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27 août 2012

Angel, un parfum né sous une bonne étoile


 

Tout le monde a passé un bon week-end ? Prêt(e)s pour affronter la dernière semaine de semi-calme avant le terrible retour des aoûtiens ?! De mon côté, j'ai profité hier d'une journée tranquille chez moi (le truc qui doit m'arriver une fois par trimestre!) pour faire un grand rangement dans mon appart. Cuisine, salon, salle de bains, chambre... tout y est passé jusqu'à mon bureau où commençait à s'accumuler une montagne de papiers. Entre ma petite paperasse administrative (parfois, je me dis que j'aurais vraiment besoin d'une secrétaire perso pour régler mes histoires de charges, de mutuelles, d'impôts...), les dizaines et dizaines de magazines que je garde car je veux relire/découper certaines choses qui m'intéressent et toutes mes notes de beauty bloggueur, il y avait là un sacré bordel. Mais cela valait le coup de s'y atteler car je suis retombé sur plein de trucs que j'avais mis de côté pour des billets que je voulais vous préparer. Parmi elles, un post-it qui semblait avoir pas mal voyagé (lui, il a du passer toute une journée dans la poche de mon jean) et sur lequel j'avais écris avec mon écriture dégueulasse digne d'un élève de maternelle seconde section : 20 ans Angel. Rien à voir avec le spin-off de Buffy contre les vampires, vous vous en doutez bien, mais plutôt avec un parfum que vous connaissez toutes et tous, celui de Thierry Mugler. Un anniversaire idéal et qui mérite qu'on fête ces deux décennies dans ma petite rubrique sur les produits cultes de la Planète-Beauté !


Ah, Angel, il y a tellement de choses à dire à son sujet que je ne sais même pas par où commencer... Je suis sûr que vous êtes nombreux/ses derrière votre écran à avoir une histoire particulière avec cette mythique fragrance. Moi, il me fait clairement penser à ma Maman dont c'est le parfum chéri, celui qu'elle porte pour les occasions particulières (oui, ma mère est du genre à réserver tel parfum à telle sortie, tel autre pour une autre activité... alors que moi, je n'en ai qu'un seul que je porte en toutes circonstances). J'ai aussi des tantes et des amies qui ne jurent que par l'étoile bleue de Mugler, au moins 5 ou 6 si je ne m'abuse. Bon, personnellement, je suis bien obligé que je ne suis pas un grand fan d'Angel que je trouve trop entêtant, mais force est de reconnaitre que j'ai l'air d'être l'un des seuls à y être insensible. En effet, depuis sa naissance en 1992, il n'a presque jamais (voire même jamais il me semble) quitté le podium des parfums les plus vendus de France où il talonne Dior J'adore et le Chanel 5. Excusez du peu ! En même temps, il n'y a qu'à prendre le métro pour prendre conscience de son succès car Angel fait partie des jus que l'on croise souvent dans la rue !


Ce qui est amusant dans ce succès, c'est que ce parfum s'est imposé comme un incontournable alors que sur le papier, cela ne semblait pourtant pas gagné pour lui. Déjà, remettons nous dans le contexte de l'époque en se remémorant que c'était alors la toute première création de Thierry Mugler. Le grand couturier avait été approché deux ans plus tôt par le groupe Clarins qui voulait ajouter à son portefeuille une licence "couture". Au début des 90's, Mugler fait partie des noms les plus influents de la planet fashion... mais n'évoque alors strictement rien en matière de parfum. Dès le départ de l'aventure, Mugler soumet un projet aux équipes Clarins mais ce dernier est rapidement botté en touche, pour repartir sur une nouvelle base plus en accord avec l'univers Mugler. En guise de brief, Mugler aiguille le nez Olivier Cresp en lui parlant de ses souvenirs d'enfance. Des souvenirs très sucrés puisqu'il y était question du doux parfum des goûters que lui préparait sa grand-mère.


Du chocolat, du caramel, de la praline, de la vanille, de la barbe à papa... pas étonnant me direz-vous que l'on chope du diabète rien qu'en sniffant Angel ! Mais attention, car derrière cette apparence très légère et gourmande, Angel est une création on ne peut plus complexe car Mugler ne voulait aucune notes fleuries dans son parfum. Un casse-tête de dingue lorsqu'on sait qu'on en trouve toujours (et souvent plusieurs) dans tous les jus féminins. Cette pyramide olfactive totalement hybride (et dont tout le monde s'accorde à dire qu'elle n'aurait sûrement jamais été lancée si elle avait fait l'objet d'un "sniff test" auprès d'un panel de consommatrices comme c'est le cas aujourd'hui) aura nécessité par moins de 2 ans de dur labeur et 608 essais du parfumeur Olivier Cresp avant de répondre totalement aux exigences du couturier. Angel ne ressemble à aucun autre, et c'est sans doute pour cela qu'il plaira tant. Overdosé en patchouli (30%), il séduit autant qu'il énerve. C'est un parfum qui divise, on l'aime ou on le déteste mais on y reste rarement indifférent. A sa sortie, l'OVNI Angel inaugurera même une nouvelle famille de parfum : les orientaux gourmands. Ouvrant au passage la voie à d'autres créations du même acabit, comme le parfum de Lolita Lempicka par exemple...



Alors que la création du parfum en lui-même avait déjà été un défi à part entière, Mugler n'en avait pas fini pour autant... Vint alors la seconde étape de la création, au moins aussi épique que la première : Thierry Mugler voulait que son parfum ait une forme d'étoile. Un point non négociable pour l'ancien danseur étoile qu'il était (il me semble même qu'il a des étoiles en tatouage) mais qui allait représenter un casse-tête de folie pour tous les fournisseurs de flacons. Un à un, ces derniers baissaient les bras devant un problème qui leur paraissait insoluble : comment faire en sorte que le parfum n'ait pas la fâcheuse tendance à filer dans toutes les branches de l'étoile et que le flacon finisse par ne plus "pschitter" convenablement ? Tout en faisant néanmoins en sorte que le parfim se répartisse uniformément dans chacune des branches de l'étoile ? Une prise de tête à côté de laquelle trois heures devant "Des chiffres et des lettres" ressemblerait presque au paradis. C'est finalement en développant un procédé inédit qu'un prestataire (les Verreries Brosse pour ne pas les nommer) arrivera à résoudre l'énigme. Mais au final, sa forme originale n'est même pas le point le plus différenciant du flacon d'Angel qui se distingue par une autre de ses caractéristiques : il est rechargeable.


Enfin, ressourçable plutôt comme l'explique la marque. J'imagine que vous avez déjà toutes et tous vu un jour ou l'autre une "fontaine" de parfums Angel dans une parfumerie. Vous y venez avec votre flacon vide que l'on vous remplit pour un nouveau tour. Ecologique et économique, le concept a été depuis repris par d'autres marques (Kenzo par exemple) mais jamais avec le même succès que Mugler chez qui il représente aujourd'hui plus de 40% des ventes. Encore une fois, Mugler était un visionnaire, en avance sur son époque. Un jus impossible à créer sur le papier, un flacon qui en a fait craquer nerveusement plus d'un... mais ce n'était pas encore fini ! Dernière exigence de Mugler : son parfum devait être bleu glacier. Pas le flacon attention, mais bel et bien le parfum en lui-même. Si aujourd'hui les techniques se sont nettement perfectionnées (le parfum de Lady GaGa sera d'ailleurs noir si je ne me trompe pas), c'était une autre paire de manches en 1992 où l'on ne savait pas encore très bien réaliser ce genre de choses sans faire virer la formule ou prendre le risque que la couleur tourne et devienne verdâtre au fil des mois. Là aussi, à force de patience et d'acharnement, les équipes Clarins/Mugler ont finalement atteint leur but.


