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30 juillet 2013

Marc Jacobs VS Dolce & Gabbana, le match make-up de la rentrée


Bon, pour tout vous dire, j'avais à la base commencé à vous écrire quelque chose sur le thème des autobronzants nouvelle génération. Et au moment de mettre la dernière touche à cet article, voilà que je tombe sur LES photos que la beauty planet attendait ! Non, non, non, je ne parle pas en disant cela des clichés de la chanteuse Jennifer et son nouvel amoureux qu'on a vues partout dans la presse people ce week-end mais bel et bien des photos officielles de la toute première collection de maquillage signée Marc Jacobs pour Sephora (repérées sur le très bon site de design The Dieline). Notons d'ailleurs que l'info aura été soigneusement protégée presque jusqu'au lancement de la gamme puisque celle ci est prévue pour le 9 août dans les magasins américains de l'enseigne. On ne sait pas encore si la ligne sera aussi proposée chez Sephora France mais mon petit doigt me dit que cela est fort probable...

 
Comme à chaque fois qu'un grand nom de la mode se lance dans l'aventure maquillage, la question qui se pose est on ne peut plus simple : les équipes marketing ayant bossé sur le projet ont-elles réussi à retranscrire dans leur lipstick et autres vernis tout l'univers du couturier comme y est parvenu par exemple à le faire Burberry ? Bon, n'étant pas expert en mode, je me garderais bien de me risquer à une analyse profonde de la Jacob's fashion touch mais je sais en revanche qu'au rayon parfum, je trouve que ceux de Marc ne sont pas toujours un modèle de bon goût. Si le flacon de sa première fragrance Daisy, surmonté de son bouchon fleur, trouvait grâce à mes yeux, j'étais en revanche beaucoup plus perplexe sur l'immonde flacon du parfum féminin Dot et la publicité tout sauf smart du masculin Bang qui comme déflagration a d'ailleurs davantage fait "bide" que "bang" j'ai l'impression mais c'est un autre sujet... Toujours est-il que les dernières créations me faisaient craindre le pire. Quelle n'a pas été ma surprise du coup en découvrant que le fruit de son travail était cette fois... canon ! Vous ne me croyez pas ? Et bien jugez par vous mêmes :


Sympa non ? C'est minimaliste et bien mieux ainsi, je craignais vraiment le côté grand-guignolesque et carnaval alors apprécie d'autant plus ce côté épuré. Du noir laqué et des formes arrondies comme un galet poli par la mer, on dirait un peu la forme de mon lecteur DVD mais ça on ne le dira pas ! Mention spéciale aux vernis à ongles que je trouve particulièrement jolis et ne ressemblant à rien de ce qui se fait actuellement, ce qui vu le nombre de marques de laques existantes n'était pas aussi évident. L'énorme étui qui ressemble à un rétroviseur laqué ou à un étui à lunettes allongé (ci-dessous) renferme lui 7 fards à paupières si je ne m'abuse. En tout, c'est donc 122 références au total qui vont faire leur apparition répartis en 4 catégories allant des plus basiques comme Smart Complexion qui réunira les produits pour les teints à la plus inédite qui pour moi est clairement Boy Tested/Girl Approved dans laquelle on nous promet des produits mixtes hommes/femmes. Intriguant cette affaire mais ne nous emballons pas et attendons les premiers swatchs sur les blogs US pour voir que ces produits ont dans le ventre (ou en tout cas dans le boîtier) mais j'avoue que sur le papier, j'aime assez.


Est-ce que Jacobs sera la star de la rentrée make-up de septembre ? Aux USA, il est bien parti pour mais en France, le match s'annonce un brin plus serré car une autre grande marque de maquillage est arrivée en France pas plus tard qu'hier Et puisque vous avez forcément lu le titre de ce billet en arrivant par ici, vous ne serez pas étonné(e) de savoir qu'il s'agit de Dolce & Gabbana. Alleulia, plus de deux années après son lancement officiel en Italie, la marque a enfin réussi à passer les Alpes (qu'on ose encore dire qu'il n'y a plus de frontières en Europe après ça!). Pour la trouver, direction les Galeries Lafayette du Boulevard Haussmann à Paris où la marque a installé son premier cornet qui sera à priori le seul pour l'instant, les non-parisiennes vont encore râler et elles auront bien raison. J'ai vu que le site français avait été lancé (ICI) mais n'y voit pas, pour le moment en tout cas, d'espace boutique en ligne, espérons que cela vienne par la suite.


Ce qui ne vous empêchera sans doute pas d'aller y faire un tour pour voir par curiosité ce que D&G propose au rayon maquillage. Par contre, un petit avertissement avant que vous alliez mater ça : n'oubliez pas de mettre vos lunettes de soleil car c'est très... éblouissant, dirons-nous. De l'or, de l'or et encore de l'or, une profusion de bling bling qui ferait passer le flacon-lingot de One Million Paco Rabanne pour un produit aussi terne qu'un bidon de lessive. Moi perso, je ne suis pas fan et préfère le côté less is more de Jacobs mais là aussi, les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Et même si ce n'est pas forcément ma came, force est quand même de constater que cela reste plutôt léché là aussi. Niveau offre de produit, on reste sur du très classique avec mascara, ombres à paupières duo ou quatuor, gloss, lipstick et vernis... un poil trop classique pour devenir indispensable ? Oui sur le fond de gamme mais des collections viennent régulièrement créer un peu l'événement (avec par exemple des collections aux imprimés panthère ou encore des crayons sertis de charms, un peu sur le même modèle que les bijoux Thomas Sabo qu'adore ma petite soeur). Et avec la brune Bellucci et la blonde Johansson en égéries, cela reste quand même un lancement à guetter pour voir si les petites françaises vont mordre à l'hameçon.



On se fait un mini-sondage express pour voir sur le papier qui semble le plus enthousiasmer ? Pour ça, je vous propose simplement de me dire en commentaires si votre coeur penche plutôt du côté sombre et épuré de Marc Jacobs ou davantage pour le rutilant et félin maquillage de Dolce & Gabbana ? Tiens d'ailleurs, peut-être certaines d'entre vous avaient-elles eu déjà l'occasion de tester la marque en achetant des produits à l'étranger ou bien sur l'internet mondial. Si oui, vous avez trouvé que la qualité était au rendez-vous ? Et sinon, d'une manière plus générale, vous avez des idées vous de marques de couturiers encore non déclinée en maquillage et que vous aimeriez justement bien voir passer le cap ? Moi je milite toujours pour le make-up Viktor&Rolf même si je ne pense pense pas que ce soit pour tout de suite. J'ai l'impression qu'on a peu fait le tour ces derniers mois sur les lancements make-up (tiens d'ailleurs, je ne m'étais pas vraiment trompé dans CE BILLET de l'année dernière car on ne peut pas dire que le maquillage Calvin Klein nouvelle génération ai vraiment réussi à déclencher l'hystérie pour le moment, on en entend quasiment plus parler ni en presse ni sur la blogo).

Mais bon, je suis certain que les marques trouveront bien d'autres projets pour nous surprendre même si finalement, tous les derniers lancements réussis en matière de maquillage (Kiko, Essie, Kure Bazaar, la BB cream lancée par Erborian...) donnent un enseignement intéressant puisqu'ils viennent tous de marques jusqu'alors inconnues : comme quoi, les concepts novateurs et léchés sont plus puissant que les noms des grands couturiers. A méditer quand même...


PS : à défaut d'être sur Twitter et Instagram car pour le moment, je fais comme France Gall, je résiste (prouve que tu existes), j'ai aussi décidé de reprendre en main mon Facebook où j'essaierais davantage dorénavant de vous faire part des trouvailles de ma petite revue de presse beauté quotidienne... et de mes petites tribulations perso évidemment ! Alors si ça vous branche, un petit clic ICI pour me rejoindre ! 

28 juillet 2013

Débile indébilité, on cause tatouage aujourd'hui...


Je ne sais pas si c'est un truc générationnel et qui ne parlera qu'aux 25/35 ans, ou bien quelque chose d'au contraire bien plus fédérateur mais je me demandais si vous vous souveniez des tatouages éphémères que l'on trouvait (ou qu'on trouve peut-être encore aujourd'hui, j'avoue que cela fait quelques années que je n'en ai pas machouillé) dans les chewing-gums Malabar ? Perso, je me souviens en tout cas qu'étant gamin, je m'en suis fais un sacré paquet, souvent pendant les grandes vacances d'été d'ailleurs lorsque tes parents tolèrent ce genre de trucs qu'ils refusaient le reste de l'année. Les années altérant un peu ma mémoire, je ne me souviens plus vraiment des motifs dont il s'agissait mais me doute bien que cela ne devait pas être spécialement trendy. Toujours est-il que cet été, je suis comme retombé en enfance en cédant à la mode du tatouage éphémère avec les fameux stylos encreurs lancés par Sephora. Avant de vous parler plus en détail du modèle "étoile" que l'enseigne m'avait offert il y a quelques mois et qui a depuis trouvé sa place attitrée dans ma salle de bains, il faut quand même que je vous pose le contexte de ma relation particulière et compliquée au tatouage


Dans la vie, je sais que j'aime la couleur bleue, lire un bon bouquin au soleil, les Dragibus rouges, écouter la musique à fond chez moi, me sentir utile... et 3 milliards d'autres choses. Et à l'inverse, je sais que je n'aime pas les fruits, repasser mes fringues, être obligé de faire des choses que je ne veux pas, les gens qui se plaignent pour des problèmes mineurs... et 3 milliards d'autres choses encore. Mais les tatouages, impossible de trancher, la balance reste bloquée au milieu et m'empêche d'avoir toute conviction ferme et définitive sur le sujet. Comme dirait Céline Dion,  les tatouages, "je ne sais pas" ! Du coup, étant bien incapable de trancher sur la question, je suis évidemment non-tatoué pour le moment. Ce qui m'empêche de sauter le cap ? Pour le coup, ce n'est même pas la peur de la douleur car même si je me doute que ce n'est pas forcément un moment très agréable, ça ne pourra pas être pire qu'une crise de calcul rénal (depuis que je me suis tapé ce truc, j'ai totalement relativisé mon échelle de Richter de la douleur!). Non, non, les freins m'empêchant de sauter le pas sont ailleurs me concernant...


