20 juin 2012

La crème la plus chère du monde ?


Me revoilà en rapide coup de vent avant d'aller me poser dans mon canapé pour mater la fin de Pékin Express ! Alors racontez moi, qu'est ce que j'ai loupé d'intéressant ces deux derniers jours sur la Planète Beauté ? Pas grand chose j'ai l'impression... Moi, j'ai bien des jolies choses à vous raconter mais je dois attendre le 1er septembre pour cela car c'est la date à partir de laquelle je pourrais vous parler de la toute nouvelle marque que je défends en tant qu'Attaché de Presse. Marque que l'on présente depuis avant-hier aux journalistes beauté (d'où ma présence en pointillé en ce moment...) et pour laquelle les avis sont unanimes : ce projet est une pure tuerie ! Le concept, l'univers, les formules, les parfums, l'identité visuelle... tout est là, ce qui n'est finalement pas si courant que cela pour une nouvelle marque. Patience, patience, je vous en recauserai en temps voulu (si ça c'est pas du teasing, je ne m'appelle plus Teddy...). En attendant, et parce que je suis un mec sympa, je vais vous mettre sur la piste d'un autre soin qui sortira également en septembre et que vous pourrez inscrire dans votre mémoire de beauty addict comme le soin le plus cher de l'histoire de la beauté...

Hier, je suis en effet tombé (sans me faire mal, ne vous inquiétez pas pour moi) sur la toute nouvelle création de la marque Cle de Peau, marque la plus smart du groupe Shiseido. Son nom : La Creme. Oui, oui, "LA" comme une évidence, sous-entendu "la seule et unique" pour bien marquer le côté ultime de la chose. En même temps, ce n'est pas si prétentieux que cela car dans la famille "crème qui croit se rendre intéressante en affichant un prix aussi indécent que prohibitif", elle surclasse en effet tout ce qu'on a pu voir jusqu'à présent. Pour avoir le plaisir de l'appliquer sur votre visage, il faudra en effet vous acquitter de la modique somme de... 13 000 dollars. Vous avez dit ridicule ? Franchement, je veux bien que des gens soient riche au point de ne plus savoir quoi faire de leurs thunes mais là quand même, faut pas non plus pousser Mémé dans les orties. Je serai très curieux de voir la formule INCI de ce soin et essayer de comprendre ce qui peut justifier cela. J'imagine que cela ne sera guère originale et qu'on aura encore droit aux sempiternelles pierres et autres métaux précieux... 


En même temps, plus encore que le soin en lui même, on paye là surtout son flacon qui entre nous d'ailleurs n'est pas franchement joli je trouve. Mais parait qu'il est d'un précieux cristal alors bon... Par contre, je vous préviens, n'hésitez pas trop longtemps car cette crème ne sera disponible qu'en trois exemplaires. Et si plus de trois débiles (euh pardon, trois Clients) se portaient acquéreur, la marque a annoncé qu'elle procèderait à un tirage au sort pour déterminer les heureux élus. Ce serait quand même trop con de voir filer La Creme sur un coup du sort... Enfin bon, parait que c'est la crise : par pour tout le monde visiblement ! Bonne soirée et à très vite !

18 juin 2012

Et si le nom de nos rouges à lèvres influait sur nos achats...


Salut les p'tits clous ! Tout le monde a passé un bon week-end ? Ça fait du bien ce retour du soleil, surtout pour les gens qui comme moi ont l'humeur très météo-sensible. Déjà plus de la moitié du mois de juin passé, je tiens le bon bout et attaque les 15 derniers jours où vous allez me voir de manière un peu épisodique. Vivement juillet, c'est moi qui vous le dis ! Bon, on parle de quoi pour commencer la semaine ? Du résultat des législatives ? De Thierry Roland ? Non, non, non, je propose plutôt de causer un peu maquillage aujourd'hui, avec un sujet que nous n'avons encore jamais abordé par ici : le nom des rouges à lèvres. Je plains souvent les personnes qui, au service marketing des marques, doivent sans cesse se creuser la tête pour baptiser leurs nouvelles créations. D'autant qu'on a beau le tourner dans tous les sens, il n'y a pas non plus 150 000 façons d'appeler un lipstick corail ou un autre framboise. Alors les marques en question se creusent les méninges et redoublent d'imagination... Un phénomène qu'il est d'ailleurs souvent amusant d'observer car les noms choisis le sont souvent pour refléter une certaine image...


Chez YSL par exemple, pour le dernier Rouge Pur Couture Vernis à Lèvres, on reste assez souvent dans le registre artistique, matière... où on a droit en vrac à des Bruns Cachemire, Orange de Chine, Rouge Gouache, Pourpre Preview (celui qui arrive à visualiser une couleur baptisée ainsi, je lui colle la légion d'honneur de suite). Chez Guerlain, on pique encore plus l'imagination des clientes avec des teintes référencées sous des noms tels que Pamplelune, Bagatelle, Extrait, Pompom, Souvenir, Mi-Mai... Très joli et presque poëtique mais pas évocateur pour deux sous ! Dior aussi joue la carte du nom très court, souvent même composé d'un seul mot comme Silhouette, Incognito, Fireworks, Avenue, Lucky... Pas mal d'anglicismes sûrement volontairement choisie pour accompagner le positionnement un peu "star" de la marque. Chez Estée Lauder, on fait le grand écart entre des choses très basiques et figuratives comme Nectarine, Melon, Bois de Rose et d'autres plus barrées (Scarlet Siren, Tiger Eye, Plum Couture). Les marques à la clientèle un peu plus jeune osent davantage, à l'instar de Benefit et ses lipsticks Rocket Pop, Jing-a-ling... mais rien de totalement délirant non plus.


Des noms auxquels vous n'avez peut-être jamais prêté d'attention particulière mais qui pourtant... guideraient vos comportement d'achats ! En tout cas, c'est ce que vient de mettre en lumière l'étude "Truly Toffee and Raisin Hell: A Textual Analysis of Lipstick Names" menée par Debra Merskin, une professeur américaine qui a étudié les corrélations entre nom des nuances de rouges à lèvres et leurs degré de désirabilité auprès des femmes. Pour cela, elle a sélectionné 52 des plus grandes marques de maquillage (ne me demandez pas pourquoi ce n'était pas 51 ou 53!) puis référencé les 1 722 nuances que ces dernières proposaient, qu'elle a ensuite testées auprès d'un panel de femmes. Ses conclusions sont sans appel, ce sont les noms évocateurs de nourriture qui se démarquent très nettement (gourmande que vous êtes!). Dans le détail, voici de manière complète les champs lexicaux les plus bankables au rayon lipsticks :



Nourriture: 24%
Couleurs: 20%
Sexe, romantisme: 10%
Éléments naturels, minéraux: 9%
Émotions et traits de caractère: 8%
Personnes, noms de personnes: 5%
Fleurs: 5%
Endroits: 4%
Objets: 3%
Le "côté obscur": 2%
Arts et médias: 1%
Oiseaux, animaux: 1%
Saisons: moins d’1%

Source : Le Vif Belgique



Un classement qui ne risque pas d'inciter les marketeux à oser l'imagination débordante car clairement, il n'y a là aucune prime à la prise de risque. Avec la nourriture et les couleurs en tête du classement, c'est à coup à conforter les marques à baptiser leur envie de baptiser leur future création Marron Chocolate, Rouge Cerise ou encore Orange Abricot. Le reste du classement n'est finalement pas si surprenant, même si j'aurais pour ma part imaginé que tout ce qui était relatif à des villes pouvait glamouriser un produit et le rendre un peu plus désirable. Mais manifestement, ce n'est pas le cas... Même constat pour les fleurs qui n'ont pas l'air de créer chez vous Mesdames une irrépressible envie de posséder un bâton de rouge. Les Coquelicot, Lilas, Rose... n'arrivent qu'en milieu de peloton avec 5% (on se croirait encore dans les résultats des élections avec de tels chiffres!).