Après tant de challenges relevés, l'étoile pouvait alors rejoindre les parfumeries du monde entier. Il ne restait alors qu'à choisir celle qui aurait la lourde tache de l'incarner dans les campagnes publicitaires. Savez-vous qui a eu en premier cet honneur ? Cocorico, c'était une française ! Estelle Lefébure - Hallyday à l'époque - pour ne pas la nommer. Tenant un drapeau étoilé sur la corniche d'un gratte-ciel, on était alors assez loin de l'univers mystico-spatial qui devint celui d'Angel quelques années plus tard. Viendront ensuite d'autres égéries à l'instar de Jerry Hall (Mme Mick Jagger) ou de l'actice Naomi Watts. Des noms qui font que dans mon esprit, l'égérie Angel ne peut qu'être blonde. Du coup, je n'arrive pas à me faire à l'idée que depuis l'année dernière, c'est la caliente Eva Mendes qui est dorénavant l'ambassadrice de cette shining star. C'est donc probablement à elle que reviendra la lourde tâche de souffler en octobre prochain les 20 bougies d'Angel, le temps de l'édition limitée Precious Star que la marque a habillé de millions de paillettes. Une étoile tout sauf filante que je pourrais peut-être glisser au pied du sapin de Noël de ma Maman !


Voilà, je crois que je vous ai tout raconté ! Vous connaissiez un peu l'histoire d'Angel ou pas très bien ? Ce qui est sûr, c'est que c'est un succès comme on n'en voit pas tous les jours en matière de parfums, du genre qui doit faire baver d'envie toutes les fragrances qui se lancent aujourd'hui. Est-ce qu'il y a parmi les habitantes de cette Planète des adeptes d'Angel ? Faites-vous partie de celles et ceux qui le trouvaient à tomber ou bien y êtes vous totalement hermétique voire même plutôt réfractaire ? Avez-vous comme moi des Angel's addict dans votre entourage ? Quelle égérie incarnait selon vous le mieux la fragrance ? J'espère en tout cas que vous penserez maintenant à moi à chaque fois que vous croiserez cet Angel quelque part !

22 août 2012

Justin Bieber, n'insiste pas, cette crème n'est pas pour toi (concours inside)


Je ne sais pas vous mais moi, je sens comme un parfum de rentrée dans l'air. Le métro qui commence à se remplir à nouveau et plus seulement de touristes, les mails et les appels au bureau qui retrouvent doucement mais sûrement un rythme normal, les fournitures scolaires dans les rayons... on comprend bien qu'il va être temps de reprendre le chemin du boulot. Ou de l'école pour les plus jeunes habitant(e)s de cette Planète. Une petite pensée pour eux d'ailleurs car oui, je sais que pas mal d'étudiants me lisent, même parfois depuis leur smartphone en cours ! Au secours, je participe à ma petite échelle à l'échec scolaire d'une génération qui finira plus incollable sur les rouges à lèvres que sur les théories de Keynes ou Freud (ce qui leur servira peut-être plus dans la vie pratique me direz-vous) ! Du coup, ce billet du jour en honneur de mes plus jeunes lecteurs/lectrices car nous allons parler... soins des adolescentes. Si cela ne vous concerne pas directement, restez quand même car ça vous rappellera des souvenirs ! J'ai soudain moi-même en écrivant ces lignes un gros flashback et me remémore mon petit flacon de Biactol, qui laissez moi vous le dire n'a clairement jamais marché sur moi (bon, en même temps, je n'ai jamais été trop victime des boutons donc bon, je ne me plains pas trop non plus).


Toujours est-il que je me revois encore dans les rayons du magasin, glissant discrètement un tube de Biactol au fond du Caddie de ma mère. Avant ça, j'avais comparé un peu les autres références de ce qui faisait office de rayon peaux jeunes où devaient se battre 4 marques en tout et pour tout. Du Nivéa Young (qui n'existe plus si je ne m'abuse), du Garnier et du Neutrogena. Pas de quoi s'extasier en somme... Les ados d'aujourd'hui sont quand même vachement mieux lotis, et j'en apporte aujourd'hui la preuve. Déjà, les marques de pharmacies s'adressent de plus en plus souvent à eux (Cleanance chez Av§ne, Rogé Cavaillès...). Mais surtout, il voient régulièrement débouler à droite à gauche des projets dont les packagings sont aussi sympas que les textures et parfums sont soignés. Je pense en disant cela à des choses comme Formula 10.0.6 (qu'on ne trouve désormais plus chez Sephora mais chez Parashop et Beauty Monop) ou encore Benta Berry que je vous avais présenté ICI. Et bien figurez-vous qu'une nouvelle marque va venir apporter sa pierre à l'édifice dans quelques semaines. Son nom : Lady Green.


 "Lady Green", ou comment résumer en seulement deux mots tout la genèse d'une marque... et mettre en avant ce qui fait sa différence face à tous les acteurs du marché. "Lady" d'abord, pour faire comprendre aux demoiselles que ces produits leur sont entièrement et spécifiquement dédiés. Tant pis pour nous les mecs (oui, oui, même toi Justin, sauf si tu te fais opérer pour te faire appeler Justine!), on y touchera pas pour cette fois. Ce petit détail qui semble anecdotique fait à mon avis toute la différence, parce qu'il a permis à Virginie Vinet, la créatrice de Lady Green, d'imaginer un projet 100% girly. Il n'y a qu'à voir les packagings à dominante de rose et parsemés de fleurs pour s'en convaincre. Un univers résolument féminin, teenage et enjoué qui rompt littéralement avec les codes du soin des peaux jeunes. Mais ce n'est pas vraiment le plus important car ce qu'il y a de plus féminin encore chez Lady Green, ce sont les formules et les parfums fleuris et sucrés à souhait. Un parti-pris qu'il est clairement impossible d'imaginer pour une très grande marque car déjà que les ados représentent "un petit marché", l'attaquer sur l'axe du sexe du consommateur reviendrait alors à le diviser par deux.


Quant à "Green", j'imagine que vous aurez compris qu'il est ici pour incarner la facette écolo de la marque, et plus concrètement son label bio. En y pensant bien, c'est même assez dingue qu'il n'y ai pas encore beaucoup de lignes Ecocert pour les jeunes (la nouvelle génération n'est-elle pas encore censée être plus préoccupée des questions environnementales que les vieux chnock comme moi ?). Il y a bien sûr des trucs à droite à gauche, chez Cattier par exemple, mais qui sont souvent aussi avenants qu'un contrôleur de la SNCF s'étant levé du pied gauche (et bang, comment se mettre tous les contrôleurs à dos, j'ai plus intérêt à oublier mon pass navigo moi!). Voyez-vous, moi qui pense que les idées les plus évidentes sont souvent les meilleures trouve que Lady Green a une jolie carte à jouer. Finalement, la principale difficulté va être de toucher les consommateurs car les jeunes d'aujourd'hui sont assez difficiles à ferrer... sauf peut-être sur internet.