Déjà, j'ai un problème avec le concept de "l'indélébile" et d'une manière plus générale avec ce qu'on croit être éternel. Du coup, impossible de trancher sur le motif que je pourrais éventuellement me faire tatouer si un jour je décidais de passer le cap. Trouver le truc dont je ne serais pas lassé dans 5, 10, 30, 30, 40 ans est loin d'être évident pour moi. Bon, à défaut de ne pas savoir ce que je veux, je sais déjà ce que je ne voudrais pas : exit donc les tatoos tribal/maori très esthétiques certes mais tellement vus et revus), les 'tours de bras' qui font un peu cheapouille et salles de muscu à mon goût, tout ce qui est trop figuratif (me connaissant, je prendrais sûrement un truc un peu abstrait) ainsi que tout ce qui échappe à toute logique raisonnable (j'ai une de meilleures amies qui a sur la cheville une Betty Boop en train de faire pipi sur un pot d'enfant, j'avoue que je reste toujours dubitatif sur l'état d'esprit qui devait être le sien au moment de demander ça à son tatoueur!). Mais à part ça, impossible de savoir ce que j'aimerais.


Et non content de choisir un motif, il faut en plus trouver un endroit pour l'accueillir sur notre corps, merci bien du cadeau. Pour nous les mecs, il y a un truc très simple et qui m'empêche aussi de sauter le pas, c'est que pour moi (et là encore, c'est un avis qui n'engage que moi), les tatouages donnent leur maximum sur des gens parfaitement gaulés. Ah c'est sûr que sur les stars photoshopées dans les magazines, c'est juste sublime et cela donne du cachet de manière indéniable. Mais faîtes les mêmes tatouages que M Pokora à mon boulanger Roger et je pense qu'on va bien se marrer ! Donner tous les tatouages d'Angelina Jolie à Martine du service compta et mon petit doigt me dit que le résultat ne sera pas aussi sexy. Bon, vous me direz que ce n'est qu'un phénomène qui n'est pas valable que sur les tatouages : combien de fois je vois dans des clips, des films, des magazines...  des coupes de cheveux un peu hype que je kifferai avoir mais dont je sais qu'elles seront juste trop chelou dans "ma vie de mec normal de tous les jours". N'enpêche que c'est encore pire sur les tatouages. Un tatoo sur le torse ? Bien sûr que c'est canon mais lorsqu'on n'a vraiment les pecs bien dessinés. Un motif sur le bras ? Même punition, je trouve qu'il faut quand même que le bras soit un minimum musclé pour que cela rende bien. L'aine, je n'en parle pas, soit tu as le combo abdos et hanches taillés à la serpe, sois tu oublies tout de suite. Ne reste donc que des zones moins engageantes comme le poignet...


Le souci, c'est que même si je répondais à ces critères musculaires aujourd'hui (ce qui de toute façon n'est pas le cas, comme ça ça m'évite de trop me poser la question!), je ne sauterais pas le cap pour autant et cela pour une raison très simple : comme je vous le disais, je sais que rien n'est éternel et que mon corps d'aujourd'hui ne sera probablement pas le même dans 10 ans, 20 ans et 30 ans (ou alors, je suis le plus chanceux de la terre). Et là, je sens bien le truc un peu flippant, le tatouage qui était très beau à 25 ans et qui maintenant avec la peau un peu plus flasque donne tout de suite beaucoup moins bien. Remarquez d'ailleurs que toutes les stars que l'on voit (et qui j'en suis convaincu participent grandement à cette mode du tatouage) sont toutes assez jeunes et sexy, moi je veux que Voici et Closer nous refassent voir des photos de ces mêmes personnes dans 25 ans qu'on voit un peu ce qu'il en est ! D'autant qu'il y a un autre truc à prendre en considération, c'est que j'ai l'impression que le tatouage, c'est un peu comme la cigarette : une fois qu'on y a goûté, impossible de s'arrêter. Autour de moi, la plupart les gens que je connais qui se sont fait tatouer une fois y sont retournées pour un second, un troisième et même pour certains un quatrième. Perso, j'appelle ce phénomène étrange la "mattpokorisation" mais me connaissant, je serais exactement pareil et le premier à recouvrir petit à petit mon corps de tatoos loin d'être aussi simples à effacer que ceux de mes Malabar d'enfance.


C'est là toute la clé du "problème" ce souci débile d'indélibilité car je vous le dis très clairement : si demain, quelqu'un d'un peu futé invente une solution pour pouvoir se faire tatouer un motif qui visuellement aurait la même qualité qu'un tatouage définitif mais aurait à son inverse une durée de vie comprise entre 1 et 3 ans, vous pouvez être sûr que je serais le premier à mettre les pieds dans son cabinet. Plus de crainte à avoir de choisir un motif qui lassera au bout de quelques années, de choisir une zone de corps qu'on aurait finalement bien troqué pour une autre ou de se dire que je ressemblerais à rien avec mon tatouage de tête de mort (c'est un exemple hein, je n'ai pas du tout envie de ça!) à 65 piges ! En attendant que cela arrive, il faut bien trouver d'autres solutions et c'est justement là qu'intervient le stylo tatoueur de Sephora.


Sans doute les avez vous déjà vus à droite à gauche car c'est clairement le genre de produits ludique qu'il faut pour l'été. Sur le papier, rien de plus simple : un stylo chargé d'encre compatible avec la peau et surmonté d'un motif aussi basique que trendy : l'indémodable étoile valeur sûre par excellence, l'ancre marine pour les filles de la mer et les marins en herbe et la tête de mort pour les plus rock spirit d'entre nous. Il suffit de les presser sur la partie du corps qu'on veut customiser et hop, le tour est joué. Enfin, attention quand même à ne pas trop appuyer car sinon (c'est un peu compliqué à expliquer mais je tente quand même), vous risquez de voir le motif choisi entouré d'un cercle qui correspond en fait à la base du tampon sur le stylo. Le décalage entre la base et la tampon est un peu trop petit, à améliorer un chouille pour la prochaine série car j'espère bel et bien que ces produits ne sont pas que des éditions limitées mais seront au contraire rejoint rapidement par d'autres motifs.

Car je l'avoue, j'adore ce stylo même si perso, je réserve son usage à des occasions particulières, lorsque je sors par exemple. Quelques étoiles sur le poignet au niveau de ma montre ou de mes bracelets et hop, le tour est joué. Lorsque ma soeur me le pique, c'est derrière l'oreille façon Rihanna qu'elle s'amuse à l'utiliser. Quoi qu'il en soit, il faut le réserver aux petites zones du corps car le dessin étant assez petit, cela ne rendra forcément pas au top si vous vous plantez une mini-étoile sur le dos ou sur le ventre ! Par contre, rien ne vous empêche d'investir dans les 3 stylos (7 euros pièce mais ils durent quand même assez longtemps donc ça les vaut) pour vous créer des dessins un peu plus stylisés un peu dans l'esprit du tattoo de Rihanna ci-dessous. En vous faisant aider bien sûr car à moins d'avoir des bras de deux mètres et des yeux derrière la tête, vous risquez d'un peu galérer !


Par contre je vous préviens, considérez bien votre oeuvre comme quelque chose d'éphémère car le tatouage supporte très mal l'eau. A la douche ou dès que vous transpirez (on évitera donc de l'utiliser en période de canicule, lorsqu'on sait qu'on va faire du sport...), la couleur s'estompe très rapidement et perd de son intensité. Pas glop mais ceux qui comme moi ne sont pas encore prêts à passer l'étape du vrai tatouage y trouveront néanmoins leur bonheur. Carton plein aussi auprès des petites filles qui peuvent enfin "faire comme les grandes", une idée de cadeau pour vos petites soeurs, cousines, filles... 

Voili, voulou, je crois que je vous ai tout dit pour aujourd'hui et maintenant que je me suis dévoilé sur mon rapport aux tatouages, je ne résiste pas évidemment à vous poser cette question qui me brûle la langue : est-ce que vous êtes tatoué(e) vous ? Si oui et si ce n'est pas trop indiscret, je peux savoir quel motif et quelle zone du corps ? A ceux qui sont tatoués, avez-vous déjà regretté votre geste par la suite ou bien jamais ? Vous avez des anecdotes rigolotes sur vos tattoos ? Et êtes-vous resté à un seul tatouage ou comme pas mal de monde, avez vous succombé à la mattpokorisation en enchainant plusieurs dessins ? Et à ceux qui ne sont pas tatoués, quelle est votre position sur le sujet ; comme moi, faites vous partie de ceux qui aimeraient bien mais n'osent pas forcément ou bien pour vous est-ce vraiment quelque chose qui ne vous inspire pas du tout, voire même vous rebute ? Je sens que échanges risquent d'être intéressants car finalement, il existe autant d'opinions sur le sujet que d'idées de dessins à se faire dessiner sur la peau : une infinité !