Le plus drôle, c'est que si je vous demande si le nom d'un rouge à lèvres vous a déjà influencé dans l'achat d'un rouge à lèvres, je pense que vous me répondrez en grande majorité que non. Sauf que tout cela est finalement bien plus pervers car c'est ici notre inconscient qui parle. Qui sait si un jour, hésitant entre un lipstick Beige Caramel et un autre Oiseau d'Hiver, deux modèles dont les teintes étaient très proches, vous n'auriez pas reposé le second dans son bac Sephora poussé par votre incorrigible subconscient ?!! Une seule solution pour le savoir : aller faire un tour dans votre bac à rouges à lèvres pour voir si vous correspondez aux enseignements tirés de l'étude de Debra ! Allez, allez, qu'est ce que vous faites encore là les enfants, allez vite vérifier cela pour me dire ce qu'il en est !!!


PS : 3615 my life, je descends ce week-end sur Nice (en espérant qu'il va y avoir du soleil). Bien entendu, je ne me suis encore occupé de rien donc si vous connaissez un peu la ville et que vous avez un hôtel à me conseiller et des suggestions de choses à voir/à faire absolument, je vous aimerai encore plus fort que le Guide du Routard ! 

15 juin 2012

Ce que nous réservent Ushuaïa, The Body Shop, Bourjois et Garnier



Coucou les petits loups ! Tout le monde a passé une bonne semaine ? Moi tout roule même si, pour ne pas changer, j'ai une fois encore eu la tête dans le guidon ! Pensez donc que je devais publier ce billet lundi à la base ! Mais bon, même dans l'infernal rush de juin, j'essaie  quand même de prendre un peu le pouls de la Planète Beauté en scrutant les nouveautés sympas que l'on verra débarquer dans les rayons cet été, ou même un peu plus tard à la rentrée pour certaines. Et pour finir la semaine en beauté, j'ai décidé de corser un peu l'exercice en ne me limitant volontairement qu'aux petits budgets. Une sélection de nouveautés à moins de 15 euros, je me suis dit qu'avec le contexte de banqueroute économique qui nous menace depuis quelques temps, cela ne pourrait pas faire de mal... Ca tombe bien, Ushuaïa (la marque par excellence où je dois toujours vérifier sur Google pour être sûr de l'écrire correctement!), Garnier, Bourjois &The Body Shop préparent de jolies choses. Est-ce que cela va marcher pour eux ? Je me risque à quelques commentaires et vous invite à me dire ce que vous en pensez !


SOINS LAVANTS MAINS USHUAIA



Ce qui est sympa dans le boulot d'Attaché de Presse, c'est qu'on lit un nombre incalculable de magazines. Même ceux qu'on aurait jamais imaginé lire comme Tendance Côte d'Opale par exemple, que j'ai feuilleté mardi et qui pour le coup est encore plus précurseur que Vogue et Votre Beauté puisque j'y ai découvert une nouveauté Ushuaïa que je n'avais encore jamais vue ! Un truc très con et pas technique pour deux sous mais qui risque de faire un petit carton : des pousse-mousse pour se laver les mains ! Il faut d'ailleurs que vous sachiez qu'entre le pousse-mousse & moi, c'est toute une histoire. Comme je suis un maniaco de la vie, je tiens absolument à ce qu'il soit de la même couleur que ma salle de bains, c'est à dire vert. Mais lorsque c'est le cas, ils ont souvent des parfums de pomme dont je ne suis pas fan. Finalement, j'en ai trouvé un pour lequel j'ai craqué pour une raison encore plus débile : on a juste à passer la main dessous pour que le détecteur se mette en marche et délivre un peu de savon. Oui, je suis résolument geek jusqu'au moindre détail, faut plus chercher à me sauver (même la poubelle est tactile chez moi, c'est vous dire si je suis un cas désespéré!). 

Enfin bref, revenons en à nos moutons puisqu'Ushuaïa va donc décliner les références de sa gamme Hammam dans des crèmes lavantes pour les mains. En vrac, cela donne donc une Crème lavante anti-dessèchement au savon d'Alep et miel d'acacia, un Gel lavant exfoliant au savon noir et extraits de noix d'argan, une Crème lavante hydratante au thé vert et feuille de menthe et enfin, un Gel lavant satinant à l'huile d'onagre et fleur d'oranger et un gel lavant nourrissant à l'huile d'argan et de rose. Bon, en clair, deux gels, deux crèmes capables à la fois de nettoyer et hydrater, et une référence exfoliante plus originale. L'impression que cela donne, c'est que la marque a voulu apporter un peu de glamour sur le soin des mains avec des promesses qui sonnent plus plaisir d'utilisation qu'action bactéricide. Les packagings, plutôt jolis, reprennent d'ailleurs les codes visuels emblématiques de cette gamme façon hammam et riad de Marrakech, pour accentuer un peu plus encore l'aspect sensoriel du produit. Argument ultime, le prix riquiqui : 2,60 euros.


Mon pronostic de réussite ? 85%

Gamme un peu plus élaborée et structurée que ce que l'on trouve habituellement sur ce segment, marque à l'énorme notoriété et bénéficiant en plus d'une image naturelle (pas forcément justifié ici puisque ces références ne font pas partie de la gamme bio Ushuaïa), distribution certainement massive, prix qui parait correct alors que c'est en fait un poil plus cher que la concurrence... A mon avis, Le Chat, Le Petit Marseillais, Palmolive... et les autres marques qui occupaient jusqu'alors ce créneau peuvent d'ores et déjà se préparer à perdre quelques parts de marché. Un positionnement bien vu de la part d'Ushuaïa car j'imagine en plus que ce lancement n'a pas forcément nécessité une incroyable recherche/développement. Mais comme toujours, les meilleurs idées sont toujours les plus simples !