Cela tombe bien car c'est là la troisième spécificité de Lady Green qui est une marque participative (une grande tendance en ce moment, comme pour les parfums Olfactive Studios par exemple). En clair, plusieurs centaines de jeunes filles (en fleurs vu les packagings!) ont participé sur le Facebook de la marque à l'élaboration des produits, le choix du nom des références, ont exprimé ce qu'elles attendaient d'un produit... Rien de tel pour simultanément réaliser une étude de marché au plus près de ses clientes potentielles (et tout ça gratuitement en plus, c'est doublement futé) tout en les sensibilisant à la marque avec qui elles vont du coup certainement se sentir plus intimement liées. Le procédé sera toujours utilisé pour les prochains lancements, de manière à accroître un peu plus encore cet esprit communautaire.Le site internet de la marque sera également un peu dans cet esprit "bonne copine" pour un maximum de cohérence.


Ne reste donc maintenant qu'à attendre quelques semaines pour voir un peu ce que valent les produits. Moi, je suis un mec et plus un ado, donc je n'aurais pas le droit de m'y essayer. Dommage car j'aurais bien à l'épreuve la Mousse Nettoyante (j'adore les mousses) au Moringa, Citron et Ananas. Le soin de jour rééquilibrant à l'air plutôt sympa aussi avec son combo Poudre de riz (matifiante), Pêche et Fleur d'Oranger. Ajoutez à cela un exfoliant au kiwi, une eau micellaire à la Pomme/Grenade et des gloss à l'huile d'abricot, et vous obtenez un Belle à Croquer spécial teenager. Attention car si l'apparence semble légère, les soins sont aussi blindés d'actifs vraiment traitants comme le zinc, l'alcool de lavande, l'aloe vera, la bardane, le neem... Attention à ne pas vous méprendre sur le neem hein, c'est en fait un synonyme de margousier et pas de la spécialité asiatique ! Bon, vous pouvez tenter un gommage au riz cantonais ou un masque au boeuf sauté mais je décline toute responsabilité sur le coup !


Bonne nouvelle pour finir, je vous propose un petit concours sympa ! Car figurez-vous que la gagnante (je ne dis pas le gagnant sur ce coup, désolé les mecs mais vous pouvez quand même jouer pour votre nièce, votre soeur, votre cousine, la voisine qui a des boutons...) sera la toute première de France à tester les soins Lady Green à leur lancement fin septembre. Si c'est pas la classe internationale ça, appelez moi Madonna ! Pour tenter votre chance, rien de plus simple : il vous suffit de me raconter en commentaire un souvenir beauté de votre adolescence ! Est-ce que vous avez en mémoire un produit, un événement qui vous aurait particulièrement marqué ? D'ailleurs, vous vous situez de quel côté vous : celui qui n'a pas été épargné par les boutons ou celui que les hormones n'ont pas épargné épirdermiquement parlant ?! Allez y, je vous laisse replonger 5, 10, 20, 30, 40 ans en arrière et me raconter vos flashbacks de Biactol et d'Eau Précieuse. Pour ma part, je tirerai au sort la lauréate le 3 septembre... pour la rentrée des classes ! 


EDIT 2 SEPTEMBRE 2013

Et bien le moins que l'on puisse dire, c'est que vos anecdotes m'auront bien fait marrer ! Ah ce qu'on peut faire comme connerie à l'adolescence quand on y pense... Je pense quand même que je mets une mention spéciale à Elleaddah pour le traitement des boutons à l'eau oxygénée, ça devait être quelque chose comme résultat. Enfin bref, incroyable mais vrai, j'ai procédé au tirage au sort sans vous faire attendre trop longtemps pour une fois (je m'améliore ma parole). Et en ce jour où tout le monde reprend le chemin du boulot, il y en a au moins une qui va avoir une raison de se réjouir, c'est notre gagnante Seepiams. Félicitations à toi, tu vas du coup être l'une des toutes premières (si ce n'est la première) à pouvoir découvrir les produits Lady Green à leur sortie dans les prochains jours. Veinarde va ! Je te laisse m'envoyer tes coordonnées par mail... et compte sur toi pour me dire ce que tu en as pensé ! Pas de déception pour toutes les "perdantes", je vous prépare la découverte d'une marque qui je pense va vous plaire ! 

20 août 2012

Et si on se faisait greffer les poils des jambes... sur les sourcils ?!


Tout le monde a survécu à ce week-end de folie ? Moi j'ai battu mon record de "descente d'un pack de 6 bouteilles d'eau en un week-end", une performance pour moi qui doit boire en temps normal un demi-litre par jour grand maximum. J'ai aussi vidé les brumes d'eau thermale que j'avais chez moi + un tube de gel au menthol pour les jambes légères, tout ça sous l'oeil admiratif de mon ventilateur Dyson. Mais bon, cela m'a pas empêché de crever de chaud pour autant ! Enfin bref, cela va bien mieux aujourd'hui. De quoi va t'on bien pouvoir causer pour commencer la semaine en beauté ? Je vous proposerai bien de sourcils, d'autant que c'est en plus le thème du défi du lundi proposé par My Beauty Québec. Bon, ne partez pas en courant en vous disant que je vais vous raconter mes soucis de sourcils, d'autant que je ne suis jamais épilé les sourcils. Enfin, enlever quelques sourcils juste au dessus du nez à l'extrême rigueur mais guère plus (ça fait vachement mal en plus, chapeau les filles pour supporter cette souffrance!). Je serai comme Emmanuel Chain, je ne dis pas par contre que je ne ferais pas un petite quelque chose mais là, ma ligne de sourcils me convient PARFAITEMENT !


Mais bon, sur ce coup, j'ai bien conscience d'être un privilégié et pense à toutes celles qui ne sont pas en osmose avec leurs sourcils. Et si celles qui trouvent qu'elles en ont trop peuvent se jouer de la pince à épiler, on ne parle finalement qu'assez peu de celle dont la ligne de sourcils n'est pas forcément très fournie. Alors bien sûr, le maquillage est là et permet de tricher un peu mais bon, peut-être existe t'il des alternatives prometteuses ? Et bien figurez-vous qu'il semblerait que oui car je suis tombé la semaine dernière sur plusieurs articles expliquant que la nouvelle mode aux USA (on est bien d'accord, les ricains sont loin d'être une référence sur ce genre de choses mais bon...) consistait à se faire greffer des poils des jambes sur les cils ! Tu t'épiles d'un côté, tu te les recolles de l'autre, si c'est pas la quintessence du recyclage ça, je ne m'appelle plus Teddy !


Plus sérieusement, il s'agit vraiment d'une opération minutieuse et qui se réalise sous anesthésie générale. Le dermatologue prélève des poils sur les jambes puis les "replante" pour redensifier ou redessiner le sourcil. Apparemment, la demande est de plus en plus forte et des femmes de plus en plus nombreuses viendraient en cabinet en demandant des sourcils "à la Kim Kardashian". Vous me direz à très juste titre que si maintenant, le référentiel de la beauté et de l'élégance se base sur cette ersatz de jet-setteuse, je veux bien qu'on avance la fin du monde car je ne tiendrai pas comme ça jusqu'au 21 septembre 2012 pour voir se réaliser la prophétie des mayas ! Le pire, c'est que tout cela coûte quand même la bagatelle de 5000/6000€, autant dire que c'est loin d'être une technique démocratisée (et tant mieux, non ?). 


Moi, ce que j'en dis surtout, c'est que je suis perplexe sur une question existentielle : un poil de jambe, c'est pas vachement plus fin qu'un sourcil ? Enfin, je sais bien qu'on est sur des trucs de l'ordre du millimètre mais quand même, ça n'a pas vraiment la même tenue si ? Et surtout, comme le souligne le magazine Marie-Claire qui a aussi consacré une brève à la tendance, les poils de jambe qui finissent sur les sourcils, comment poussent-ils au final ? Aussi vite qu'un poil de jambe ou bien alors s'adaptent-ils à la zone sourcil par je ne sais quel miracle de la nature ? Ce qui est certain, c'est que cette technique à la base utilisée pour les grands brûlés risquent de devenir la nouvelle lubie des beautystas américaines. Croisons les doigts pour que la tendance ne traverse pas l'Atlantique...