PS : en faisant ce billet, je suis tombé sur pas mal de diaporamas sur les tatouages les plus ratés ou stupides, je vous laisse découvrir cela si vous intéresse en cliquant ICI.

PS 2 : si vous l'avez loupé car en vacances la semaine dernière et rentré depuis hier seulement, le joli concours Hei Poa, c'est juste ICI !

26 juillet 2013

Couronne de fleurs rouges dans la vallée verdoyante (concours inside)


Non, non, ne partez pas, je sais que ce titre pourrait laisser penser que j'ai donné les clés de ce blog à Francis Lalanne mais il n'en est rien. "Couronne de fleurs rouges dans la vallée verdoyante", si ça n'est pas une accroche de billet qui claque ça, je ne m'appelle plus Teddy ! C'est à la fois un peu mystique et totalement poétique, j'adore, j'adhère ! Et attendez car c'est encore plus joli à l'oreille lorsqu'on le traduit en polynésien. Comment ça vous ne parlez pas couramment le polynésien ? Non mais qu'est ce que vous avez foutu à l'école ma parole ? Ah, vous avez pris LV2 Espagnol ? Erreur fatale les p'tits loups, vous auriez du faire comme moi et vous initier aux rudiments du polynésien, une langue on ne peut plus pratique car elle permet de dire plein de mots en un ou deux seulement (un peu comme Mimi-Siku dans Un Indien dans la Ville pour ceux qui auraient les mêmes sublimes références cinématographiques que moi!). Par exemple, prenons cette fameuse "couronne de fleurs rouges dans la vallée verdoyante". Et bien à Tahiti, on peut la résumer en seulement deux petits mots. Deux mots qui vont très vite vous faire comprendre où je veux en venir aujourd'hui : Hei Poa


Et oui, vous l'aurez compris, aujourd'hui, nous allons parler du monoï Hei Poa puisque c'est le grand retour d'une de mes rubriques chéries, celle consacrée aux produits cultes de la Planète-Beauté. Car même si l'on ne s'en rend pas forcément compte, c'est un titre honorifique auquel peut tout à fait prétendre ce soin qui mine de rien célèbre cette année son 37ème anniversaire. Pour la petite histoire, c'est donc en 1976 que tout a commencé. A l'origine de cette belle histoire, un couple, Elizabeth et Marc Mazza découvrent lors d'une escapade en Polynésie le délicieux parfum du monoï. Attention, il faut bien remettre les choses dans leur contexte car si aujourd'hui aller dans les iles du bout du monde a été rendu plus simple par la démocratisation des voyages en avion, j'imagine que cela était bien différent à l'époque. Toujours est-il que lors de ce périple au pays des vahinés, le couple tombe sous le charme du monoï qui, entre sensualité extrême et réels bienfaits cosmétiques, a effectivement tout pour plaire. Il faut dire en plus que les amoureux en connaissent un rayon en matière de beauté puisqu'ils tiennent une société d'import de parfums masculins (un truc d'une banalité certaine aujourd'hui mais dans les années 70, le sent-bon de ces messieurs était quelque chose d'encore très peu répandu). Leur flair est formel sur un point : ce produit pourrait tout à fait plaire aux françaises de métropole.


Ni une ni deux, les voici donc en train d'importer pour la toute première fois du monoï dans nos contrées. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'une fois confronté à la réalité du terrain, ce produit n'est finalement pas si évident à faire adopter aux revendeurs. Il faut dire que dans son flacon atypique en verre (un clin d'oeil aux familles polynésiennes qui avaient l'habitude de conserver leur monoï home made dans des bouteilles de sirops pharmaceutiques) proposé sans carton d'emballage, le produit dénote un peu par rapport aux soins bien plus classiques de parfumeries. Ajoutez à cela qu'il se solidifie lorsque la température passe sous la barre des 24 degrés (en ces temps de canicule, on n'a pas trop à se poser la question!) et que le visuel publicitaire est assuré par une jolie tahitienne à l'heure où l'on n'a pas encore l'habitude de voir des peaux métissées dans la publicité cosmétique, et vous allez là un produit qui, sur le papier en tout cas, n'a pas forcément le meilleur profil pour s'imposer dans nos salles de bains. Sauf que exactement comme l'avait imaginé le couple Mazza, les françaises tombent immédiatement amoureuses du monoï Hei Poa.


Évidemment, c'est avant tout son parfum qui les fais toutes chavirer. En même temps, et vous en conviendrez, comment ne pas succomber à cette fragrance reconnaissable entre mille et qui sait comme aucune autre nous projeter dans des contrées aussi paradisiaques que dépaysantes. Moi perso, je crois pouvoir dire sans exagérer que ce parfum fait partie de mes préférés (avec le muguet mais ça, c'est un autre souci!). L'aventure Hei Poa démarrait donc sous les meilleures auspices mais encore fallait-il qu'une fois acheté, les femmes sachent quoi faire de ce monoï ? Et petit "souci", pas mal de gens à l'époque pensaient à tort que ce produit était une protection solaire. Bah oui, c'est tellement simple de faire le raccourci : monoï = produit polynésien = vahinés = on voit les vahinés s'appliquer du monoï = elles ont la peau mate = donc j'en conclus que les vahinés ont la peau mate car elles dorent au soleil avec du monoï sur la peau. Bah bien sûr, CQFD. Et dans les années 70/80 alors que les messages de vigilance sur le rapport au soleil n'existaient pas encore et que la tendance était au contraire à la graisse à traire pour s'exposer, autant dire que l'idée de bronzer au monoÏ ne choquait personne. Bon, vous me direz que ce n'est pas encore 100% ancré aujourd'hui non plus. Pas plus tard que ce week-end, une amie à moi à la piscine mettait du monoï en protection solaire. Je l'ai alertée évidemment mais lorsque les gens ne veulent pas entendre raison...


Toujours est-il que si le monoï ne sert pas à bronzer, il fallait du coup bien expliquer ce qu'il pouvait bien faire à la place. Et là la réponse est simple : à peu près tout ! Il est bien entendu parfait en soin corps pour une peau parfaitement nourrie, en masque réparateur pour les cheveux (attention, cela reste un produit très gras donc on se contente d'en appliquer sur les pointes abîmées), quelques gouttes pour parfumer l'eau du bain (et là aussi attention à bien rincer car sinon, risque de glissade très élevé), en soin des mains, en huile de massage pour un moment de complicité à 2 (où à plusieurs si cela vous amuse mais dans ces cas, je préfère que vous m'épargniez les détails :-))...tous les usages cosmétiques sont finalement possibles. Un très bon point lorsqu'on pense qu'en plus, ce produit reste plus qu'abordable puisque généralement, un flacon coûte environ 10 euros ce qui n'est quand même pas l'investissement le plus ruineux, bien au contraire au regard de tout ce que le monoï permet de faire. Et encore, ce n'est finalement rien par rapport à l'usage que les Tahitiens font du monoï (qui d'ailleurs signifie chez eux "huile sacrée") qui est là-bas le fondement même de la pharmacopée locale et à qui l'on prête aussi des propriétés plus santé (on y ajoute d'autres plantes bienfaisantes pour par exemple s'en frotter les tempes lorsqu'on a mal à la tête) et même presque spirituelles puisque les mamans massent leur bébé dès la naissance avec du monoï pour leur porter chance.


Je me rends compte d'ailleurs que depuis tout à l'heure, j'ai bien du écrire 20 fois le mot monoï et que du coup, on n'a toujours pas dit ce dont il s'agissait exactement. En même temps, il suffit de mettre le nez dedans pour reconnaître immédiatement les deux actifs qui le composent : de l'huile naturelle extraite de la pulpe de noix de coco (appelée huile naturelle de coprah) dans laquelle on laisse macérer des fleurs fraîches de tiaré. Il faut placer 12 fleurs de tiaré par litre d'huile de coprah, et laisser macérer plusieurs jours durant. Rien que de l'écrire, j'en rêve ! Ca en tout cas, c'est ce que devrait toujours être le monoï, sauf que devant la grande mode du monoï dans les années 80, pas mal de petits plaisantins ont un peu fait n'importe quoi. Et vas-y que je te coupe mon monoï avec de l'huile de tournesol et ni vu ni connu je t'embrouille. Bien tenté mais heureusement, Tahiti a su réagir en faisant instaurer, au bout de longuuuuues années (la loi a été promulguée en 1992 seulement), une appellation d'origine contrôlée "Monoï de Tahiti" qui permet de sécuriser le consommateur. En clair, si vous achetez du monoï quelqu'il soit, pensez à moi et assurer vous bien que cette mention figure sur le flacon. Autre petite astuce, si le produit que vous achetez est appelé Pur Monoï de Tahiti, c'est qu'il contient au moins 90% de véritable monoï. Si c'est moins et qu'il est coupé avec d'autres choses (mais qu'il contient tout de même un minimum de 50% de monoï), il doit alors porter le nom "Huile au Monoï".