HUILES DE BEAUTE THE BODY SHOP



Ca bouge bien dites donc, chez The Body Shop ! Depuis quelques temps, je trouve que la marque se remodernise un peu, et que cela lui fait du bien. Bon, je n'adhère pas non pas à tout ce qui se fait, comme par exemple la gamme de maquillage incarnée par Lili Cole, l'une des plus ratées à mes yeux, comme je n'en avais pas vu depuis longtemps. Mais bon, hormis cette exception, j'ai trouvé en revanche très efficace le relooking des mythiques beurres corporels (pas facile en plus de faire évoluer un best-seller pour une marque et de changer les habitudes de ces consommatrices) et me suis aussi penché sur la nouvelle gamme d'huiles corporelles signées TBS. Quant on y pense, c'est d'ailleurs à peine croyable que la marque n'ai pas proposé ce genre d'huiles avant, surtout que l'une de leurs promesses premières est quand même le plaisir et la sensorialité des soins, et que jusqu'à preuve du contraire, l'huile est quand même la plus glamour des galéniques. Et puis surtout, quel plaisir de retrouver les parfums stars de la marque avec en vrac Noix de Coco, Karité, Beurre de Cacao, Olive, Fraise, Mangue, Pamplemousse Rose, Clémentine... sans compter les deux qui me font de l'oeil : Moringa (hummmmm, Moringa!!!) et Tendre Citron. Des produits pur plaisir donc et qui s'assument d'ailleurs plutôt bien en tant que tel.

Côté formule, on est sur une huile sèche on ne peut plus classique, utilisable à votre guise ("à ma guise, à ma guise", petit coucou à Jean Rochefort s'il nous lit!) : visage, corps, cheveux. L'actif star est ici l'huile de kukui dont je n'avais tout bonnement jamais entendu parler, comme quoi on en découvre tous les jours en terme d'actifs. Chose très appréciable, c'est un produit utilisant - comme toujours chez The Body Shop - des matières premières issues du commerce équitable, et venant dans ce cas précis de Namibie. Petit bémol en revanche car ce n'est pas un flacon en spray, ce qui est quand même 50 fois moins pratique pour une huile. Mais bon, ne soyons pas non plus trop exigeant car à 13,50 euros hors réduction, il ne faut pas non plus trop en demander. 


Mon pronostic de réussite ? 50%

Je ne pense pas que cela soit non plus le carton de l'année mais ne suis néanmoins pas trop inquiet quant au succès futur de cette gamme d'huile. Je me dis que les addicts à TBS apprécieront sûrement l'été de pouvoir délaisser un peu leur baume corporel chéri pour se replier sur un produit plus glamour dans lequel ils retrouveront leur parfum adoré. Moi en tout cas, je suis certain que si ma petite soeur tombe sur ce billet, elle va de ce pas aller faire une descente en bonne et due forme dans une boutique de la marque. Après, je ne suis pas certain que cela permettre à l'enseigne de recruter beaucoup de nouvelles consommatrices car pour le coup, ils arrivent quand même un peu après la bataille au niveau des huiles ulti-usages dont je m'étonne encore que le marché ne soit pas totalement saturé.



HUILE MERVEILLEUSE ULTRA DOUX GARNIER



Tiens, tant que nous en sommes à parler d'huile, continuons sur cette lancée car j'en ai encore une autre dont je voulais vous causer. Mais attention, celle-ci se distingue de ses petits camarades puisqu'elle ne promet pas d'être multi-usages mais au contraire spécifique pour nos cheveux, et commercialisée du coup sous la plus que bankable licence Ultra Doux. Et qui dit Ultra Doux dit aussi ultra petits prix, 8,50 euros. Enfin, oui et non d'ailleurs car si cela reste clairement deux fois moins cher que la plupart des huiles que l'on trouve à droite,  à gauche, c'est en revanche presque 4 fois le prix d'un shampooing Ultra Doux, ce qui pourrait quand même déstabiliser un peu les fidèles de la marque. Et à quoi sert donc cette huile ? Ni plus ni moins à tout ce que vous pouvez rêver pour vos tifs ! "Nourrir, illuminer, adoucir, protéger, parfumer, assouplir et maîtriser", ses promesses sont au moins aussi fourre-tout que les tweets de Valérie Trierweiller. Une sorte de couteau-suisse pour vos crinière en somme (l'huile Garnier bien sûr, pas Valérie hein!).

Côté formule, simplicité et efficacité avec de l'huile d'argan pour ses multiples bienfaits qu'on ne présente plus et de l'huile de camélia qui donne son parfum - avec également la fleur de cerisier et le lys blanc - à ce produit parfaitement lancé juste avant l'été et les vacances, c'est bien vu !


Mon pronostic de réussite ? 55%

Pas évident de se prononcer sur ce produit. D'un côté, je me dis que le prix risque de représenter un vrai frein par rapport à l'image traditionnelle de Garnier, et aussi que c'est une nouveauté qui arrive un peu tard par rapport aux boom des huiles. Le nom en plus accroit un peu plus encore cette impression de déjà vu (en écho aux huiles Prodigieuse, Sublime, Divine, Fantastique...). Mais en même temps, la concurrence sur ce marché n'est pas encore si terrible que cela sur ce marché, même si Elsève est aussi en train de lancer ses huiles. Du coup, il y a peut-être en grandes surfaces un potentiel de nouvelles clientes pas encore converties aux huiles capillaires et qui représentent peut-être un marché que je sous-estime. En clait, je ne sais pas trop !


EASY FAUX CILS BOURJOIS



Je me peut-être mais pour ma part, je n'ai pas souvenir d'avoir déjà croisé des faux-cils en grandes surfaces. Déjà qu'en parfumerie, on en rencontre pas tant que cela (chez Make For Ever, Shu Uemura... et c'est à peu près tout j'ai l'impression), autant dire que ce n'est pas ce qu'on croise les plus souvent chez Auchan ou Super U. Dans quelques jours, cela changera un peu car sont justement en train de débarquer les faux-cils de Bourjois. Un modèle unique et plutôt classique (pas de franges rouges façon Moulin Rouge, on reste sobre!) qu'on peut effectivement adopter pour une soirée. Comme je l'écrivais, il y a deux minutes, c'est lorsqu'une idée parait évidente qu'elle est bonne, et c'est là encore le cas. Comment, en un seul lancement, se donner une image plus pointue que Gemey, L'Oréal Paris et Rimmel réunis ? Simplement en sortant un produit d'apparence un peu technique et en le démocratisant dans une version petits prix.

Plus que petit prix même car à 6,95 euros la boîte de 8 mini-franges (4 pour chaque oeil), on a moins de scrupule quant on loupe son coup. La flaconette de colle comprise dans le pack permet normalement 40 applications, il y a donc de quoi s'y reprendre à plusieurs reprises si besoin. Evidemment, Bourjois promet qu'il sont faciles à poser, rapides à sécher, léger à porter et évidents à retirer (remarquez que cela aurait été plus étonnant qu'il dise tout l'inverse!). On verra bien dans quelques semaines les premiers feedback des consommatrices quant à la véracité de ces promesses mais ce qui est fort probable, c'est que pas mal de filles qui avaient peut-être envie d'essayer mais n'osaient pas franchir le pas ou ne trouvaient pas facilement de faux-cils abordables vont certainement vouloir essayer tout cela. Et peut-être se découvrir une nouvelle addiction !