Qu'est ce que cela vous inspire vous ? Vous vous verriez effectuer ce genre de transfert pilaire de votre jambe à votre visage ?! C'est un peu dingue vous ne trouvez pas ? Et sinon, tant que nous en sommes à causer sourcils, allons-y à fond ! Vous les entretenez comment les vôtre ? Tout seul comme des grands ou bien vous les confiés à une esthéticienne pour ne pas prendre le moindre risque ? On sait toutes et tous qu'une ligne de sourcils peut totalement changer la structure d'un visage, avez-vous justement eu un jour où vous vous êtes épilée d'une certaine manière que vous vous êtes trouvée "métamorphosée". Et sinon, vous et vos sourcils, c'est une histoire d'amour ou de haine. Comme moi, les aimez vous comme ils sont où les trouvez vous trop fins, épais, courts, longs, dégarnis... ? Vaste sujet n'est ce pas !

19 août 2012

J'ai testé pour vous : les gels douches dépaysants et à petits prix


A l'heure où vous lirez ces lignes, je serai en train de me faire bronzer sur un transat au bord de la piscine. Exactement comme hier où je n'ai d'ailleurs fais que cela de 9h à 19h ! Inutile de vous dire que j'en suis ressorti bronzé au troisième degré, à la limite de ne plus me reconnaitre lorsque je croise mon reflet dans le miroir de chez moi (qui doit au passage être l'un des derniers trucs à ne pas avoir fondu dans mon appart!). En même temps, je ne vois pas trop comment supporter ces températures de dingue autrement qu'en train de faire la planche dans l'eau fraîche. Le soir du coup, quand je suis rentré la peau desséchée par le soleil et tiraillé par le chlore, je peux vous dire que j'ai bien apprécié la douche (d'autant que c'était une occasion de plus de me foutre sous la flotte!). Bon, même en temps normal de toute façon, l'heure de la douche est quoi qu'il arrive toujours un agréable moment, surtout cosmétiquement parlant !


Pour s'en convaincre, il suffit de regarder tous les gels douche qui ornent le bord de ma baignoire. Au programme ces derniers mois, et été oblige, des formules au coco et au monoï comme s'il en pleuvait. Je n'y peux rien, presque à chaque fois que je vais faire mes courses, il faut que je m'offre un gel douche façon "iles paradisiaques". Un petit plaisir à 3 euros qui donne l'impression de partir tous les matins à l'autre bout du monde, ce serait quand même con de s'en priver ! Du coup, j'alterne entre tout ça pour faire un véritable benchmark sur le sujet. On reconnait bien là mon âme de blogueur dévoué tout entier à la cause de la beauté ! Car si l'on pourrait penser que rien ne ressemble plus à un gel douche qu'un autre gel douche, cela n'est pas forcément vrai. OK, ils lavent tous (heureusement, imaginez le scandale sinon!) mais il y a quand même des petites subtilités à observer. C'est un peu comme les frères Bogdanov en fait, on a l'impression que c'est identique, mais il y en a chez qui la formule a mieux pris que chez l'autre (quoique dans leur cas, je ne suis pas sûr que cela soit probant mais bon...). Vous ne me croyez pas ? Alors laissez moi vous raconter mes dernières escapades avec Tahiti, So Bio Etic et Corine de Farme.


Regardez par exemple, rien que leurs flacons jouent un rôle dans le plaisir qu'on prend à utiliser le produit. Celui de Tahiti, reconnaissable entre 1000 malgré son léger lifting de l'année dernière, est une invitation à lui tout seul. Quand je le prends en main, je m'attends à ce qu'une hôtesse de l'air débarque dans ma salle de bains pour me passer un collier de fleurs autour du cou ! Ses formes tout en rondeur, son clapet qui se lève pour délivrer le produit, les couleurs chaudes de sable fin, les photos de feuilles de palmiers sur l'étiquette... ce n'est pas pour rien qu'il fait partie d'une gamme baptisée Imagination. Plus sobre mais tout aussi élégant, celui de So'Bio Etic est tout à fait plaisant aussi. Un adjectif que je n'emploierai en revanche pas forcément pour qualifier celui de Corine de Farme. Déjà que je ne suis pas fan de sa forme à la Jennifer Lopez (en bouteille d'Orangina quoi...) mais le pire reste quand même l'étiquette pas funky pour deux sous. Même pas une petite image pour nous mettre dans l'ambiance tropique et nous donner envie de nous projeter un peu.


Seule petite "extravagance", un autocollant ajouté pour partager avec le Client une information de la plus haute importance : tenez-vous bien, ce gel douche a été "choisi par Miss France". Avec un petit diadème au cas où l'on ne ne souviendrait plus de ce qu'est une Miss France. Remarquez, ce n'est peut-être pas si superflu car depuis 2/3 ans (en fait, depuis que Sylvie-Tellier-j'ai-les-dents-qui-rayent-le-parquet a pris les manettes du Comité), les Miss sont presque aussi inexistantes que les libertés individuelles en Russie, c'est dire si ça craint. Bah en tout cas, si Miss France l'a choisi, c'est certainement pas pour sa praticité car ce serait quand même sympa d'y coller une pompe à ce gros flacon de 400ml. Je sais bien que sur des produits aussi peu cher qu'un gel douche, ce serait forcément répercuté sur le prix de vente final mais au pire, Corine de Farme propose des recharges pour les fois suivantes donc bon...


Enfin bref, ne nous arrêtons pas à de telles considérations esthétiques pour enfin voir ce que ces shower gels ont dans le flacon ! On commence par celui de Tahiti si vous voulez bien (de toute façon, vous n'avez pas le choix, c'est moi qui ai les doigts sur le clavier!). Ah, Tahiti, un cas sur lequel j'ai eu du mal à trancher... Je l'ai bien aimé, mais sans plus ni enthousiasme particulier. En fait, je crois que son souci est qu'à force de trop vouloir bien faire, il tape à côté. Je m'explique. La couleur par exemple, est très jolie visuellement avec ses reflets sympas... mais la formule est gavée de colorants et agents de texture (pardon d'ailleurs à la nappe phréatique de mon quartier). Il sent plutôt bon d'apparence mais devient finalement vite écoeurant à cause du côté artificiel de son parfum trop chimique, trop synthétique. Même punition pour la mousse qu'il procure et nous fait rappeler que juste au dessus de Tahiti, il est aussi noté Palmolive sur le flacon. Et là en l'occurrence, la frontière entre gel douche et produit vaisselle est un peu trop légère à mon goût. Pour une marque dont le discours est tant axé sur la valorisation de matières premières évocatrices de la nature (et des spots de pub où des femmes topless se lavent dans les eaux les plus turquoises du monde), il y a je trouve un décalage entre les actes et les formules INCI qu'il devient difficile de tenir en 2012. Au final, c'est donc plus une déception qu'autre chose...