Après ce petit intermède sur le monoï d'une manière générale, j'en reviens quand même à Hei Poa qui du coup a su faire entrer ce secret de beauté polynésien dans nos habitudes. Car en plus de sa ligne de Pur Monoï décliné en version Tiaré, Vanillier, Coco, Frangipanier, Tamanu, Roucou et Nacres Or, la marque a eu la bonne idée d'utiliser les bienfaits du monoï dans une gamme comprenant aussi bien des produits capillaires, corps et solaires. Une manière aussi de "désaisonnaliser" un produit qui naturellement est plus facilement utilisable en vacances car son parfum l'associe spontanément à l'été. Notons d'ailleurs qu'étonnement, le monoï reste une beauty obsession très française et un peu européenne mais que l'Asie et les USA n'ont pas encore succombé à son charme irrésistible. Tant pis pour eux, cela n'empêche pas Hei Poa de continuer son joli parcours !


La success story est d'ailleurs bien partie pour durer car depuis deux ans et son 35ème anniversaire, la marque a eu la très bonne idée de proposer chaque année une édition limitée de son monoï, inspirée des recettes secrètes que pratiquent encore les mamas tahitiennes. Après le Monoï 1000 fleurs l'année dernière, place cette année à une surprenante combinaison entre monoï et pamplemousse vert (Anani Popaa en tahitien). Avec en prime à chaque fois un très joli habillage qui permet de réinventer le mythique flacon Hei Poa et sa célèbre étiquette coucher de soleil. Cette année, il y a même pour être exact deux versions collector puisqu'en plus de cette déclinaison au pamplemousse, on retrouve aussi la version originale du pur monoï dans un très joli flacon à dominante jaune en exclusivité chez Monoprix. On attendra du coup à chaque printemps avec impatience la naissance de chaque nouvelle déclinaison annonciatrice d'été, comme le parfum Escada d'ailleurs !


Vous voilà maintenant presque incollable sur le monoï ! Et après la théorie, place à la pratique puisque je vous propose un petit concours des plus sympathiques qui me permet en prime de célébrer mon retour parmi vous après plusieurs mois un peu en pointillé (4 billets publiés cette semaine, enfin j'arrive à retoucher terre, désolé mais je crois que vous allez devoir me supporter de nouveau!). Ce que je vous propose grâce à Hei Poa, c'est de gâter 5 d'entre vous qui remporteront deux produits de la marque : le célèbre Pur Monoï de Tahiti Tiaré bien évidemment puisqu'il s'agit quand même de la star de ce billet puis avec lui... le produit Hei Poa de votre choix que je vous propose d'aller simplement choisir ICI sur le site de la marque (tous les produits sont présentés dans l'onglet Rituels de beauté).


Je vous laisse pour participer simplement m'indiquer en commentaire le nom de ce second produit, et si vous souhaitez en profiter pour partager avec moi ce que vous évoque le monoï, ce sera avec grand plaisir ! Est-ce un produit que vous utilisez régulièrement ? Vous fournissez vous chez Hei Poa ou bien dans d'autres marques (je sais qu'Yves Rocher en propose et il parait qu'il est sympa aussi mais je ne sais pas si c'est un Pur Monoï) ? Est-ce plutôt pour un usage corporel, capillaire ? Est-ce que certains parmi vous l'utilisent pour bronzer ? Allez, dénoncez-vous que je vous tape sur les doigts ! Quoi qu'il en soit, vous avez jusqu'au 12 août pour tenter votre chance, alors à vous de jouer les loulous !


EDIT 20 JUILLET 

Avant toute chose, un énooooorme merci pour votre enthousiasme sur ce billet et vos nombreuses participations, même au plein coeur de l'été ! Cela fait toujours autant laisir de savoir que vous êtes toujours de l'autre côté de l'écran ! Une fois encore, l'irrésistible parfum du monoï a fait des siennes ! Maintenant que j'ai enfin pris le temps de faire le tirage au sort, je reprends ma casquette de Père Noël pour vous annoncer le pseudos des 5 veinardes qui auront du coup la chance de recevoir dans quelques jours deux produits Hei Poa pour prolonger les plaisirs de l'été. Attention, let's go :

Cécile Dorez
Coco1313
Laura Hantz
Deso
Chloe 60

Alors, heureuses ? Mesdames, mesdemoiselles, à vous de jouer en m'envoyant par mail votre déclaration d'amour adresse postale afin que je puisse transférer cela aux équipes Hei Poa. A tous les autres, promis, je reviens bientôt avec dans ma hotte quelques surprises du genre sympathiques. Stay tuned !

25 juillet 2013

10 beauty e-shop qui valent le détour


Très distinguée cette souris d'ordinateur, n'est ce pas ! Mais c'est tout ce que j'ai trouvé pour évoquer l'idée de "beauté en ligne" qui est au coeur de ce rapide billet (enfin, rapide, tout est relatif vu que je suis du genre très bavard à la base !) pour répondre à une question que l'on me pose très souvent : où trouver des produits de beauté originaux sur internet sans avoir à commander sur des sites étrangers et prendre le risque de se voir confisquer son colis à la douane, voire même de ne jamais le recevoir ? Moi de toute façon, autant je suis à l'aise sur l'achat en ligne (Asos peut en témoigner, ce site finira par me ruiner...), autant je ne suis pas en confiance pour acheter sur un site étranger, c'est peut-être très con mais c'est pourtant ainsi !

En tout cas ce qui est sûr, c'est que je ne dois pas être le seul car depuis quelques mois, plein de sites fleurissent et proposent des marques de niche tout droit venues des 4 coins du monde. Car s'il y a bien un avantage sur internet, c'est que contrairement aux magasins "en dur", les linéaires virtuels des e-shop sont presque extensibles à l'infini. Du bonheur en barre pour les beauty addicts que nous sommes ! Du coup, je vous propose de (re)découvrir ces 10 e-shops sur lesquels je traine souvent pour détecter les nouveautés. Ils ne sont classés sans aucun ordre particulier mais simplement au fil de ma plume !




Ce qu'on y trouve ? Pas très joli ni très ergonomique, ce site est même du genre pénible à cause de la musique pseudo-hype (du bruit plus que de la musique pour mes oreilles mais bon, passons) qui se met automatiquement en marche lorsqu'on arrive dessus, et qui nous fait galérer 5 bonnes minutes pour trouver le minuscule bouton caché en bas à gauche pour la mettre en mode off. Mais bon, on fait vite abstraction de tout cela devant le panel de marques exclusives que propose le concept store le plus trendy de Paris ! Les vernis Topshop pour celles qui n'iront pas à Londres prochainement, les magnifiques parfums Le Labo, le maquillage Edward Bess dont je vous reparlerais sans doute très vite, les soins de l'épidermologue Joëlle Ciocco si prisés par les stars, des marques rares ou exclusives comme s'il en pleuvait (Colbert, Rodin, James Read, Chenot, RMS Beauty, De Couvent...) et des valeurs sûres rassurantes à l'instar de REN, John Masters Organics, Bumble & Bumble, Christophe Robin... : presque un sans-faute !

Le + ? Ce qui se fait de plus hype en beauté s'est donné rendez-vous sur ce site
Le - ? Clairement un positionnement de luxe qui ne s'adresse pas à tout le monde, bien au contraire.




Ce qu'on y trouve ? Cela ne fait que quelques mois que ce site a ouvert mais je l'apprécie déjà pour une raison simple : je trouve qu'on ressent vraiment l'engagement, la sincérité et la conviction de sa créatrice pour les marques qu'elle choisi de référencer. Car ne nous leurrons pas, il y a aujourd'hui certainement plus facile à vendre que les produit Jovees, Les Délices d'Azalys ou DeNovo qui n'ont pas forcément une notoriété de dingue. Oui mais voilà, ce sont des bons produits à chaque fois et Univeda entend bien le faire savoir à celles et ceux qui veulent concilier luxe et naturalité puisque c'est la le positionnement de cette boutique. Si on rajoute en prime les vernis Butter London, la marque Pai très peu vue jusqu'à présent, les jolis capillaires Less is more, le make-up minéral Lily Lolo... cela commence à être très prometteur pour la suite.

Le + ? Un positionnement clair et qui surtout est respecté à la lettre donnant de la cohérence à l'ensemble.
Le - ? Il manque encore un peu de choix, surtout en soin visage je trouve.




Ce qu'on y trouve ? Je vous le disais en intro de ce billet, Asos, j'adore ! J'ai découvert sur le tard mais j'avoue que je kiffe dorénavant y trainer mes guêtres (c'est une expression hein, je tiens à vous rassurer sur le fait que non, je ne porte pas de guêtres!) pour dénicher des petits débardeurs sympas à porter avec ma collection de chemise en jean (oui, j'ai des marottes mode de temps en temps et actuellement, c'est celle-ci !). Bref, on s'en moque un peu car  ce qu'il faut retenir, c'est que dorénavant, Asos, c'est aussi de la beauté. Genre on était pas assez tentés avec les fringues donc ils ont remis la seconde couche. Et pour définitivement nous faire craquer, le site a mijoté une sélection de marques aux petits oignons. jugez plutôt : Steam Cream, Elemental Herbology, Elemis, Bliss, Stila, Nip + Fab, Rodial, Xen-Tan, Illamasqua... le casting donne plutôt envie même si malheureusement, certaines marques ne sont représentées qu'à travers quelques produits seulement, ce qui est un peu frustrant et incompréhensible (à quoi bon référencer les vernis Barry M si c'est pour en proposer 4 teintes comme c'est pourtant le cas ?)