Mon pronostic de réussite ? 60%

Je ne pense pas que Bourjois espère vendre des millions de ses faux-cils car cela reste malgré tout un produit assez niche. D'ailleurs, dans mes amies ne travaillant pas dans l'univers de la beauté, je crois qu'aucune n'en utilise, preuve qu'il y a encore pas mal de monde à convaincre à ce niveau là. Néanmoins, cela reste un très joli coup car cela donne un petit côté plus technique que d'habitude à Bourjois qui ronronnait un peu ces derniers temps. Dommage par contre de fonctionner par système de mini-franges surtout destinées au bord externe de l'oeil, cela aurait été bien d'avoir un modèle comme ça, et un autre pour la ligne de cils complète. Peut-être que cela viendra dans un second temps, à suivre...




Moyenne prix sur ces 4 produits : 7,88 euros, avouez que c'était dur de faire plus bas quand même ! Vous alors, qu'est ce que vous inspirent tous ces lancements ? Est-ce que vous avez repéré des choses susceptibles de vous plaire ou êtes vous au contraire totalement hermétique à tout cela ? Comment trouvez vous mes pronostics de réussite ? Vous êtes sur la même longueur d'ondes que moi ou auriez au contraire un peu tendance à les pondérer à la hausse ou à la baisse ? Sur le papier, le projet qui vous semble le plus porteur, lequel est-ce ? Les pousse mousse Ushuaïa comme moi ou bien plutôt un autre ? Bonne fin de semaine à tout le monde, et à très vite !

10 juin 2012

Plus fort que Guetta & Beckham, le David de mon shampoo ! (concours exclusif inside)


Ah, ah, vous aviez cru que c'est moi qui avait gagné l'EuroMillions et que je m'étais barré à l'autre bout du monde avec mes 150 millions d'euros ?! Pensez-vous, c'est pas mon genre. D'ailleurs, je crois qu'au contraire, si je raflais la mise  à la loterie, ce serait là le meilleur moyen d'être enfin plus régulier sur ce blog puisque je n'aurais alors plus que ça à faire de mes journées ! Mais comme je n'ai pas encore coché les cinq numéros gagnants, et bien je bosse comme tout le monde ! Et laissez moi vous dire que ce mois de juin est juste I.N.F.E.R.N.A.L, et je pèse mes mots. Pour vous raconter les coulisses du beau métier d'Attaché de Presse, les magazines travaillent toujours très en amont, les délais de bouclage d'un mensuel étant généralement de trois mois. En clair, en ce moment (enfin, c'est une façon de parler hein, car on est dimanche et qu'aujourd'hui c'est relâche) les journalistes de vos Biba, Cosmo, Prima, Avantages... sont en train de plancher sur les numéros de septembre, la période par excellence où les lancements se bousculent au portillon. Lancements qu'il faut bien préparer et qui engendrent donc un taf de fou jusqu'à début juillet (conférence de presse, tournée des rédactions, rédaction des dossiers de presse, portages des produits...). Mais bon, ne croyez surtout pas que me plaigne car bien au contraire, je m'éclate comme un dingue et cela d'autant plus que j'ai la chance d'avoir deux nouvelles marques à gérer et qui devraient à mon avis créer le buzz à la rentrée (et dont je vous reparlerai d'ailleurs très vite).


Cette longue introduction faite, j'enchaine avec le plus important. Car oui, j'ai été absent toute la semaine (et cela risque d'être un peu comme ça la semaine prochaine aussi) mais je reviens avec deux bonnes nouvelles. D'abord, j'ai trouvé le meilleur shampooing de ma vie, ce qui est déjà en soit un petit exploit ! Et en plus, parce qu'il n'y a pas de raisons qu'il n'y ai que moi qui en profite, j'ai négocié pour que vous ayez aussi la chance de le tester. Elle est pas belle la vie ! Vous avez une idée de la marque dont il est question ? Le titre vous donne un premier indice (et ne parlons même pas des photos que vous avez croisées avant d'arriver à ce point du billet!), à savoir qu'il s'agit d'un David, David Mallett pour être précis. Son nom ne vous dit probablement rien et pour tout vous dire, c'est assez normal car ce coiffeur ne sévit pas dans le salon Jean Louis David du quartier. Son salon à lui est bien plus smart, à l'image de l'impressionnante liste de stars déjà passées sous les ciseaux de cet expatrié australien. Jugez donc : Kate winslet, Andie MacDowell, Anna Mouglalis, Demi Moore, Diane Kruger, Eva Green, Isabelle Adjani, Kristin Scott Thomas, Liv Tyler, Marion Cotillard, Naomi Campbell, Penelope Cruz, Sharon Stone, Vahina Giocante... et encore, je ne suis pas exhaustif. Si un jour, vous décidez de faire craquer le PEL et l'assurance vie, sachez que le salon en question se trouve 14 rue Notre Dame des Victoires dans le 2ème et qu'il parait qu'on y trouve des coloristes et stylistes capillaires parmi les meilleurs de Paris.


Mais si vous tenez à votre maison au point de ne pas vouloir encore l'hypothéquer, il reste le plan B : la gamme de soins à domicile David Mallett. Bon, ne croyez pas non plus qu'il ne faudra pour cela ne vous acquitter que du prix d'un Ultra Doux ou d'un Elsève car le shampooing en question coûte quand même la bagatelle de 35 euros. J'imagine que vous avez déjà du le voir en presse car il fait un buzz du tonnerre depuis quelques temps. Il a même raflé un Grazia Beauty Award (alors que la marque n'est pas du tout annonceur en presse, ce qui veut dire que c'est un vrai coup de coeur de la rédaction). Lorsqu'on me l'a envoyé pour test, j'avoue qu'il a rejoint illico le rebord de ma baignoire. Depuis deux ans que je tiens ce blog, on ne peut pas dire que j'ai fais des découvertes renversantes au rayon capillaire. Lush, Cattier, Natura, Laetitia Tea Tree... je suis allé de déception en déception, à l'exception du shampoo en mousse de Privé Formule aux Herbes. Du coup, j'avais terriblement envie de voir si ce soin over luxe (vendu chez Colette entre autre) valait son prix et les honneurs qu'il récoltait dans les magazines.


Pour tout vous dire, au début, j'étais plutôt perplexe. Parce que perso, j'ai toujours du mal à me dire qu'un shampooing qui va rester moins de deux minutes sur mes tifs et que je vais rincer puisse avoir le moindre bénéfice sur l'hydratation de mes cheveux. Or, L'Hydratation, c'est toute la promesse de ce shampoo, même que c'est noté dessus comme le Port Salut ! Mais, même si ma tendance à la contradiction est grande, force est de constater que je n'ai jamais eu les cheveux aussi doux qu'avec ce truc ! A tel point que le soir, une fois que je suis passé par la douche et propre comme un sou neuf, je me surprends à me passer la main dans les cheveux tout seul comme un guedin ! Pourtant, la formule est finalement relativement simple avec assez peu de principes actifs (exception faite d'une huile de macadamia). N'empêche que, sur moi en tout cas, ça fonctionne. A tel point d'ailleurs qu'en plus d'être plus doux au toucher, mes cheveux sont plus brillants et un peu plus disciplinés aussi. Que demande le peuple...