Une déception, c'est un peu la même punition chez So'Bio Etic, même si c'est cette fois pour une tout autre raison. Car pour le coup, la formule est ici on ne peut plus clean. 99% d'origine naturelle et excluant parabens, silicones et parfum de synthèse, c'est pas mal. Mais pour le coup, j'en viendrai presque à regretter les fragrances artificielles car ce gel douche, une fois au contact de la peau (on ne se rend pas compte lorsqu'on sniffe directement le flacon), ne sent pas le coco. Ni le tiaré non plus. Ce qu'il sent  ? Mauvais ! Avouez que c'est con pour un gel douche ! Une odeur que j'aurais du mal à vous définir mais qui me bloque totalement. Inexplicable mais tellement regrettable car sinon, la texture crémeuse de ce gel lui conférait un véritable plus. Je n'irais pas jusqu'à dire que la peau en ressort aussi douce que lavée avec un gel douche surgras mais c'est quand même très correct. Je pense que cela s'explique par la présence d'aloe vera dans l'INCI. C'est drôle d'ailleurs car je me rends compte au moment même où j'écris ces lignes que c'est probablement cet actif (ça ne sent pas très bon l'aloe vera pur) qui fait sûrement un peu "tourner" l'odeur générale du gel douche. Je comprends mieux maintenant !


Ne me restait donc qu'au final le gel douche de Miss France. Bon, je porte bien l'écharpe moi aussi (autour du cou, rassurez-vous!) mais ce point commun allait-il suffire pour me permettre d'apprécier cette création Corine de Farme ? Et bien figuez-vous que OUI !!! Plus que jamais, méfions nous des apparences (que voulez vous, j'ai maté Secret Story vendredi soir donc bon, ça laisse des séquelles...) car s'il ne paye à priori pas de mine, ce produit est plutôt canon.  Sans savon, sans paraben, sans colorant (il est totalement transparent)... il mousse et hydrate juste ce qu'il faut. Son parfum (pourtant synthétique il me semble), et bien qu'assez présent, n'est pas écoeurant pour un sou, ce qui est souvent le risque sur des fragrances type monoï, coco.... La marque a je trouve su réussir le difficile équilbre entre quête de naturalité et sensorialité du produit, en expliquant d'ailleurs explicitement au dos du flacon que c'est volontairement que 4% des actifs sont synthétiques pour assurez le plaisir d'utilisation. Je ne sais pas si la distinction est aussi honorifique que la couronne de Miss mais en tout cas, je donne à ce bidon tout moche le titre de "Gel douche de l'été de Planète-Beauté" ! C'est déjà ça de pris !


Et vous alors, quel est il le gel douche chouchou de votre été, celui qui vous a accompagné pendant toutes les vacances ? Etes vous plutôt porté(e) sur des notes dépaysantes comme moi, ou peut-être des choses un peu plus fraîches, fleuries, fruitées... ? A tout hasard, en avez-vous déjà essayé un des trois que je vous ai présenté aujourd'hui ? N'hésitez pas à confronter votre avis au mien si tel était le cas. Etsinon, d'une manière plus générale, vous accrochez vous à l'univers et aux produits Tahiti ? Le So Bio Etic, je suis déçu car j'avais adooooooooré leur référence (killée depuis il me semble) à la tomate/basilic. Je portais du coup de grands espoirs en ce nouveau que la marque m'avait envoyé, mais bon... Et Corine de Farme alors, vous en utilisez aussi ? Il y a d'autres trucs top chez Coco que vous me conseillerez de découvrir ?! Bon dimanche à tous et surtout, bon courage pour supporter cette chaleur. Et si comme moi vous allez encore prendre 4 douches dans la journée, pensez à me dire ce qui truste votre rebord de salle de bains !

17 août 2012

Clarisonic, Erborian, Eucerin, VaV dans le JT beauté

 
Bon, avec ce mercredi férié, je ne sais plus où en est. J'ai l'impression que nous sommes mardi alors que non, nous sommes bel et bien déjà à la veille d'un week-end caniculaire où je compte bien faire saigner ma carte piscine ! Comme mon cerveau est déjà en mode off, je vous propose de finir la semaine tranquillement avec une sélection de 5 beauty news dont je voulais à tout prix vous parler depuis la semaine dernière. Et laissez-moi vous dire qu'il y a des choses intéressantes... Je commence par exemple par une des news qui va sans le moindre doute faire un gros buzz à la rentrée (entre le lait corps sous la douche Nivéa, l'arrivée des nail patchs en grandes surfaces chez L'Oréal, le Steampod... ça commence à devenir une habitude par ici). Une nouvelle qui va ravir celles et ceux qui comme moi enragent à chaque fois qu'ils tombent sur une vidéo de blogueuse américaine vantant les mérites de la Clarisonic car figurez-vous que cette fois ça y est, la brosse nettoyante la plus célèbre du monde débarque en France.


"Quand ?", "Où ?", "Combien ?", j'entends déjà toutes vos questions et vais donc y répondre dans le même ordre. Le 17 septembre, soit dans un mois pile. En exclusivité chez Sephora, forcément. A 149 euros, ce qui nécessitera quand même d'y réfléchir à deux fois avant d'investir. Moi j'avoue que je suis partagé entre la curiosité d'essayer la brosse rotative vu les échos globalement très positifs qu'on peut en lire un peu partout, et le scepticisme quant au fait que tout cela pourrait bien être un peu trop décapant pour ma peau. En tout cas, tout cela est dans la suite on ne peut plus logique du rachat de Clarisonic par L'Oréal dont je vous parlais dans ce billet de l'année dernière. Je pense que Liliane Bettancourt (enfin, ceux qui pilotent son entreprise) vont mettre les moyens nécessaires pour convaincre les frenchies que nous sommes de succomber aux sirènes de la petite électro-cosmétique. On ne peut pas dire que cela soit joué d'avance car ce n'est pas vraiment dans notre culture mais c'est justement pour ça que cela va être intéressant de voir si la mayonnaise va prendre.


Tiens d'ailleurs, en parlant d'achat de marques et  de fusion/acquisition, vous avez suivi un peu le dernier coup de L'Occitane au début du mois. Comment ça non ? Et bien vous avez loupé quelque chose parce que L'Occitane, qui pour rappel détient déjà les marques Melvita et Le Couvent des Minimes, vient de s'offrir... Erborian. Et oui, "l'inventeur" de la BB Cream est passé sous le giron de la référence de la cosmétique provençale. Sacré mariage n'est ce pas... Je n'ai pas réussi à trouver le montant de la transaction mais j'imagine qu'il y avait pas mal de zéro sur le chèque. Concrètement, qu'est ce que cela va changer ? Pas mal de choses je pense. Ne nous leurrons pas, même si le succès de la BB Cream a largement contribué à mettre erborian sur le devant de la scène, la marque avait clairement besoin d'un appui pour passer l'étape supérieure. Le challenge est grand car le succès de la BB Cream a quand même pas mal occulté toutes les autres références de la marque ces dernières années. Le dernier lancement en date (le tant décrié Sleeping BB Mask) prouve bien que la marque commençait à tourner un peu en rond.


La bonne nouvelle, c'est que malgré ce changement de drapeau, les deux créatrices vont rester aux manettes de leur bébé. Elles auront simplement plus de moyens et de liberté pour laisser libre cours à leur créativité et nous faire profiter de nouvelles pépites cosmétiques au yuzu et autre ginseng... Enfin bon, qu'elles fassent quand même attention à ne pas partir non plus dans des délires trop extravagants car le titre du produit le plus inutile de l'année est déjà sollicité de toute part. Pour les nominations 2012 à cette grande compétition du n'importe quoi, j'ai bien envie de proposer la marque VaV que j'ai découvert il y a quelques temps. Sur le papier, ce projet est bien sympathique et propose une gamme de soins de pédicure/manucure à base d'ingrédients nobles et bio. Pourquoi pas ai-je envie de dire... Sauf qu'au prix plus que prohibitif des produits, je suis presque prêt à mettre ma main à couper que le projet va aussi bien marcher que le dernier single de Lorie. Il faut dire qu'à 300 euros le protocole de manucure absolue, on peut d'ores et déjà commencer à se renseigner pour l'hypothèque de l'appart. Ou bien se vendre un rein sinon.


