ? Pas trop ? Vaguement ? Vous en avez déjà entendu parler vite fait ? En même temps, je ne peux pas vous en vouloir car force est de constater qu'Avon ne bénéficie pas spécialement d'une très grande notoriété en France. Un constat d'autant plus paradoxal que, même si elle souffre depuis quelques temps, elle reste l'une des marques les plus puissantes sur la planète beauté. Mieux encore, elle est "le leader mondial de la vente directe de cosmétique avec plus de 11 milliards de chiffre d'affaires", notamment grâce à sa présence dans plus d'une centaine de pays et ses quelques 6 millions - excusez du peu - d'ambassadrices. Car oui, si Avon vous dit quelque chose sans trop rien vous dire, c'est que vous ne croisez pas la marque à chacune de vos virées chez Sephora ou à la pharmacie du coin. Avon, c'est comme Tupperware et ses ustensiles en plastiques, comme la lingerie Charlott... ça s'achète en vente directe, lors d'une soirée entre copines.


Cette longue introduction donc pour en arriver justement là, au sujet de la vente directe et de la beauté. Et une fois encore, je vais solliciter vos avis et vos expériences pour faire avancer le débat ! Mais avant ça, je vous dis ce que j'en pense personnellement. Si je prends mon exemple - qui vaut ce qu'il vaut et n'est bien entendu en aucun cas une généralité - je n'ai jamais entendu parler dans mon entourage de l'organisation d'une vente à domicile consacrée à des produits de beauté. Pensez donc, j'y serai allé sinon ! Des boîtes en plastiques pour cuisiner, oui. De la lingerie aussi, des bougies également, des sex-toys de temps en temps... mais jamais une amie ou une personne de ma famille ne m'a parlé de soirées beauté.

Est-ce que peut-être cela se fait davantage à la campagne ou dans les petites villes qu'en Ile de France ?
Peut-être que oui, car c'est vrai que niveau beauté, on trouve facilement tout ce dont on a besoin en région parisienne. Avec deux grands-mères vivant respectivement à Lamotte-Beuvron et au Plessis Hebert (ça envoie du rêve hein !), je devrais peut-être plutôt mener l'enquête par là bas... Mais en même temps, même dans nos jolies campagnes, on n'est pas coupé du monde non plus. Même qu'on y est connecté à l'internet mondial et qu'en quelques clics, on accède à tous les produits de beauté du monde ! Pas sûr alors que ce genre de ventes soit d'une nécessité absolue... On peut objecter le ressort "oui mais ça fait du lien social, ça permet aux gens de se retrouver..." mais bon, je ne suis pas trop réceptif à ce genre d'arguments, même si là encore, je me trompe peut-être.


Alors finalement, la solution serait peut-être qu'on ne mise pas sur la nécessité des gens à se procurer tel ou tel soin mais plutôt de leur en donner l'envie, comme le ferait n'importe quelle gamme de cosmétiques. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y a encore du boulot à faire à ce niveau là. C'est à ce moment précis du billet que je vais me faire huer par la moitié des démonstratrices beauté de France et de Navarre mais pour moi, la plus grande partie des marques distribuées en vente directe ne valent même pas qu'on s'y intéresse une demie-seconde. Des produits comme Lexel, Frédéric M, H2bio. Noobela, Kiotis, Nutrimetics.. (petit mémo pour moi, penser à rajouter toutes ces marques à la liste de ceux qui détestent officiellement ce blog!), c'est juste no way. Moi perso, c'est le genre de marques qui m'excitent autant qu'une vieille photo de Loana, c'est à dire pas le moins du monde.


Hors de prix pour ce que c'est, et parfois même plus cher que des soins de parfumeries ou de pharmacie, faut pas non plus pousser Mémé dans les orties. Quelques exceptions confirment heureusement la règle parmi lesquelles Natura Brasil (bons produits, véritable identité de marque, prix corrects...) ou Avon justement (je vous indique ICI le lien de la brochure en ligne, je ne dis pas que c'est fantastique mais sur la plupart des références, c'est très proprement réalisé). Il y a aussi des marques moins connues comme Suzanne aux Bains (marque bio qui vaut vraiment le détour pour le coup) et certainement d'autres que je ne connais pas mais dans l'ensemble, cela reste un peu léger. Pourtant, le succès de Natura prouve qu'avec un vrai beau projet, il est tout à fait possible de rencontrer son public et d'exister comme une marque à part entière...


A l'heure où le contexte économique fait que de nombreuses femmes sont parfois à la recherche d'une activité supplémentaire pour mettre un peu de beurre dans les épinards, la vente directe pourrait représenter une vraie bonne idée, un secteur à développer. Il me semble même qu'il y a quelques mois, le gouvernement l'avait placé dans ses priorités avec un objectif de 100 000 créations d'emplois dans l'année. Manque plus maintenant qu'à ce que de nouvelles et jolies marques viennent se développer sur ce réseau. Pour toutes celles qui se créent et qui ne trouvent pas forcément de place dans les linéaires des magasins, cela pourrait d'ailleurs être un système intéressant et à envisager d'un oeil neuf... Cela pourrait même être une opportunité à saisir pour des marques qui sont en France depuis quelques années mais n'arrivent pas à exploser sur les circuits traditionnelles (je pense en disant cela à des marques comme IDC, Sentara, Skin Doctors...).

Voilà pour ma part, à vous de jouer maintenant ! Comment ? Simplement en me racontant ce que vous inspire la vente directe de produits de beauté ? Avez-vous déjà assisté à des réunions beauté ? Si oui, de quelle marque était-ce ? Comment avez-vous trouvé cela ? Convivial ? A t'on un vrai conseil de la part de la démonstratrice ou sent-on juste l'envie de "vendre du produit" ? Avez-vous justement acheté des produits, fais de jolies découvertes ? Ou bien, comme moi, n'avez vous jamais mis les pieds dans une réunion de ce genre ? Pensez-vous que c'est quelque chose qui pourrait vous intéresser ? Avon par exemple, vous connaissiez ou pas vraiment ? Quelle image avez-vous de la marque? Est-ce que par exemple, une vente beauté chez une copine serait le genre de "sorties" que vous envisageriez de faire une fois par mois, une sorte d'occasion de découvrir de nouvelles marques ? Pensez-vous aussi que certaines marques pourraient avoir intérêt à se tourner vers ce circuit de distribution ? Si oui, avez vous des idées desquelles ? Je dois avoir encore un milliard de questions sur le sujet mais je vais m'arrêter là pour l'instant. Après, si vous pensez à d'autres choses, les commentaires sont à vous !

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