Le + ? La possibilité d'allier deux de nos postes de dépenses de prédilection (beauté et mode) et donner une nouvelle raison de s'énerver à notre banquier.
Le - ? Comme dans leur espace mode, c'est parfois un peu fouillis et on passe de trucs hyper enthousiasmants à d'autres qui nous laissent plus perplexes... C'est un peu cher aussi (30 euros une crème pour les mains Tokyo Milk, c'est raide).




Ce qu'on y trouve ? Si l'anglais Space NK avait un homologue parisien, ce serait lui ! Il faut dire qu'imaginé par la fille de Terry De Gunzburg (alias By Terry), le site me fait dire que le goût de la beauté pointue et hype à souhait a sans doute quelque chose à voir avec la génétique ! Mention très bien pour l'assortiment de marques qui ne souffre d'aucune faute. Les shampooings les plus chics de la planète beauté (Philip B), le best de la cosmétique anglo-saxonne (Rodial, Eve Lom, REN), le bain version smart avec Le Bain Collection, un zeste d'exotisme avec le gang des 3A (Ainy, Aesop et Ahava) et plein d'autres choses encore (By Terry forcément, Visoanska, les parfums Memo (soldés à 50% d'ailleurs en ce moment, ça vaut le coup du coup car c'est de la bonne came). Dommage à mon avis que le site manque un peu d'humanité et sois un peu froid (et pas toujours très ergonomique) car sinon, on était proche de la perfection.

Le + ? La possibilité de se procurer tous ces produits qu'on voit dans la presse américaine et anglaise.
Le - ? The Beautyst a le chic pour référencer de très belles marques faisant le buzz dans leurs pays respectifs, c'est top mais serait encore mieux si le site jouait un peu plus le rôle de dénicheur de marques qu"il revendique. En France aussi on a des choses qui mériteraient d'être ainsi mises à l'honneur.




Ce qu'on y trouve ? Ce site, créé par Héléna avec qui j'ai eu l'occasion d'échanger à plusieurs reprises dans le cadre de billets publiés ces derniers mois, a ce don pour sans cesse renouveler notre intérêt. A peine s'est on rendu compte qu'elle y proposait les soins This Works qu'elle référence les produits Tata Harper. Reine du beauty buzz, elle a été la première à dégainer le baume Egyptian Magic, l'éponge konjac, le déodorant Soapwella, les vernis Kure Bazaar. C'est bien simple, cette fille ne respire pas l'air du temps, elle le souffle ! Et le fait qu'elle vienne de choisir Yarok - que j'avais repéré il y a deux ans et dont je vous avais parlé dans un billet - pour agrandir son offre capillaire me conforte un peu plus encore dans mes positions. Si ma mémoire est bonne, il me semble au début que son Bazar Bio proposait aussi de la mode et d'autres choses encore mais qu'elle s'est recentrée sur la beauté uniquement. Ca tombe bien, cette femme a un don pour ça et le fait que toute la rédaction beauté du Elle ne jure que par elle ne trompe pas ! 

Le + ? Cette capacité a sans cesse se réinventer (comme Madonna et Michel Drucker!) et à dénicher ce qui saura nous émoustiller cosmétiquement parlant. 
Le - ? Si le site Bazar Bio pourrait laisser penser que tous les produits vendus sont certifiés Ecocert, cela n'est pas le cas et certains sont "juste" naturels. Perso, je m'en moque un peu mais j'entends déjà les ayatollah du bio version tente en Ardèche préparer le bûcher pour Héléna ! 




Ce qu'on y trouve ? Lorsque deux copines beauty addict décident de rendre accessibles aux petites françaises tous les produits sympas qu'on trouve chez l'Oncle Sam, cela donne Mon Make Up Usa. Un nom un peu trompeur d'ailleurs car contrairement à ce qu'il laisse penser, on n'y trouve pas seulement du maquillage mais aussi du soin visage (Formula 10.0.6 dont j'ai l'honneur de gérer les Relations Presse d'ailleurs) et corps (Burt's Bees, Body America, Body Drench), ainsi que du capillaire (Chi, BioSilk). Néanmoins, c'est quand même le maquillage qui reste la star et plus particulièrement les vernis China Glaze si chéris des nailistas. Positionnement porteur et navigation assez intuitive, le site a un vrai potentiel... mais frustre un peu devant le nombre de références proposées qui reste encore un peu trop limité.

Le + ? De tous les e-shops de cette sélection, c'est probablement le plus accessible, on y trouve plein de produits à moins de 10/15 euros, ce qui n'est pas si évident sur les autres. 
Le - ? Pour venir boxer dans la catégorie supérieure, le site aurait besoin de quelques marques plus fédératrices, un peu plus pointues et vraiment exclusives. Ole Henriksen, Philosophy, (ils sont encore chez Sephora eux d'ailleurs ?), Covergirl... j'aurais bien quelques petites suggestions en la matière ! 




Ce qu'on y trouve ? Ce site aussi a été lancé il y a quelques mois à peine et s'il n'a pas encore fait trop le buzz, il mérite pourtant de trouver sa place car on y trouve de bien jolies choses. Je pense en disant cela à des marques comme Face Stockholm (sont forts aussi les pays nordiques en cosméto, c'est fou d'ailleurs qu'ils ne percent pas plus souvent par chez nous), Sjal, Ron Dorf, Cho Nature, Sentara, John Allan's... Et en l'écrivant, je me rends compte que toutes ces marques ne sont connues que des plus beauty addicts et spécialistes d'entre nous et c'est peut-être ce qui fait défaut à Eon Lab finalement. Le site aurait peut-être intérêt à intégrer quelques marques moteurs pour doper son référencement ,et son trafic par conséquence, car je pense qu'on est peu nombreux à connaitre Sjal en France (moi je suis la marque des yeux depuis plusieurs années mais je suis loin d'être une généralité!). En rentrant par des marques plus célèbres, les clientes découvriraient alors les autres lignes choisies avec beaucoup de goût par la créatrice d'Eon Lab.

Le + ? Des marques vraiment exclusives et qu'on ne trouve qu'ici, ce qui finalement est loin d'être aussi évident que cela en a l'air.
Le - ? Peut-être un poil trop pointu finalement.




Ce qu'on y trouve ? La beauté n'est pas qu'une affaire de femme, et je pense être bien placé pour en parler ! Dans cette lutte acharnée pour la parité cosmétique, j'ai quelques alliés parmi lesquels Mickaël, le créateur de la boutique Ecocentric (et non égocentrique!). Sa particularité première est de ne pas se cantonner à la beauté mais de proposer également des produits bio en mode et en épicerie fine. Et même si le site n'est pas 100% beauté, il n'en demeure pas moins très pointu pour autant puisqu'on y retrouve de bien jolies marques dont j'ai d'ailleurs déjà eu l'occasion de vous parler pour la plupart comme les soins capillaires amazoniens Rahua, la cosmétique des caribéens Hadali, la cosmétique homme World Wild Men mais aussi Is B (soins à la pomme), John Masters Organics, Hévéa... Un très bel assortiment mais qui commence à "vieillir" un peu je trouve, un peu de souffle nouveau serait bienvenu avec l'entrée d'une ou deux marques en tout cas. A noter que contrairement à d'autres sites, Ecocentric reste fidèle très longtemps aux marques qu'il choisit de vendre, il n'y a presque pas de turn over (bon point pour Michaël, les femmes aiment toujours les hommes fidèles!).

Le + ? Un site qui commence à avoir quelques années et profite du coup d'un solide catalogue. Bon point aussi pour le design du site, simple mais diablement efficace.
Le - ? Des valeurs sûres en cosmétiques bio, mais un manque de nouveautés pourtant nécessaire pour renouveler sans cesse l'intérêt.




Ce qu'on y trouve ? Attention, futur grand acteur de la beauté en vue (en tout cas, je leur souhaite). Il faut dire que ce site a une particularité car avant d'être une boutique en ligne, Oh my cream est avant tout une boutique tout court, ouverte il y a quelques semaines dans Paris (et qui fait d'ailleurs aussi institut de beauté et nail-bar, une bonne adresse à noter donc). Une boutique de cosmétique de niche dans la capitale, cela n'était plus arrivé depuis l'échec cuisant de la pourtant très belle boutique Aépure, autant dire qu'on salue le courage et la détermination des deux femmes qui sont il me semble derrière le projet. Leur recette magique : prendre à droite à gauche ce qui a déjà fait ses preuves (Kure Bazaar, Soapwella, Tata Harper vus chez Bazar Bio, Joëlle Ciocco, Christophe Robin chez Colette...), y saupoudrer un zeste de marques très connues mais encore pas si évidentes à trouver (Shu Uemura, Dermalogica, Essie, Leonor Greyl, Esthederm) et pimenter le tout de petites tueries cosmétiques dénichées à l'étranger et proposées en totale exclu (Aurélia Probiotic, Sara Happ, Ellis Faas, Sachajuan, Alpha H...). Un cocktail qui fait plaisir à voir !