Je ne comprendrai jamais ces marques qui se lancent avec des projets aussi alambiqués, on se demande pour qui sont faites les études de marché. Déjà que le soin des mains est un tout petit marché (bien qu'en progression car bénéficiant du boom des vernis à ongles), comment voulez-vous vous en sortir avec un concept aussi segmentant. 85 euros le sérum ongles et cuticules ? Et mon cul, c'est du poulet ? 65 euros le gommage lissant ? Ah bah on va l'utiliser avec parcimonie dans ce cas là... La palme revient quand même au Tonic Jeunesse dont je n'ai même pas compris la fonction. Alors OK, je ne suis peut-être pas très futé mais je veux bien qu'on m'explique à quoi sert une lotion tonique pour les mains ? Il est noté qu'elle "nettoie et tonifie les peaux sensibles pour les maintenir durablement lisses et jeunes" : nettoyer les mains en douceur, c'est pas un peu light comme promesse pour 30 euros ? Les personnes à l'origine de tout cela sont certainement pleine de bonnes intentions mais je reste quand même plus que perplexe pour ma part.


Face à ces créations un peu approximatives, mieux vaut donc se tourner vers des valeurs sûres et rassurantes. Cela tombe bien, en voilà justement une qui débarque en France à la rentrée, alors qu'elle était jusqu'alors réservée aux USA. Son petit nom : Aquaphor, un produit signé Eucerin. Son créneau : le premier produit SOS qu'on peut utiliser pour tout et n'importe quoi : onguent protecteur pour l'hiver, soin des lèvres, crème pour bébé, écorchure, brûlure... il sait tout faire, sauf la vaisselle. Aux Etats-Unis, cette référence est le best-seller de la marque depuis 50 ans, et aurait même les faveurs de Beyonce, excusez du peu. Ce qui est rigolo, c'est qu'à l'heure où tous les produits misent sur une surenchère du nombre d'actifs, Aquaphor joue au contraire la carte du minimalisme en ne comptabilisant que 7 actifs dans son INCI. Pas un de plus, pas un de moins Pour 8 euros et des brouettes, cela peut être un produit multi-usage genre couteau-suisse cosmétique capable de servir à peu prèsd à tout. A noter dans un coin de la tête pour cet hiver...

Voilà, je pense que je n'ai rien oublié ! Je pense qu'en fait, l'actualité cosmétique est tellement riche que je vais peut-être soumettre pour de vrai un JT beauté à TF1, Monsieur Bouygues, si vous m'entendez... Et sinon alors, quelle est la news que vous retiendrez de tout ça : le débarquement de Clarisonic dans l'hexagone, le rachat d'erborian qui va ouvrir de nouvelles perspectives pour la marque, le lol cosmétique du jour avec VaV ou la possibilité prochaine de se procurer le petit baume SOS des petites américaines ?! Je vous laisse me dire tout cela en vous souhaitant un bon week-end (hydratez-vous bien et pensez aux gens comme moi qui vivent dans des apparts sous comble, je pense que je vais littéralement cuire!). Si je parviens malgré tout à ne pas totalement me liquéfier, je vous reviendrai dimanche pour vous causer gel douche au monoï !

15 août 2012

Steampod, la révolution du lisseur (tremble GHD!)

Lisseur Steampod

On continue notre petit tour des grosses nouveautés beauté de la rentrée ? Et attention car il va y avoir du lourd aujourd'hui avec un produit qui vous intéressera tout particulièrement si vous faites partie de celles qui se lissent régulièrement les cheveux. Si ce n'est pas votre cas parce que vous trouvez cela trop agressif, fastidieux, inefficace... restez aussi car cela va vous plaire ! Le nom de cette révolution : Steampod. Ne vous laissez pas abuser en cette terminaison en "pod", cela n'a strictement rien avoir avec une quelconque création de feu Steve Jobs (bien qu'un lisseur baladeur MP3 pourrait être un concept à creuser). Calme relatif de l'été oblige, j'ai pu déjeuner avec pas mal de journalistes ces dernières semaines et laissez moi vous dire que presque à chaque fois, elles me parlent de ce lisseur qui à chaque fois semble les avoir bluffées. Intriguant car elles ne sont pourtant pas les plus faciles à convaincre ! Pour schématiser un peu, je dirais que Steampod est un peu ce que la centrale vapeur est au fer à repasser. Une métaphore qui ne doit rien au hasard puisque Steampod est effectivement... un lisseur à vapeur ! Il y avait déjà eu des choses en la matière il y a quelques années mais il semblerait que celui ci pousse le concept un peu plus loin...


Lisseur Steampod L'Oréal

Avant de vous en dire plus à son sujet, je précise que cet objet est le fruit d'un co-branding puisqu'il est issu des recherches conjointes de L'Oréal Professionnel et de Rowenta (qui ne fait donc pas uniquement des supers aspirateurs!). Le bébé issu de ses 5 ans de recherche/mariage ? Un lisseur faisant l'objet de pas moins 8 brevets. Sa particularité number one ? Il ne se contente pas de vous lisser les cheveux, mais les soigne en même temps. Curieux n'est ce pas ? En fait, avant de l'utiliser, il faut déjà commencer par appliquer sur cheveux essorés l'une des trois références de la nouvelle ligne de soins L'Oréal Professionel spécifiquement dédiée à l'usage du Steampod. Deux références existent selon que l'on a les cheveux secs, colorés, décolorés... ou pas. Il y aura aussi un sérum SOS dédié aux cheveux les plus mal en point. Une fois que vos tifs sont secs, et surtout que l'on a glissé de l'eau dans le petit réservoir dédié du lisseur, on met à chauffer l'appareil en sélectionnant l'une des 5 températures programmées (de 170 à 210°, et il parait qu'il chauffe assez rapidement).

Steampod sérum lisseur L'Oréal

Et là, vous procédez grosso modo exactement comme d'habitude. Apparemment, l'appareil est un peu lourd et moins évident à manier au départ mais la bonne nouvelle, c'est qu'il semble aussi lisser plus vite que son ombre, évitant d'avoir à s'y reprendre à 50 reprises. Mais surtout, la particularité principale du bordel, c'est que les cheveux ne se lissent pas uniquement sous l'effet de la chaleur des plaques, mais aussi grâce à la vapeur que dégage l'appareil . Je vous l'avais dit, c'est comme une centrale vapeur ! Cerise sur le gâteau, la vapeur vient faire infuser les soins précédemment appliqués au plus profond du cheveu. Et lorsqu'on sait que ces crèmes sont principalement composées de kératine (souvenez-vous, la vague du lissage brésilien l'année dernière...), on comprend mieux comment se justifie cette double promesse lissage + soin. Surtout, il semblerait que le procédé soit beaucoup moins agressif que les lisseurs classiques, et que la vapeur ai la capacité d'aider la fibre capillaire à mieux assimiler le choc thermique inhérent à tout lissage.

Steampod, le meilleur lisseur ?