En revanche, je vous préviens, si vous cherchez un shampooing très sensoriel, passez votre chemin car celui ci est minimaliste au possible de ce point de vue. Sa couleur ? Blanc, on ne peut plus classique, et surtout garantie sans le moindre colorant artificiel. Son parfum ? Très très léger, avec peut-être un soupçon d'amande (mais ça doit en fait être la noix de macadamia je pense) lorsqu'on colle vraiment son nez dedans. Là aussi, aucun parfum n'a été ajouté. Moi qui me lave les cheveux tous les jours, et parfois même deux fois par jour (je sais que ce n'est pas bien mais Paris + cire dans les cheveux, je n'ai pas vraiment le choix), je peux vous dire que j'apprécie de plus en plus ces shampooings qui excluent un peu le superflu. Niveau mousse, celui-ci... ne mousse pas ! Un peu comme les shampooing bio en somme. Perso, c'est le genre de choses qui me déstabilisait au début mais maintenant, j'aime cinquante mille fois plus ça que certains shampoos de grandes surfaces qui eux moussent plus encore qu'un bain Obao. Je répète quand même pour ceux qui en douteraient encore (mais je pense que le message commence à bien passer, surtout auprès des beauty addicts que nous sommes), la mousse n'est nullement un indicateur du degré de propreté que le shampooing procure. 


En clair, si je résume, ce shampooing :

1) est so smart 
2) nettoie parfaitement les cheveux et enlève les résidus de cire à merveille en fin de journée 
3) est doux et adapté à l'usage régulier que je veux en faire 
4) laisse les cheveux brillants et doux, sans les alourdir le moins du monde
5) assume son absence de parfum et de colorant pour ne convaincre en ne misant que sur son efficacité.

Bah vous voyez, ça parait élémentaire tout ça mais je crois que c'est la première fois que je tombe sur un shampooing qui réunit tous ces bons points. En clair Mister Mallett, vous rejoingnez Guetta et Beckham dans le cercle très fermé des "David excellant dans leur art" (bah oui, forcément assez fermé ce club puisque déjà, il faut s'appeler David pour l'intégrer, ce qui limite vite l'affaire!). Bonne nouvelle du dimanche, et comme je vous le disais un peu plus haut, l'un ou l'une d'entre vous va pouvoir vérifier à son tour tout le bien que je pense de ce produit. Et mieux encore car c'est un duo shampooing et après-shampooing que la marque propose de remporter en exclusivité sur notre Planète ! En clair, le ou la gagnant(e) va pouvoir grave se la raconter ! Pour tenter votre chance avant le 24 juin, rien de plus simple...


Peut-être que cela changera dans les mois ou années à venir, mais pour le moment, je pense que ce shampooing est le meilleur que je n'ai jamais eu l'occasion d'utiliser. Du coup, j'ai pour vous une petite question toute bête et vais vous demander quel est, vous, le meilleur shampooing que vous ayez eu la chance de rencontrer dans votre beauty addict de vie ? Qu'est ce qu'il avait de différent, le petit plus qui a fait que vous l'avez adoré plus que tous les autres ? Je vous laisse me confesser tout cela dans les commentaires et conclure par un petit "Maintenant, voyons si David Mallett est capable de faire mieux" pour valider votre participation ! Bonne chance à toutes et à tous mais attention je vous préviens : la vie capillaire de l'un d'entre vous va bientôt changer avec ce cadeau !

EDIT 5 AOUT 

Dans la famille "je prends 50 ans à faire un tirage au sort", je demande Teddy ? Bonne pioche ! Mais c'est bien connu, tout vient à point à qui sait attendre et je vais enfin dévoiler le nom de la veinarde (car oui, c'est une femme) qui va avoir l'occasion de tester prochainement ce duo so smart. Moi ça y est, depuis que j'ai mis en ligne ce billet, mon flacon est définitivement terminé et je suis passé maintenant à une référence de chez Redken dont je vous reparlerai certainement dans quelques mois. En attendant, je ne vais pas faire durer le suspense plus longtemps et félicite donc Tubéreuse qui est donc la grande gagnante sur ce coup ! Envoie moi vite tes coordonnées pour que l'on puisse t'envoyer ton colis... et je compte sur toi pour m'en donner des nouvelles !

5 juin 2012

La Power Plate tombe à plat


Bon, je ne viens pas avec des bonnes nouvelles aujourd'hui... Désolé d'avance d'en rajouter une couche Pampers dans un contexte où l'on ne parle que de crise et de récession mais il faut que vous le sachiez, la planète beauté n'est pas épargnée par la morosité économique qui fait depuis quelques mois le sel de notre journal de 20h (sûr que si Laurence Ferrari avait présenté le journal en soutien-gorge et en annonçant que des bonnes nouvelles, elle serait encore là à l'heure qu'il est). Et il se pourrait bien que la société Power Plate rejoigne l'impressionnant troupeau de celles qui s'apprêtent à annoncer des dépôts de bilan, des plans sociaux, des restructurations... Je le sais parce que je l'ai lu dans Capital ! Ah, ça vous en bouche un coin hein, que les beauty blogueurs lisent autre chose que Votre Beauté ou Allure ! Moi j'adore lire la presse éco (enfin, quand ça reste grand public bien sûr car les fusions acquisitions, ça me passionne moyen), ça doit sûrement être un reste de mes lointaines études en Économique & Social...

Bref, je disais donc que le magazine Capital annonce dans les pages de son dernier numéro, que je vous invite d'ailleurs à lire, que Power Plate rencontrait de grosses difficultés (chiffre d'affaires divisé par plus de 3, non communication des chiffres depuis deux ans et perte de 415 000 euros en 2010 sur le dernier exercice connu : en clair, c'est la merde pour eux). Une info qui ne m'a pas surpris outre mesure puisque je me disais justement il y a quelques temps qu'on n'entendait plus du tout parler de cette drôle de chose qui avait pourtant tellement fait le buzz à sa sortie. Car il faut se souvenir qu'il y a encore deux/trois à peine, c'était presque la folie autour de cette machine qui promettait grâce à sa plaque vibrante du renforcement musculaire en veux-tu en voilà. Dans tous les magazines on ne parlait que d'elle, c'était devenue la nouvelle coqueluche des sujets minceur... Comment du coup en quelques temps le succès a t'il pu foutre le camp aussi vite qu'il était arrivé ? Le magazine évoque plusieurs hypothèses plutôt bien vues je trouve...

Déjà, le prix de vente plus que rédhibitoire de la bécane en question. 2 400 euros le modèle d'entrée de gamme, clairement pas à la portée de toutes les bourses, cela va sans dire. Et encore, je ne vous parle pas des machines plus perfectionnées dont le prix de vente oscille (comme la plaque vibrante de Power Plate!) entre 5 000 et 9 000 et dont l'achat nécessite presque que l'on vende quelques organes (parait même que les agents du FBI planche sur l'hypothèse que l'autre détraqué de dépeceur canadien voulait en fait simplement récupérer des organes pour s'acheter un Power Plate My7 mais ils ne sont pas encore certains du mobile...).  Plus sérieusement, sont pas un peu fous les gens qui ont bossé sur le business plan de Power Plate et ont cru que des particuliers pourraient s'acheter ce genre de trucs ? C'était d'autant plus mal barré que très rapidement après le buzz autour du modèle originel, des - pâles - copies sont arrivées par dizaine en cassant les prix (j'ai checké hier sur Price Minister et en est trouvé plein entre 150 et 500 euros). Sans compter que la Wii Fit de Nintendo a cartonné sur la même période, cannibalisant déjà pas mal (et à bien moindre coût) le créneau du sport et du bien-être à domicile.