Le + ? La boutique physique qui rassure les réticents à l'achat en ligne : on peut passer à la boutique tester le produit repéré. Mais surtout, le très beau portefeuille de marques, subliment mis en valeur d'ailleurs dans un e-magazine gratuit consultable en ligne et pas mal foutu du tout.
Le - ? Le départ a été tonitruant avec des annonces de nouvelles marques très régulières, un rythme auquel on est maintenant habitué alors attention à ne pas baisser la cadence :-)




Ce qu'on y trouve ? Bon, là je vais avoir du mal à être objectif car moi, dès qu'on associe la cosmétique au voyage, je signe des deux mains. Alors là, comme c'est la promesse de ce site où l'on trouve aussi bien des marques comme Como Shambala, Ila Spa, Rahua, Panpuri, Maroc Maroc, Mor Cosmetics, La Ric, je suis déjà dans l'avion (mais bon, je risque pas d'aller bien loin car cela me fait penser qu'il faut que je fasse à tout prix mon passeport!). Non plus sérieusement, une très belle sélection de produits qui mise davantage sur le plaisir et sur la sensorialité que sur une énième promesse anti-âge. Là aussi, on est sur un positionnement plutôt premium mais qui se justifie tout de même par le caractère pointu et parfois même exclusif des marques sélectionnées.

Le + ? Un univers bien défini et respecté à la lettre : la cohérence paie toujours.
Le - ? Peut-être manque t'il encore un ou deux marques sur l'offre visage qui pêche un peu par rapport au reste.

Vous voyez, c'est maintenant que j'arrive à la fin de ce billet que je me rends compte d'un truc pourtant évident : Dieu que la concurrence est rude entre toutes ces boutiques en ligne qui finalement ont toutes de sérieux atouts pour nous attirer dans leurs filets. D'autant que j'aurais aussi pu vous parler des e-boutiques des boxs beauté en tout genre car on trouve aussi des choses un peu exclusives sur Birchbox (M Picaut, Blanc Cachemere, Charmzone, Singuladerm...) ou Ma Boite à Beauté (Pura Bali, Baija, Oliv, Britanie, Attirance...) pour ne nommer qu'eux. Finalement, la guerre digitale n'est certainement pas plus facile à supporter que celle qui oppose Sepho, Marionnaud, Nocibé & co. Et surtout, les choses évoluent vite car certains sites que je respecte pourtant beaucoup comme The Beauty Lounge, Cosmétiques du monde, Mademoiselle bio ou encore Naturalglam ne font plus partie des 10 sites auxquels j'ai spontanément pensé alors qu'ils étaient il y a quelques années encore parmi les référents sur le secteur.

Et vous alors, est-ce que vous achetez souvent des produits de beauté en ligne ? Si oui, vers quels sites avez-vous plus facilement tendance à remplir votre panier virtuel ? Est-ce que vous vous tournez davantage vers les sites des parfumeries classiques ou recherchez vous généralement plutôt des sortes de concept stores en ligne où l'offre sera moins étendue certes mais plus pointue ? Est-ce que vous connaissiez ces 10 sites que je vous ai présenté ou bien n'en n'aviez vous pas encore entendu parler (ça m'intéresse de voir un peu le taux de notoriété chacun). Une fois encore, j'ai hâte de lire vos avis sur la question car perso, je crois beaucoup en l'avenir de ce genre de e-boutiques ! Pour le coup, c'est même typiquement le genre de projet dans lequel j'aurais pu me lancer !

23 juillet 2013

Chanel innove en lançant le soin spécial week-end


Oui, je sais bien que nous n'en sommes à peine qu'à la moitié de l'été et que la simple évocation du mot "rentrée" vous fait froid dans le dos (ce qui remarquez est plus qu'appréciable puisque toute source de fraîcheur est bonne à prendre en temps de canicule!) mais n'empêche que je trouve que le moment est venu de parler des nouveautés de la rentrée. Ah, le joli mois de septembre et ses lancements beauté en pagaille. Entre les nouvelles collections de maquillage automne / hiver, les parfums qui arrivent par dizaines et les nouveautés soins, la tentation risque rapidement d'atteindre son summum. Comme d'habitude, une grande partie de ces nouveautés ne sera guère révolutionnaire mais deux / trois petits malins arrivent avec des arguments un peu novateurs comme cette nouveauté Chanel repérée dans le dernier Cosmétique Magazine et dont je voulais vous causer !

Avant de tout vous dévoiler à son propos, une petite question : si je vous dis "week-end", qu'est ce que cela vous inspire ? Attention, si j'entends quelqu'un me répondre "la chanson de Lorie", c'est la porte directement ! Non, ce que j'imagine plutôt comme réponse, c'est "détente", "changement de rythme", "farniente", "grasse matinée"... Enfin, dans les grandes lignes hein car je sais mieux que personne que week-end est aussi synonyme de "ménage, repassage et autres joyeusetés", "courses alimentaires dans les magasins bondés", "queue interminable à la Poste le samedi matin pour récupérer un colis..." mais tentons de faire abstraction de cela pour se concentrer sur la dominante reposante de ces deux jours de fin semaine qui, même s'ils ne sont pas d'un calme absolu, restent tout de même moins le rush que le reste de la semaine.


D'ailleurs, je ne sais pas vous mais perso, mes habitudes beauté ne sont pas du tout les mêmes le samedi & dimanche que d'ordinaire. Il arrive par exemple, si je sais que je ne vais pas sortir de ma tanière, de faire abstraction de toute crème pour laisser un peu ma peau respirer. Et même si je sors, je vais avoir tendance à abandonner le combo "contour des yeux + sérum + crème de jour + BB cream" pour la simple application de mon soin hydratant. Ce qui de toute façon est souvent amplement suffisant puisque plus reposé et ayant plus dormi qu'en semaine, ma peau se contente parfaitement de ce service minimum bien plus efficace que celui mis par la RATP les jours de grève ! A l'inverse, c'est aussi le dimanche que je vais plus facilement me livrer à des soins plus profonds comme un masque et un gommage qu'on n'a pas forcément le temps de faire le reste du temps. Et mon petit doigt, souvent bien informé, me dit que nous sommes certainement une grande majorité dans cette situation, n'est ce pas ?


Et alors me direz-vous ? Et bien alors, tout cela amène une question simple : finalement, les besoins de notre peau ne seraient-ils pas fondamentalement différents la semaine que le week-end, de la même manière qu'on n'a pas forcément besoin de la même chose le matin que le soir ? Vous l'aurez compris, c'est exactement ce terrain que Chanel va investir à la rentrée avec le lancement de son nouveau programme de soins qui j'en suis certain va faire le buzz en presse féminine. La marque a en effet planché sur les interactions entre la peau et le sommeil pour mettre en évidence que les rythmes de vie sans cesse décalés et les sortes de mini jet-lag à répétition ne favorisaient pas le travail de régénération cellulaire nocturne, bien au contraire. Pour la marque, la peau comme désynchronisée de son rythme idéal naturel va manifester son "mal-être" en étant moins rebondie, moins lumineuse, moins nette, moins jolie tout simplement. Pas incongru, bien au contraire même.



Dans les faits, cela donne un nouveau programme dont chacun des 3 soins qui le compose est baptisé on ne peut plus explicitement : Le Jour, La Nuit & Le Weekend (tiens, ils l'écrivent en un seul mot eux). Là, vous me direz que c'est bien gentil d'avoir des soins adaptés à chaque moment de notre vie, mais que s'ils ne sont pas avant tout adaptés à notre type de peau, c'est un peu con (enfin non, vous diriez "un peu dommage" car vous êtes sans doute un peu plus poli que moi :-)). Je suis d'accord avec vous sur ce point sauf que justement, ces soins ne sont pas des soins qui vont agir sur des problèmes particuliers de peau (brillance, rougeurs...), il faut plutôt les envisager comme une sorte de super-sérum dont le seul objectif est d'aider la peau à se recadrer sur son rythme idéal et de booster le travail cellulaire.Des produits un peu universels en somme.


Même si leur formule respectivement à base de jasmin et d'encens semblent intéressantes, je passe assez rapidement sur les soins jour et nuit pour m'attarder un peu plus sur la star du programme, j'ai nommé Le Week-End. Un élixir à base de rose qui vise à tendre vers l'apaisement de notre épiderme et surtout la quête de son équilibre. Chanel conseille de l'appliquer un jour par semaine (je ne sais pas pourquoi pas deux, ce qui aurait été plus logique), matin et soir, en remplacement de tous les soins habituels. J'aime bien ce côté less is more et qui pour une fois nous incite à n'utiliser que le strict minimum pour notre peau, même si en l'occurrence, le minimum coûtera quand même 90 euros ! D'une manière générale, ce soin m'interpelle justement parce qu'il sort un peu des codes éculés et l'on ne rentre plus dans la gamme par une problématique cutanée à résoudre mais par la recherche d'un état d'esprit qui colle à notre rythme de vie. Plutôt qu'un énième soin anti-âge, cette approche me parle en tout cas plus à moi l'urbain over-connecté et toujours dans le rush qui me reconnait davantage dans ce genre de programmes.