Bon, vous vous doutez bien qu'il y a un petit bémol : le prix ! En fait, il y aura deux moyens de bénéficier du Steampod. La première, dans les salons de coiffure dépositaires L'Oréal Professionnel. Apparemment, la prestation (qui sera sûrement moins pénible pour les coiffeurs que l'infernal combo brosse + sèche-cheveux!) sera proposée à 25 euros. Autant dire qu'on aura plus vite fait de s'équiper du sien puisque le grand public pourra aussi se procurer la bête pour 190 euros. Un positionnement clairement premium, sur les bases du concurrent frontal GHD, mais qui semble ici plus que justifié si j'en crois tout le bien que j'en entends. En revanche, prévoyez une petite rallonge pour les soins associés (17 euros/pièce) et aussi pour changer une fois tous les 6 moins environ la cartouche qui filtre l'eau utilisée. Voilà, je crois que vous savez tout et que je n'ai rien oublié. Je vous fais même profiter du petit film publicitaire US qui me fait beaucoup rire car la musique et le montage sont dignes de la bande annonce d'un blockbuster américain !



Qu'est ce que vous en dites vous, de ce nouveau lisseur ? Moi franchement, je pense que c'est un objet qui va cartonner car cela faisait longtemps qu'il n'y avais pas eu de véritable nouveauté en la matière. Je croise juste les doigts pour que ma petite soeur ne lise pas ce billet car sinon, je suis presque certain qu'elle va être la première à me tanner pour que je lui offre un Steampod pour Noël ! Vous utilisez un lisseur vous ? Et si oui, lequel est-ce ? Le jour où viendra l'heure de le changer, est-ce que ce genre d'innovations serait susceptible de vous séduire (bon, vous me direz que d'ici là, il y aura peut-être e nouvelles choses encore plus sympas...). Et pour celles qui n'ont pas encore de lisseur, quels sont les freins qui font que pour le moment, vous n'avez pas trouvé votre bonheur en la matière ?

5 août 2012

Je vous demande vos papiers (pas d'identité, rassurez-vous!)


Attention, aujourd'hui, on inverse un peu les rôles et c'est moi qui vais vous demander conseil ! Car figurez-vous que ça y est, à 28 ans, j'ai enfin découvert les joies du papier matifiant ! Bon, pas totalement non plus car je connaissais évidemment le principe, mais c'est vrai que je n'avais jamais eu l'occasion d'en essayer jusqu'alors. En même temps, je n'en ai jamais vraiment éprouvé le besoin parce que je n'ai pas particulièrement la sensation de briller plus que ça. Ou alors il faut d'urgence que les gens que je côtoie au quotidien me le disent pour ne pas me laisser plus longtemps dans cette cruelle ignorance ! Quoi qu'il en soit, pendant une halte chez Parashop alors que j'étais embarqué dans une journée shopping avec ma petite soeur, je me suis acheté pour l'expérience une pochette de papiers de soie matifiante. 4 euros et des brouettes (pour 50 feuilles à l'intérieur, soit à peu près 8 centimes pièce), je me suis dis que je ne risquais pas grand chose sur ce coup.

Bon, ma soeur étant par nature aussi impatiente que moi (on a une circonstance atténuante, on est tous les deux taureaux et c'est une caractéristique de notre signe disent les astrologues, donc pas vraiment de notre faute...), on a profité de notre première halte (un ravitaillement au stand glace italienne pour supporter la chaleur de ce jour là) pour une séance de matifiage en plein air ! Oui, oui, devant les passants, on est comme ça dans la famille ! Bon, cela a beau être marqué sur la notice d'utilisation qu'il faut tapoter le visage, j'avoue que c'est plus fort que moi, j'ai plus "essuyé" que tamponner mais bon, le résultat est j'imagine le même au final : un papier de soie sur lequel on voit clairement qu'il a absorbé un max de sébum. Je pense que si l'on avait essoré celui de ma soeur (qui pourtant ne brille pas non plus outre-mesure) et le mien, on aurait probablement eu assez d'huile pour faire des frites ! Peut-être même deux tournées ! Une stupéfaction car je ne pensais pas que ce serait le cas...

Partant de là, j'ai décidé de me lancer dans une grande séance de "matification générale". Au bureau, je crois que tous mes collègues y sont passés. Même punition dans mes amis qui pour la plupart ne connaissaient pas forcément le geste du papier matifiant. Bon, ce qui me rassure, c'est qu'à chaque fois, le papier ressort entièrement imbibé de sébum, je ne suis donc pas le seul concerné. Sur les gens de plus de 40 ans, c'est peut-être un peu moins flagrant mais quand même... Moi aussi, j'ai bien entendu continuer l'expérience et d'ailleurs, j'ai l'impression que je prends même le réflexe de l'utiliser avant les moments clés. Mardi par exemple, j'avais un RDV important pour le taf et j'ai profité des deux minutes d'avance que j'avais pour aller me rendre présentable avec ce papier buvard magique. Je ne suis pas certain que mes interlocuteurs aient remarqué une différence avec nos réunions précédentes mais il y a quelque chose de rassurant dans ce geste, on se dit qu'on est nickel. Ca donnerait presque confiance en soi cette petite chose...

Je pense en plus que c'est le genre de trucs parfait pour nous les mecs car je me demande toujours si chez vous Mesdames, ce genre de papier n'aurait pas tendance à absorber autant votre maquillage, fond de teint en tête, que le sébum ? Nous au moins, on a pas à se poser ce genre de questions. J'ai quand même poussé le vice à l'essayer un dimanche chez moi sur peau nue (sans même une crème hydratante dessus) car je voulais être certain que ce n'était pas au contact d'un soin que le papier pouvait comme cela se gorger de gras. Mais force est de constater que même sur peau vierge, le résultat final est le même. Du coup, c'est décidé, je crois que je vais définitivement adopter ce genre de papiers SOS, et c'est justement là que j'ai besoin de votre aide !


Les papiers de soie de la marque Parashop que j'ai acheté me semblent pas mal du tout. Ils sont assez grands, semblent bien fonctionner, la pochette qui les abrite est pratique et facilement refermable... Néanmoins, et puisqu'il s'agit de mes premiers papiers matifiants, je n'ai guère de point de comparaison. Du coup, j'ai fouiné un peu sur le net ces 15 derniers jours et me rend compte qu'il existe pléthore de produits sur le marché. Pour m'éviter de tous les tester un par un jusqu'à trouver le Graal, je me dis que vous avez peut-être déjà servi de cobayes pour moi ? Si oui, j'avoue que je suis plus que preneur de vos avis. Pour vous, le papier matifiant number one, lequel est-ce ? Instinctivement, j'aurais tendance à me tourner vers des marques asiatiques comme DHC, Shiseido... J'ai vu qu'il y en avait aussi chez Kanebo et à 9 euros et des brouettes les 80 feuilles, je me dis que c'est finalement pas beaucoup plus cher au prorata que ceux de Parashop. Mais ça se trouve, ceux de ELF à 1 euro font aussi bien le job ? Enfin bref, vous l'aurez compris, je suis à l'écoute de vos expériences en la matière !

2 août 2012

Le vernis patch arrive en grandes surfaces...


Décidément, 2012 va finir par s'imposer comme l'année où les rayons des grandes surfaces commencent à accueillir tout ce qui fait les succès beauté dans les autres circuits de distribution. En vrac, nous avons déjà eu droit aux bain dissolvant et aux faux-cils avec Bourjois (dont on a parlé ICI pour reminder), du shampooing sec avec Garnier (ça aussi on en a causé LA) et aussi du nouveau Lait Corps Sous la Douche signé Nivéa que je vous présentais hier. Pas mal quand même, sachant que nous n'en sommes qu'un un peu plus de la moitié de l'année et que les mois à venir réservent encore des surprises. La preuve : en septembre débarqueront... les premiers nail patchs L'Oréal Paris ! Bon, j'ai peut-être une mémoire qui flanche parfois mais je n'ai pas souvenir qu'il y ai déjà eu des vernis patch en grandes surfaces, si ? Chez Bourjois, cela ne me dit rien, pas plus chez Gemey et Rimmel non plus si je ne m'abuse ? 