Toujours est-il que si les particuliers n'ont pas franchement adhéré à la Power Plate, Capital croit savoir que du côté des professionnels, le constat n'est guère plus reluisant. Les salles de sport et autres centres de bien-être par exemple ne sont pas autant ruées sur la bête qu'aux USA. Pas incompréhensible lorsqu'on sait que la machine à destination des pros coûte plus de 10 000 euros. Même si, sur le papier en tout cas, c'est assez rapidement rentabilisé à 30 euros environ la séance d'une demie-heure, il en est autrement dans les faits. Car comme le souligne Capital, 30 euros la séance hebdomadaire, cela fait quand même 120 euros sur un mois, soit plus cher qu'un abonnement à une salle de sport (et encore, à 120 euros, on commence à avoir une très bonne salle de sport). De quoi faire réfléchir à deux fois la clientèle... En revanche, et de manière plus surprenante, il semblerait que l'on ai retrouvé des Power Plate "dans des instituts de beauté, chez des kinés, et même chez des coiffeurs". Comprendra la logique qui pourra... Evidemment, ces machines n'ont pas toujours bien marché dans ces lieux auxquels elles n'étaient à la base pas destinées. Du coup, certains pros les ont remis sur le marché de la vente d'occasion... faisant connaissance à Power Plate qui devait alors composer avec ce marché parallèle. Comme j'ai coutume de dire : "quand ça veut pas, ça veut pas"... 

Du coup, la marque a alors réajusté son discours, quittant la simple promesse renforcement musculaire (pour rappel, les vibrations de la machine sont censées décupler l'effort et nous permettre d'obtenir en 20 minutes l'équivalent d'une heure et demie de sport classique) pour un discours plus axé sur la minceur. Sauf que personnellement, je n'ai jamais entendu quelqu'un me dire qu'il avait perdu du poids avec sa Power Plate... Alors depuis quelques mois, la nouvelle lubie de Power Plate serait de miser sur un développement en... maisons de retraite ! De pire en pire. Franchement, vous imaginez un instant Elisabeth II sur une Power Plate ?! En plus, avec toute les polémiques qu'il y avait eu sur le fait que la Power Plate abîmait les articulations, c'est à coup à aggraver les cas d'arthrose chez nos séniors cette connerie. En clair, pas de quoi améliorer à priori les comptes - dans le rouge, comme ceux de Johnny! - de Power Plate qui n'a pourtant pas encore dit son dernier mot.

Car il reste encore une - dernière ? - cartouche que la marque souhaite jouer : le lancement en ce moment même de son Power Bike. Comme vous pouvez le voir sur la photo juste en dessous, cela ressemble à un vélo d'appartement, mais ce n'est pas un vélo d'appartement. Enfin si, mais dans une version moderne et qui dispose, grande sa grande soeur de Power Plate, d'un système d'ocsillations. Ici, c'est le pédalier lui même qui vibre et permettrait ainsi de diviser par deux le temps de "pédalage" normal d'une séance de vélo (l'aquabiking est en train de devenir so 2010 sur ce coup!). Le truc a l'air plutôt sympa et original mais là encore, à 4 000 euros la machine, ce ne sera pas évident de rentrer dans tous les foyers. Ne reste donc plus qu'à souhaiter à la marque que les salles de sport et fitness se montrent réceptives et remplacent leur vieux vélos classique par celui ci... Affaire à suivre et promis, j'en toucherai deux mots si je croise François Hollande à l'occasion car il y a peut-être des subventions pour les entreprises de la Planète Beauté en difficulté.

Qu'est ce que vous inspire justement ce petit passage à vide de Power Plate ? Est-ce que cela vous surprend parce que vous imaginiez au contraire que la marque rencontrait un grand succès ou au contraire, n'êtes vous pas si surpris que ça ? Vous personnellement, vous avez déjà eu l'occasion de faire une séance de Power Plate ? Si oui, et par simple curiosité, dans quel contexte était-ce ? Qu'est ce que vous avez pensé de la machine, de ses résultats... ? Est-ce que peut-être certain(e)s d'entre vous ont acheté un autre modèle de machine vibrante à moindre coût pour chez eux ? Est-ce qu'on l'utilise vraiment ou bien sera reste t'il rapidement à prendre la poussière ? Par curiosité, si la machine avait été beaucoup moins chère (si ce qui aurait été possible car Capital explique que Power Plate réalise des marges à près de 70%), est ce quelque chose qui vous aurait peut-être tenté ? 

3 juin 2012

Klorane VS Talika : la fin justifie t'elle les moyens ?



Allez, je commence ce billet par le plus important en souhaitant une très bonne fête à toutes les mamans de la Planète-Beauté, j'espère que vous avez allez être gâtées comme il se doit en dessins, colliers de pâtes... et autres cadeaux inoubliables ! Chose promise, chose due, c'est aujourd'hui le comeback de la rubrique "La fin justifie les moyens", et comme elle n'est pas revenue depuis le 13 novembre 2011, je pense qu'un petit rappel de son principe ne sera pas inutile. L'idée est simple : je mets à l'épreuve deux produits, similaires sur le papier, mais dont le prix de vente peut varier du simple au double, au triple, voire même au quadruple. Est-ce que le prix plus élevé est justifié par une meilleure efficacité ? La dernière fois, le masque guimauve Kenzoki l'avait en effet remporté contre celui de Belle à Croquer qui n'avait pas non plus démérité. Pour ce second item, c'est de patchs pour les yeux dont il va être question. Et sur le ring ce dimanche, c'est un combat de titans qui se dessine entre les Patch Eye Therapy Talika (46 euros les 6 paires) et les Patch Lissants Défatigants au Bleuet Klorane (14 euros les 7 pièces). A votre avis, lequel a tiré son épingle du jeu ? Allez, je vous le dis sans plus attendre...


Des patchs pour les yeux, cela faisait un moment que je voulais en essayer. Moi qui ne suis pas très assidu (c'est même le moins qu'on puisse dire !) en terme de soin contour des yeux me disait que ce genre de produits, qu'on imagine forcément très concentré en actifs et à utiliser une fois ou deux par semaine était finalement plus adapté à mon cas. Et si Klorane conseille de les laisser poser 20 minutes et Talika 30 minutes, j'ai même poussé le sérieux en les gardant à plusieurs reprises toute la nuit (je vous laisse imaginer le look d'ahuri que cela me donnait!), avec le fol espoir de me retrouver au petit matin le regard reposé d'une personne qui aurait dormi 12 heures. J'ai commencé ce "battle test" avec les patchs de Talika. Première surprise en ouvrant la boîte : une petite boîte métallique au design si futuriste qu'on la croirait venue d'une planète encore inconnue. En lisant plus en détails la notice, je découvre qu'elle sert en fait à abriter les patchs car chacun d'entre eux est en fait réutilisable jusqu'à 4 fois. Bon, perso je ne suis pas fan du concept car une fois que le truc est posé sur la peau (et même si celle-ci est évidemment propre à ce moment là), je n'ai pas forcément envie de la laisser dans son boîtier avant de la remettre la semaine d'après. Je l'ai néanmoins fait (conscience bloguesque oblige...) et j'avoue que j'ai été surpris que les patchs restent toujours aussi adhérents jour après jour. D'une manière générale de toute façon, j'ai trouvé les patchs Talika plus qualitatifs, plus adhérents, plus moelleux que ceux de Klorane.