Alors certes, ce n'est pas la première fois que l'on a des choses de ce genre (je vous avais déjà parlé par exemple de My Time Cosmetics dans ce billet de... 2010 !) mais tous les tentatives en la matière me semblaient jusqu'alors trop compliquées à comprendre pour y adhérer. Je suis presque certain que des marques plus accessibles vont guetter l'accueil réservé au soin Le Weekend et qui sait proposer dans quelques mois des copies déclinaisons dans cet esprit "soin universel à tout faire du samedi et dimanche". Du coup, cela m'intéresse d'avoir votre avis sur la question ! Vous par exemple, est-ce que votre routine beauté est fondamentalement différente la semaine que le week-end ou finalement, restez-vous sur la même ligne directrice tout au long de la semaine ? Que pensez-vous de ce nouveau programme Chanel, est-ce quelque chose qui vous parle ou au contraire cela est-il trop pointu/superflu à vos yeux pour vous plaire ? Le côté "soin unique du week-end", c'est quelque chose qui pourrait vous brancher ?

21 juillet 2013

Masques, l'exception qui confirme la règle

 
Vous ne serez guère étonné si je vous dis qu'au moment de me connecter à mon blog, j'étais littéralement incapable de me souvenir de mon mot de passe. Le grand blanc, les mauvais passwords enchaînes et bloquant du coup momentanément l'accès à mon propre blog (la loose totale quand même) jusqu'à vendredi ou alléluia, la vierge m'est apparue mémoire m'est revenue. Coup de chance car je me voyais déjà chercher dans les pages jaunes un hypnotiseur pour faire remonter les souvenirs en moi et retrouver ce fichu mot de passe (oui, parce que moi, je pense d'abord à des trucs un peu dingue genre l'hypnose plutôt que de simplement envoyer un mail à Blogspot, c'est mon sens particulier de la praticité dans toute sa splendeur !). Enfin bref, tout ça pour dire qu'une fois encore, c'est surtout par mon absence que j'ai brillé ces dernières semaines. Et maintenant qu'avec la trêve estivale est là, je me remets à bloguer au moment où la blogo beauté commence à se déserter, le mec qui n'a juste rien compris à la vie en somme ! Mais tant pis, je m'en moque car pour une fois que je vais avoir quelques semaines relax, autant en profiter. Après avoir passé mon week-end à la piscine pour peaufiner mon bronzage et surtout tenter d'échapper aux températures caniculaires de mon appart, je vais donc me plier à un exercice auquel je ne me suis plus livré depuis trèèèèès - et trop - longtemps, à savoir papoter avec vous sur les produits que j'ai eu l'occasion d'utiliser ces derniers mois !

Je vous l'avais déjà dit à l'époque mais je suis le genre de mec un peu psychorigide qui refuse d'utiliser deux produits de la même catégorie à la fois. Un seul sérum, une seule crème de jour, une seule crème de nuit, un seul shampooing... sur mon étagère, voici mon crédo. Comment voulez vous sinon constater les effets de tel ou tel soin ? A cette logique, implacable vous en conviendrez, deux exceptions tout de même : les gels douche dont je dois bien avoir une dizaine de flacons sur le rebord de ma baignoire, et les masques visage sur qui on peut malgré tout très facilement se forger une opinion à chaque utilisation puisque leur promesse est justement de nous apporter un bénéfice immédiat.


Du coup, j'en ai généralement 4 à la fois selon le petit coup de pouce que je veux donner à ma peau. Besoin d'hydrater intensément ? C'est le Masque Sur-Hydratant Extrême de Rexaline que je dégaine alors. Une nécessité urgente de matifier ma peau un matin de brillance anormale ? Allez hop, au boulot le Masque Froid Cosmence. Pour réveiller le teint éteint des petits matins, je mise plutôt sur le Masque Flash Éclat de Decléor. Dernier cas de figure pour les jours où je veux tout à la fois et où rentre alors en jeu le masque exfoliant de NovExpert. Tout ces masques que j'ai reçu ces dernières semaines se valent-ils ? Et bien non, ils ont au contraire connu des fortunes diverses dans mon coeur et c'est justement ce que je voulais vous raconter aujourd'hui ! 


MASQUE SUR-HYDRATANT EXTRÊME 
Rexaline, ça coule de source ?!


Alors lui, il met la barre haute rien que dans son nom. Rexaline, où l'art de se mettre la pression tout seul ! Non, non, non, ce masque n'est pas hydratant, et il n'est d'ailleurs pas non plus sur-hydratant. Non, lui, il est Sur-Hydratant Extrême, pas du genre à jouer les petits bras visiblement. Pour qu'on comprenne bien le message, la marque aurait même du appeler ce soin "Masque sur-extrême-giga-méga hydratant extrême que même ta peau elle a plus soif du tout après" ! On savait jusqu'alors que "Cristalline, ça coule de source" mais visiblement Rexaline aussi (oui, je ne me suis pas vraiment calmé sur les jeux de mots comme vous allez sûrement vite vous en rendre compte!). Et avec moi, plus la promesse est alléchante, plus le produit a intérêt à avoir les reins solides derrière pour ne pas me décevoir. D'autant qu'à 39,90 euros, il se devait d'assurer un max (même s'il faut préciser pour être tout à fait honnête que sa contenance de 75ml est généreuse pour un masque où l'on a souvent des 50ml et relativise du coup son prix).

Sur la sensorialité à proprement parler, rien à redire, il a tout bon. Jolie couleur, parfum agréable, texture idéale qui permet une application facile et homogène sur le visage sans avoir à vider le tube en 3 applications, c'est un sans-faute. Enfin, un sans-faute les 10 premières secondes car à partir de la 11ème survient quelque chose auquel je ne m'attendais pas : ça pique boooooooordel ! Et pourtant, Dieu sait que je n'ai pas la peau spécialement réactive, d'ailleurs c'est bien l'une des premières fois que je rencontre cette sensation avec un soin. Autant vous dire que si cela pique sur ma peau qui réagit plutôt très bien à tout, je le déconseille d'office à toutes celles et ceux dont l'épiderme a la fâcheuse tendance à démarrer au quart de tour car vous pourriez à mon avis passer un sale quart d'heure.


Moi, comme je suis un homme, un dur, un tatoué (ça va, je n'en fais pas trop ?), je serre les dents car la bonne nouvelle, c'est que cette désagréable sensation ne dure qu'une petite vingtaine de secondes. Après, c'est tout bon et je le laisse donc agir tranquillement. Combien de temps me demanderez-vous ? Et bien toute la nuit, rien que ça ! Déjà parce que c'est ce que la marque indique sur ses conseils d'utilisation et secondo parce que c'est de toute façon ce que je fais toujours avec les masques hydratants, ce qui me permet à chaque fois de m'adonner à mon exercice favori : réussir à me canaliser pour ne pas me retourner en m'endormant et prendre le risque de surtout hydrater ma taie d'oreiller !

Il aurait d'ailleurs du coup fallu mettre une caméra dans ma chambre pour voir si je n'avais pas échoué dans cette délicate tentative de self-control car c'est ce qui à je pense du arriver. Enfin, c'est ce que je suppute car je ne vois pas vraiment comment expliquer autrement le fait que ma peau n'était guère plus hydratée au réveil qu'au coucher. Ah, on me souffle dans l'oreillette que cela peut aussi être dû au fait que ce masque n'est finalement pas si méga-giga-extra-super hydratant extrême que ça. Et oui, vous l'aurez compris, pour ma part, je n'est en effet pas été spécialement convaincu par le bénéfice de ce masque. Au toucher, pas une différence de dingue qui laisse sur le cul et dans le miroir, pas non plus cet effet pulp où l'on constate que la peau est comme rebondie tellement elle est gorgée d'eau. En la matière, j'ai déjà trouvé mieux ailleurs et pour un peu moins cher en plus. Au final, c'est donc un produit que je ne vous conseillerai pas. Picotements à l'application + manque de résultats probants, l'addition est rédhibitoire pour un masque de ce standing. Attention, je ne dis pas que les produits Rexaline sont mauvais car celui-ci est le seul que j'ai testé mais juste que ce dernier ne m'a personnellement pas convaincu. Est-ce que celui de Cosmence à fait mieux ? Minute papillon, je vous dis ça de suite !


MASQUE PURIFIANT EFFET FROID
Cosmence, ou le glaçon qui voulait être iceberg.


Je ne sais même pas si ce produit existe encore car je n'arrive plus à remettre la main dessus sur le site du Club des créateurs de beauté mais bon, tant pis, je vous en parle quand même. Dans les faits, il est d'un basique extrême puisqu'il s'agit en fait d'un simple masque d'argile mais rendu plus ludique. Parce qu'avouons le, si on est je crois tous convaincu des bienfaits de l'argile qui a fait ses preuves depuis des années, se faire un masque à l'agile basique est aussi exaltant que la perspective d'écouter en entier le dernier album de Bénabar. Alors au CCB, des petits malins se sont dit : tiens, on va vous mettre un colorant  dedans pour qu'il soit d'un très joli bleu. Bien joué car sa couleur est effectivement canon et facilite l'application sur le visage. J'en veux en revanche un peu plus à celui qui s'est occupé du parfum car je trouve que ça sent un peu la pomme, une odeur dont je ne suis pas spécialement fan mais bon, ce n'est pas trop entêtant.