Ce qui est certain en tout cas, c'est que L'Oréal Paris donne l'impression de ne pas avoir l'intention de ne pas profiter du chiffre de croissance à deux chiffres du marché des vernis à ongles (vous me direz, ils auraient bien tort de se priver). Et après la refonte de leurs vernis à ongles le mois derniers, l'arrivée des patchs est finalement plutôt logique. Si les motifs inspirés de l'or et du diamant sont plutôt classiques je trouve (moi perso, c'est le deuxième en partant de la gauche que je trouve le plus joli), je me demande quand même si la mayonnaise va prendre ? J'ai toujours l'impression que peu de filles au fond utilisent vraiment ce genre de patchs qui obligent à garder le même vernis pendant près de deux semaines alors que les nailistas aiment bien varier les plaisirs plus souvent. Et quitte à s'offrir quelque chose à la tenue plus longue, je pense que vous êtes de plus en plus nombreuses à vous tourner vers les vernis gels (vous savez, ceux qui bousillent à moitié l'ongle!), non ?



Côté pratique, cs patchs promettent une pause simple et rapide (il y a 9 tailles de stickers différentes pour s'adapter à toutes les tailles d'ongles), une tenue et une résistance plus que correcte (10 jours) et un retrait facile sans dissolvant (ça je demande à voir car on sait ce que c'est!). 11€90, ce n'est pas donné en revanche, et plus cher pour le coup que le prix d'un vernis en grandes surfaces.Il ne reste donc maintenant plus qu'à attendre septembre pour voir les premières revues. Moi perso, je ne mise pas sur un succès dingue pour ce produit car je pense que le produit arrive un peu trop tard (même si j'ai bien conscience qu'une distribution en grandes surfaces va permettre à des femmes qui n'ont pas forcément de Sephora à côté de chez elles de pouvoir découvrir et essayer ce genre de choses). En revanche, je serai presque prêt à parier qu'on aura d'ici la fin de l'année en grandes surfaces un vernis craquelé. Reste à savoir qui de Bourjois, Gemey ou L'Oréal le dégainera en premier (il y en a chez Rimmel mais la marque est quand même bien moins référencée que les autres donc ça ne compte qu'à moitié!) ?



Et vous alors, les faux patchs, c'est quelque chose que vous utilisez 1) souvent 2) rarement 3) pas du tout ?! Que pensez-vous des motifs proposés par L'Oréal ? Les trouvez-vous sympa ou pensez que la marque aurait plutôt du proposer des choses un peu plus colorés plutôt que de ne travailler qu'autour de l'or et de l'argent (comme les médailles des jeux olympiques que l'on rafle tous les jours!). Et d'une manière générale, trouvez-vous comme moi que ces derniers mois, les marques de grande distribution bougent bien et rendent accessible plein de produits qu'on n'y trouvait pas il y a encore quelques temps à peine ?

1 août 2012

Voilà comment Nivéa va révolutionner le lait corporel


Je resterai toujours admiratif du travail des créatifs et formulateurs qui dans les laboratoires des marques, qu'elles soient émergentes ou déjà mondialement connues, passent leur journée pour imaginer de nouveaux produits ou de nouvelles gestuelles beauté. Disons le franchement, ce n'est pas non plus tous les quatre matins qu'on tombe sur une nouveauté qui nous fait dire "Whaouuh, ça c'est franchement novateur comme idée". Et bien le produit dont je vais vous causer en ce mercredi (en exclusivité mondiale, excusez du peu) fait clairement partie - à mes yeux en tout cas - de cette catégorie. Le plus fort, c'est qu'elle est signée Nivéa qui pour le coup me fait totalement revoir mon jugement sur son côté un peu ronronnant de ces derniers mois. Bon, je ne vais pour faire mijoter plus longtemps et vous en dis donc plus sur ce lait corporel qui s'utilise... sous la douche !


Tout part en fait d'un principe simple : si chacun sait bien qu'il est important de se crémer la peau du corps régulièrement, 32% des femmes (et encore bien moins chez les hommes) utilisent vraiment un lait corporel. Moi le premier, et alors que j'aime pourtant d'amour ma crème fouettée pour le corps Kiehl's, je suis bien obligé d'avouer que je ne le fais pas plus d'une fois par semaine. Manque de temps, flemme aiguë... toutes les excuses sont bonnes pour ne pas le faire (et Dieu sait que je suis balèze pour trouver des excuses lorsqu'il s'agit d'échapper à des trucs que je n'ai pas envie de faire). Néanmoins, celle qui revient le plus pour ma part est qu'effectivement, une fois que je suis sorti de ma douche et que je me suis séché, cela me saoule de devoir reprendre quelques minutes pour me crémer de la tête au pied. 


C'est donc pour des gens comme moi (et j'imagine comme pas mal d'entre vous aussi!) que Nivéa a imaginé ce lait corporel qu'on utilise en direct de sa douche. Un geste étonnant et qui au début risque d'en surprendre plus d'un. Pourtant sur le papier, cela a l'air très simple : on se lave avec notre gel douche habituel puis on se rince. Sur peau encore mouillée, on se badigeonne de ce nouveau lait corporel, mais vraiment quelques secondes à peine car autant de temps pose n'est nécessaire. Puis... on rince à nouveau ! Alors là, j'imagine que vous vous dîtes que l'eau va faire partir les 3/4 de l'efficacité du lait mais apparemment non, point du tout, et bien au contraire même. Une fois lavée puis crémée, on sort de la douche en se séchant et nous voilà normalement la peau aussi douce que celle d'un bébé (et cela pendant 24h) prêt à aller nous habiller (aucune sensation collante). Pratique et rapide, j'avoue que c'est très bien vu cette affaire.  


Comment ça marche d'ailleurs cet ovni cosmétique ? Visiblement, tout reposerait sur l'équilibre d'une formule à forte teneur en huile et dont la quantité d'eau serait en revanche moindre que dans un lait corporel classique. C'est cet équilibre qui lui conférerait une capacité de rinçage tout en laissant la peau hydratée. Ce nouveau Lait Corps Sous la Douche sera décliné en deux versions, la blanche pour les peaux normales et la bleue pour les peaux plus sèches et qui ont besoin d'encore plus de douceur. Cet "après-shampooing de la peau" (un concept trouvé par mon amie Biloute à qui je parlais de ce produit hier) a décidément tout pour plaire car à 4€15 seulement, il sait nous prendre par les sentiments. En clair, il ne reste plus qu'une chose à faire : attendre patiemment le 30 septembre, date officiel de son lancement. 


Allez, allez, dîtes moi vite ce que vous en pensez car j'ai super envie d'avoir votre avis sur ce produit ! Est-ce qu'il vous enthousiasme autant que moi ou bien au contraire ne vous fait ni chaud ni froid (c'est votre droit aussi!) ? Faîtes-vous partie des 32% de personnes qui prennent le temps de se crémer régulièrement le corps ou appartenez-vous plutôt à la majorité qui trouve toujours une bonne excuse pour ne pas le faire. Et si tel est le cas, pensez-vous que ce produit et cette nouvelle manière d'aborder le soin du corps pourrait vous rendre plus assidu ? A 4€15, est-ce que vous pensez le tester comme moi en septembre, en vous disant que vous ne risquez pas grand chose ? Vous vous imaginez vous, vous crémer puis vous rincer sous la douche ?