En revanche, côté efficacité, je n'ai pas été spécialement bluffé. Lorsque je lis "résultat spectaculaire" sur la boîte, j'avoue que pour ma part, ce n'est pas ce que les mots qui me seraient venu en premier à l'esprit. Peut-être ne suis je pas me meilleur client pour  ce genre de soins (pas encore de rides et des poches et cernes qui certes sont présents, mais restent néanmoins assez légers) mais toujours est-il que je n'ai constaté d'effet "whaooouh" sur aucun de ces points. Mon regard n'était ni spécialement défatigué, ni spécialement défroissé. J'ai même, pour en être totalement certain, poussé le vice jusqu'à utiliser un seul patch pour pouvoir comparer un oeil traité et un autre non traité. Au petit matin face au miroir, pas évident de constater une différence notable... Tout n'est pas négatif pour autant car s'il n'y a pas sur moi d'amélioration notable sur cernes & poches, je trouve en revanche que c'est un produit intéressant pour l'aspect hydratation. Moi qui ai tendance à avoir le contour de l'oeil manquant d'eau et de gras, j'ai trouvé que cela atténuait un peu ce problème. Un bon point probablement à créditer sur la richesse de ces patchs en huiles végétales et au karité aux propriétés nourrissantes. Tiens d'ailleurs, à propos de formule, vous savez que sur cette rubrique, j'ai la chance d'avoir un chroniqueur en la personne du maître décortiqueur de formule INCI, le seul et unique Julien qui vous a préparé une petite vidéo pour voir un peu ce que cachait les étiquettes de ces deux produits. Je vous laisse la découvrir en 4 minutes chrono avant de vous parler des patchs Klorane...



C'est bon, vous êtes incollable sur les formules INCI ?! Donc je passe au cas Klorane même si ne sait pas vraiment par où commencer... Car là aussi je suis bien embêté et autant vous le dire sans faux suspense : je n'ai pas constaté grand effet avec ces patchs non plus. Décidément, c'est pas de bol sur ce coup ! S'ils sont assez agréables à utiliser (surtout lorsqu'on les garde au réfrigérateur pour doper leur fraîcheur à l'application, ce qui était plutôt très agréable ces derniers jours de grosse chaleur), il ne m'ont en revanche pas vraiment convaincu sur le fond. Ni spécialement hydratants, ni spécialement défatiguants, ils n'ont fondamentalement pas changé grand chose au niveau de mon contour de l'oeil. Bon, à 2 euros le sachet de deux patchs, je n'en attendais pas spécialement une action incroyable mais là, c'est quand même très léger. Pourtant, je crois savoir que c'est un produit qui existe depuis un paquet d'années et qu'il remporte même un joli succès... Mais bon, les goûts et les couleurs en matière de beauté, ça ne discute pas. D'ailleurs, comme je ne voyais sur moi peu d'effets avec ces patchs Klorane et Talika, je me suis dit que j'allais mettre mes amis à contribution...


Du coup, avant-hier soir, j'ai profité d'une soirée avec mes Malins d'amis pour mettre ces patchs à l'épreuve. Car de bon repas (hum, les burgers à l'italienne d'Ingrid!) en activités hautement intellectuelles (le jeu de société Times Up, que je vous conseille et avec lequel on s'est tapé de gros délires!), il était quand même 6h quand nous avons décidé qu'il serait peut-être bon d'aller dormir un peu ! Sachant que le lendemain matin, nous ne pouvions pas dormir trop tard, j'avais prévu le coup en apportant un sachet de patchs Klorane et un autre de Talika. Comme nous étions 4, chacun avait juste de quoi traiter un oeil avec l'un des deux patchs. Au lendemain matin, nous avons donc pu constater chacun le résultat avec un oeil patché et un autre non patché. Et nous en sommes arrivé à l'unanimité à la même conclusion : bof, bof, ces patchs ne servent pas à grand chose pour sauver les apparences les lendemains de grosses soirées ! Un constat aussi vrai qu'il s'agisse de ceux de Talika ou de Klorane...


Conclusion de l'histoire ? Même si je ne suis pas certain que cela existe dans un match de boxe, je crois qu'on va dire que les deux concurrents sont ici ex-aequo. Impossible de dire qu'un des deux s'est vraiment démarqué et j'avoue être un peu déçu sur ce coup. Précisons quand même que si l'on part sur le fait de réutiliser les patchs Talika quatre fois chacun comme conseillé par la marque, cela relativise grandement leur prix puisqu'il deviennent alors... moins chers que les Klorane ! Comme quoi, comme lorsqu'on va faire les courses alimentaires, il est bon de prendre tous les paramètres en compte pour pouvoir comparer les choses. Est-ce que certain(e)s parmi vous ont déjà testé eu l'occasion de tester l'un de ces produits ? Si oui, avez-vous eu la chance de constater plus d'effet que moi ? D'une manière générale, les patchs contour des yeux, c'est quelque chose en quoi vous croyez ou au contraire, pensez que ce sont des choses souvent déceptives et plus gadget qu'autre chose ? Pour ma part, je ne compte pas m'arrêter là en la matière et reste persuadé qu'il doit bien exister quelque part sur la Planète-Beauté des patchs qui nous font vraiment le regard frais. Si d'ailleurs vous avez des suggestions en la matière, je suis preneur ?! Bon dimanche à vous et à demain pour parler, sauf si je change d'avis d'ici là, d'un gros flop beauté !


1 juin 2012

Make-up : Givenchy et YSL préparent du lourd pour cet été...


Bon, maintenant que nous sommes officiellement en juin (au secours, le mois s'annonce du genre très chargé, je pense que ça va être assez violent comme rythme!), on va pouvoir commencer à s'intéresser à ce qui va faire le buzz sur la beauty planet cet été. Et aujourd'hui au programme, deux produits qui seront respectivement lancés le 2 juillet et le 20 août, j'ai nommé le Mascara Noir Couture Givenchy et le Teint Touche Eclat Yves Saint Laurent. Deux produits que j'ai pour ma part pu découvrir il y a quelques jours et dont je suis à peu près certain qu'il vont faire un joli buzz. Je vous explique tout de suite pourquoi...


