Cé, cé, cé, cérumen !!!

Vous allez dire que j'ai le chic pour trouver des trucs un peu dingues mais je vous jure que je n'en fais pas exprès. Je crois qu'en fait, c'est le monde dans lequel nous vivons qui est tellement crazy que du coup, j'ai sans cesse l'impression de tomber sur des choses un peu étranges. Après le déodorant pour pénis de la semaine dernière (ICI si vous avez loupé ce bon moment), j'aimerais aujourd'hui vous parler du... nettoyage des oreilles ! Oui, il n'y a pas à dire, j'ai décidé de finir d'achever le peu de glamour et d'élégance qu'il pouvait rester à cette Planète... Non mais en même temps, quoi de plus naturel que de se laver les oreilles, c'est quand même un geste d'hygiène élémentaire, non ?

Enfin, en tout cas, ça devrait l'être même si j'imagine que tout le monde ne le fait pas aussi régulièrement qu'il ne le faut (non, non, n'insistez pas, je ne citerai personne!). Personnellement - voilà que je vous raconte mes histoires de cérumen, on aura franchement tout vu! -, c'est typiquement le truc qui me gonfle par excellence. J'ai toujours peur de trop appuyer sur le cotion-tige et de me faire super mal (j'imagine que c'est aussi le genre de mésaventures qui vous arrive de temps à temps, le truc hyper douloureux par excellence). En bref, je ne peux pas dire que je prenne un plaisir particulier à me curer les oreilles.


Cette précision peut vous sembler un peu étrange mais je tiens à la faire depuis que j'ai découvert hier qu'en Chine, on pouvait payer pour se faire offrir cette "prestation" ! Oui, oui, vous avez bien lu, c'est un moment de bien-être que l'on peut s'offrir, moyennant environ 25€ pour une séance d'une demie-heure, au même titre qu'un massage ou un soin du visage. Cela se passe d'ailleurs dans des endroits spécifiquement dédiés à cette pratique, des sortes d'instituts auriculaires. Là, le protocole est toujours le même : le "patient" entre, il s'allonge sur une sorte de tatami, pose sa tête sur les genoux de la personne qualifiée pour délivrer ce travail (qui nécessite une formation spécifique d'une petite semaine seulement). Et là, cette dernière va choisir parmi les différents instruments à sa disposition le plus adapté à l'oreille dont elle doit s'occuper. Totalement dingue, vous ne trouvez pas ? Je ne sais pas pour vous mais perso, j'ai du mal à imaginer que c'est le genre de choses dans lequel je pourrais éprouver la moindre sensation de relaxation.



Petite précision importante, il semblerait que 95% des clients soient des hommes, qui trouveraient dans cette pratique un réconfort évoquant leur plus tendre enfance et la période bénie où c'est leur maman qui s'occupait de leur hygiène auriculaire. D'autres vont un peu plus loin en évoquant plutôt toute la connotation sexuelle que l'on peut voir ici, l'oreille étant, comme chacun sait, une zone particulièrement érogène (pas chez moi en tout cas!). C'est vrai que si l'on prend en compte les tenues façon geisha des esthéticiennes et le fait que le Client puisse choisir la sienne sur photo, on peut aussi penser qu'il y a un truc limite malsain là-dedans. Enfin bref, tout ça pour dire que si jamais vous cherchez une idée de business à développer en France, je viens de vous en livrer un sur un plateau. Bon après, je ne garantis pas que cela se développe aussi bien qu'en Chine mais bon, qui ne tente n'a rien ! Franchement, vous vous verriez vous, payer 25€ pour vous faire nettoyer les oreilles ? C'est quelque chose dans lequel vous pourriez vous relaxer vous ? Pour ou contre le nettoyage des oreilles comme pratique bien-être, le débat est ouvert !

PS : je crois que le titre de ce billet est l'un des jeux de mots les plus catastrophiques que j'ai eu l'occasion de faire en un an et demi de blogging mais que voulez-vous, j'adore les jeux de mots pourris, qui me le rendent bien d'ailleurs ! Bon, pour comprendre le pourquoi de ce "Cé, cé, cé, cérumen", il convient tout de même d'avoir une solide culture musicale. Alors au cas où vous n'auriez pas capté la subtile référence, je vous fais cadeau de cette vidéo ! Et on reprend tous en coeur "Cé, cé, cé, cérumen"...