Mais c'est surtout le petit malin qui a eu l'idée d'ajouter un agent froid dans la formule qui a décroché le gros lot car c'est ce qui donne toute son aspérité à ce masque. Bon après, et comme pour le Rexaline, je trouve que la promesse est un peu exagérée car dire comme le dit la marque qu'on ressent une sensation de froid à l'application est peut-être un peu trop enthousiaste. Disons plutôt une légère sensation de frais, et c'est déjà pas mal finalement d'autant que le froid/frais doit participer à resserrer un peu les pores et booste donc l'action de l'argile. Le masque s'applique très bien sur le visage, sachant que pour celui-ci, je cantonne généralement l'application à la zone T (Dieu me protège, je ne brille pas encore des joues!). Quelques minutes plus tard - c'est assez rapide - il a séché et place à son élimination qui se fait à l'eau et par mouvements circulaires. D'ailleurs, il faut s'y reprendre à plusieurs fois, ce n'est pas si évident que cela à enlever.

Et niveau bénéfice alors ? Plutôt bien j'ai l'impression, le teint est plus net, c'est incontestable et normal en même temps pour un masque d'argile dont c'est quand même le taf. L'effet ne perdure pas vraiment dans le temps, on est davantage dans un résultat immédiat qui est appréciable lorsqu'on a une soirée ou un rencart où l'on veut avoir le teint clarifié. Il fait le job mais je n'ai pas de coup de coeur particulier non plus. Sympa mais pas indispensable, un peu comme une coque pour un Iphone en fait ! 


MASQUE FLASH ÉCLAT LIFT RADIANCE
Enfin un produit éclat qui marche ? 


Bon, les masques "éclat", moi j'en ai ma claque. J'en ai essayé des tas dont le fameux Dermalogica chérie des stars et overdosé en vitamine C et qui m'avait laissé de marbre comme je vous l'avais expliqué dans CE BILLET. Déjà, il faut dire que la notion d'éclat est aussi difficile à jauger que la profondeur du néant que représente Nabila, donc il faudrait vraiment un résultat probant pour dire "oui, ça marche ce truc". Je n'avais jusqu'alors jamais testé de produits de la marque Decléor qui m'intriguait pourtant depuis un moment alors du coup, c'était l'occasion de voir ce qu'elle avait dans le ventre (enfin, surtout dans le tube en l'occurrence). Je sais que la marque est spécialisée dans l'utilisation cosmétique des huiles essentielles et j'avoue que cela me faisait un peu peur car je craignais l'odeur un peu à la roots de l'aromathérapie. Quelle ne fut donc pas ma surprise en humant ce parfum... d'anis. Attention hein, pas l'anis du Pastis 51 hein, je sais que c'est les vacances mais cessons de suite ces raccourcis apéritifesques !

Non, là c'est super subtil et surtout très différent de ce dont l'habitude sur la planète-beauté. Côté texture, le produit se révèle être une sorte de gel totalement... transparent. Décidément, ce petit masque jaune est un petit coquin qui a décidé d'enchaîner les excentricités ma parole ! Du coup, aussi transparent qu'un candidat de télé-réalité, ce masque n'est pas évidement à poser sur le visage vu qu'on ne voit pas vraiment où on en a mis. Et comme généralement je le fais le matin au sortir de la douche et alors que je n'ai pas encore totalement les yeux en face des trous, ça n'aide pas. Une fois que cela est quand même fait, il est temps de me livrer à mon repas préféré, le petit-déjeuner, même si celui a été considérablement été revu à la baisse depuis que j'ai décidé de faire plus attention à mon alimentation il y a deux mois. Entre mes céréales Bjorg (je réserve mes Frosties et autre Chocos au plaisir du week-end!), une galette d'avoine avec un peu de miel (diététiquement bien plus tolérable que mon combo pancake-muffin avec double dose de beurre) et l'indéboulonable chocolat chaud de mon enfance, il me faut bien 5 minutes pour préparer et dévorer toit ça. Cela tombe bien car ce masque Decléor n'en demande que 3 pour produire son petit effet !


Et devinez quoi ? Ça marche ! Plutôt bien en tout cas et du moins suffisamment pour que je constate un vrai bénéfice dans le miroir. La peau est tout simplement plus lumineuse et plus nette aussi. En lisant la notice, je vois qu'il y d'ailleurs une action exfoliant enzymatique qui explique aussi je pense ce coup de fouet cutané bienvenu. Je l'ai aussi essayé le soir avant de sortir en me disant que le matin, c'était peut-être simplement ma peau qui "se réveillait" et donnait l'impression d'efficacité mais non, les bienfaits de ce masque se font aussi ressentir passées 20h ! Bon attention, ne vous attendez pas non plus à paraître 10 ans de moins en 3 minutes, il faut rester raisonnable. Mais si vous voulez juste un coup d'éclat minute, vous pouvez y aller les yeux fermés (façon de parler bien sûr, prenez quand même pas le risque de vous casser la gueule dans la rue en allant à l'institut Decléor le plus proche de chez vous les yeux bandés, ce serait quand même con de prendre de tels risques inutilement!). Bon, comme rien n'est jamais parfait dans la vie, il coûte par contre un peu cher quand même (30 euros), Grrrrrrr !


L'EXFOLIANT EXPERT
Le soin hermaphrodite ! 


Lui, c'est un peu l'hermaphrodite de ma salle de bains (oui, je suis déchaîné sur la métaphore aujourd'hui mais vu les températures, vous m'excuserez!). Il ne savait pas très bien s'il était un masque ou un gommage alors il a décidé d'être les deux. Voilà comment on se retrouve avec une formule two times qu'on laisse d'abord poser entre 3 et 8 minutes selon son type de peau (moi je laisse 5 pour les peaux mixtes à normales) pour profiter d'une exfoliation chimique avant de gommer avec les mains humides pendant une minute pour que les éclats de noyaux d'abricots et de bambou viennent finir de lisser la peau. Vous l'aurez compris, c'est donc le masque du dimanche, celui que l'on fait lorsqu'on a le temps de flâner en boxer toute la journée dans son canapé à enchaines des épisodes de Dexter (saison 7, épisode 70, j'avance bien !).

Première chose qui m'a intrigué sur ce masque au-delà de sa double utilisation, c'est son parfum. Cette fois, on est très loin de l'anis mais plutôt du côté de... la vanille ! Dis comme ça, ça semble anodin mais en y réfléchissant, c'est quelque chose dont on a pas du tout l'habitude dans du soin visage mais qu'on retrouve généralement plutôt dans du corps. Là, c'est d'ailleurs exactement la même odeur que le gommage polynésien Thalgo que j'avais testé il y a plusieurs mois (LA pour reminder), une petite tuerie donc car cela fait littéralement voyager. Couleur orange vif parsemée de plein de petits poins marrons, le tout donne vraiment envie (je le précise car c'est quand même important aussi).


Contrairement au masque Rexaline qui n'est pourtant qu'hydratant, celui-ci ne pique pas du tout alors qu'il est pourtant exfoliant enzymatique. Pas de souci particulier à mon avis pour les peaux sensibles qui peuvent se laisser tenter. Moi perso, c'est surtout la partie gommage à grains qui m'a intrigué pour la simple et bonne raison que je n'en n'ai plus fais depuis un sacré bail. Vu que j'ai pris l'habitude d'utiliser quotidiennement le mythique Daily Microfoliant que j'aime d'amour, je m'étais affranchi des gommages à grains que je trouve de toute façon trop décapants et finalement contre-productifs puisqu'ils stimulent un peu trop les glandes sébacées à mon goût. Et bien là, bonne surprise, ce n'est pas le cas. Déjà, les grains exfoliants ne sont pas trop gros, sans pour autant être trop petit et finalement ne servir qu'à faire de la figuration. Juste comme il faut, al dente si tant est qu'on peut appliquer ce mot en beauté. Cela m'intéresse particulièrement pour les ailes du nez où j'ai parfois des petites peaux à éliminer et pour lequel l'application de ce produit une fois par semaine donne un petit coup de pouce bien appréciable (tiens, j'avais presque oublié à quel point on avait aucune pudeur lorsqu'on tenait un blog ;-)). Un peu moins de 25 euros, ce n'est pas donné mais si cela permet finalement d'avoir deux produits en un, c'est finalement un petit investissement qui peut se rentabiliser.



Voilà, cette fois, je crois que je vous ai tout dit ! Et si jamais vous aviez des petites questions, c'est avec grand plaisir que j'y répondrais dans les commentaires où vous pouvez aussi m'indiquer quels sont vous les masques que vous avez utilisé dernièrement. Qu'il s'agisse de bonnes découvertes ou au contraire de déceptions monumentales, je suis toujours friand d'avoir votre avis ! Et puis en plus, après si longtemps, ça me fera plaisir de voir que cette planète n'est peut-être pas encore totalement désertée ! Et si vous avez d'ailleurs testé un masque parmi les 4 miens, n'hésitez pas à confronter votre avis si vous ne partagiez pas le mien, car tous les goûts sont dans la nature et comme d'habitude, ces avis personnels n'engagent que moi ! Passez une bonne fin de week-end, moi je file me préparer car ce soir, pique-nique entre amis aux bords de Seine !

PS : Et bien vous savez quoi ? J'adore toujours autant écrire sur cette planète et c'est lorsque je me colle derrière mon écran que je me rends compte que cela me manque de ne pas écrire plus souvent ! Signe du destin, ce billet est le 700ème publié par ici, un bon prétexte pour s'offrir un nouveau départ, vous ne trouvez pas !