LE CAS GIVENCHY


Givenchy pour les mascaras un peu OVNI sur les bords, c'est un peu devenu la référence. Comme Mousline pour la purée en fait ! Avec son mascara boule Phenom'Eyes, la marque avait réussi un bel exploit en "révolutionnant" un geste de beauté qu'on croyait immuable. Carton au rendez-vous et ce n'est d'ailleurs pas pour rien que tant de marques se sont engouffrées dans la brèche en copiant plus ou moins subtilement l'objet tant convoité. La marque au prisme avait bien failli remettre ça il y a quelques mois avec son mascara Démesure, que j'avais d'ailleurs pu vous préparer en exclu mondiale dans CE BILLET. Sauf que là, gros loupé avec un souci technique de dernière minute qui avait grandement retardé la sortie du produit, alors même qu'on l'avait vu en publicité et dans les pages beauté des magazines. Du coup, la mayonnaise n'a pas vraiment pris sur cette référence, mettant donc grandement la pression sur celle qui doit maintenant prendre la relève...


Il y a quelques semaines, la belle, la douce, l'intelligente, la subtile, l'élégante, l'incroyable Sophie de (de)maquillages demandait dans cet article s'il était encore possible d'innover sur le créneau des mascaras ? Vaste question car c'est vrai qu'après les modèles double embouts, les vibrants, les mascaras soins, les boules... on a un peu l'impression d'avoir fait le tour de la question et on se résigne à penser qu'on ne peut finalement plus vraiment réinventer à l'infini le geste mascara. Et bien il faut croire que Nicolas Degennes, le make-up artist Givenchy, n'était pas forcément de cet avis puisque son nouveau mascara Noir Couture ne ressemble à aucun autre. Lorsque je l'ai découvert, j'ai tout de suite eu l'impression que c'était un peu comme si 3 boules Phenom'eyes avait été collées les unes aux autres. 



Bien vu au fond car du coup, cela ressemble davantage à une brosse de mascara "classique" (ce qui permet peut-être de séduite celles qui redoutaient de ne pas réussir à manier la boule seule) mais en même temps, on peut toujours gainer les cils du bords de l'oeil avec la boule de l'extrémité qui reste fidèle à l'esprit initial du Phenom'Eyes. Etoffer les cils, les recourber, les allonger... la promesse de ce mascara tri-sphères est on ne peut plus simple : il doit être capable de tout faire et de devenir le préféré de ces dames. Pour ça, Givenchy a aussi soigné le côté soin de la chose en y ajoutant son désormais célèbre complexe Lash Booster pour revitaliser et fortifier les cils. Précisons aussi que ce mascara est - à mon sens en tour cas - bien plus esthétique visuellement que ses deux aînés Phenom'Eyes et Démesure. Plus élancé, plus chic, plus subtil, il se veut clairement en accord avec l'esprit couture de Givenchy. Et preuve que la marque y croit dur comme fer, elle a même prévu - et ce sera une première - un spot TV pour soutenir Noir Couture. C'est évidemment Liv Tyler qui s'y collera, dans une ambiance très particulière pour un spot make-up et qui changera des traditionnelles pubs de mascara où l'on a juste le droit à des zooms interminables sur des faux cils de 5 centimètres ! Enfin, dernier élément qui me fait dire que le succès peut-être au rendez-vous, l'exclusivité qui liait le maquillage Givenchy et Sephora touche à sa fin et du coup, la marque risque de devenir bien plus facilement accessible dans un avenir proche. Affaire à suivre donc... 


LE CAS YSL


Je ne sais pas vous mais pour ma part, lorsqu'on me présente un projet et que je me dis "Mais c'est bien sûr, pourquoi n'y a t on jamais pensé avant", je me dis que c'est très bon signe quant à la réussite de ce dernier. Et bien c'est exactement ce qui c'est passé lorsque j'ai découvert il y a quelques semaines sur le site du WWD que Yves Saint Laurent allait lancer un fond de teint inspiré de son mythique stylo Touche Eclat. Une info qui résonne d'ailleurs encore plus particulièrement en 2012 puisque c'est cette année qu'Yves Saint Laurent célèbre les 20 printemps de son mythique, de son incontournable, de son irremplaçable stylo enlumineur, dont il se vend un exemplaire toutes les 10 secondes, excusez du peu! C'est clairement là une idée en or massif car Touche Eclat est une licence en béton armé, une sorte de franchise rêvée pour un produit de maquillage, et tout particulièrement un fond de teint où la plupart des femmes recherchent justement de l'éclat. 


Mais attention, la pression est 20 fois plus grande lorsqu'on sort un produit qui porte le nom d'un produit que tant de gens adorent. Il ne faut alors pas se louper et mettre les bouchées doubles dans la recherche / développement ! C'est visiblement ce qu'a fait YSL sur ce coup en remplaçant totalement les poudres opacifiantes que l'on trouve généralement dans les fonds de teint (et qui assurent en partie la réflexion de la lumière) par un gel flouteur aussi exclusif que translucide et qui promet de lisser les imperfections sans créer le moindre effet masque sur le visage. Exit aussi les nacres qui sont ici remplacées par une nouvelle génération de pigments dorés qui, exactement sur le même principe que le Touche Eclat, ont la délicate mission d'éclairer les zones d'ombres et de rehausser les reliefs. C'est d'ailleurs assez rigolo car on est un peu dérouté lorsqu'on découvre le produit qui est effectivement très très très doré (mais qui à l'application n'est pas du tout irisé ou nacré mais au contraire très naturel).  

Texture sensorielle et évanescente pour obtenir un glow naturel au possible, parfum extrêmement agréable et frais pour que l'application soit un vrai moment de plaisir,  belle palette de couleurs avec pas moins de 22 teintes adaptées aux carnations beiges, beiges rosés et beiges dorés, et cela de la tonalité la plus claire à la plus foncée... le Teint Touche Eclat (qui remplacera à terme la gamme Teint Radiance) a clairement des arguments à faire valoir. A mon avis, pas mal de beauty addicts vont l'adopter comme fond de teint de la rentrée. Même moi qui n'ai jamais mis de fond de teint de ma vie vais sûrement l'essayer, c'est dire si son pouvoir d'attraction est sans limite ! Sûrement la magie du Touche Eclat ! 

Voila, vous êtes au courant de tout maintenant ! Qu'est ce que ces nouveautés vous inspirent ? Vous en aviez entendu parler ou pas encore ? Le mascara Givenchy, c'est quelque chose qui sur le papier pourrait vous plaire ? Vous faisiez partie de celles qui avaient cédé au Phenom'eyes ou au contraire étiez plutôt réfractaire à la forme boule pour un mascara ? Est-ce que celui a une chance de vous séduire ? Et concernant le fond de teint Touche Eclat, est-ce que comme moi vous trouvez que c'est une bonne idée (au moins stratégiquement parlant) de faire de Touche Eclat la licence pour une nouvelle offre teint ? Est-ce que le fait qu'il s'appuie sur un produit connu et qui a déja fait ses preuves aurait plutôt tendance à vous rassurer quant à son sérieux, ou au contraire craignez vous la déception en comparaison avec un produit déjà mythique ? Entre le mascara Givenchy et le fond de teint YSL, sur quelle nouveauté parieriez vous un beau succès ? Je vous souhaite bon courage pour la dernière ligne droite avant le week-end et vous retrouve très vite pour parler patchs pour le contour des yeux !

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