I'm blue da ba dee da ba die,,,

... da ba dee da ba die, da ba dee da ba die, da ba dee da ba die, da ba dee da ba die... Lol ,si ce n'est pas une entrée en matière ça, je ne m'y connais pas ! Vous vous souvenez de cette chanson si représentative de la magnifique Eurodance dont nous nous délections dans les 90's ! Ah, quelle belle époque quand j'y repense... Daddy DJ, Corona, Gala, Sash, Scatman et tous les autres qui ont marqué ma jeunesse musicale, et sans doute la votre pour celles et ceux qui ont grosso modo une petite trentaine d'années comme moi ! Pour tous les autres, qui sont peut-être passés à côté de ces chefs d'oeuvre qui marqueront à jamais l'histoire de la musique contemporaine, je me sens dans l'obligation de partager ce petit clip grâce auquel ces trois italiens et leurs synthétiseurs ont fait danser nos premières booms ! Allez, tous ensemble encore une fois : I'm blue da da dee da ba die, da ba dee da ba die, da ba dee da ba die, da ba dee da ba die, da ba dee da ba die, da ba dee da ba die, da ba dee da ba die...

Je m'excuse d'avoir mis cette chanson au fond de votre crâne (et là en plus, vous allez normalement en avoir pour le reste de la journée) mais l'ayant moi-même en boucle dans mon cerveau depuis quelques jours, c'est comme ça et puis c'est tout ! J'ai en fait repensé à ce "tube" jeudi, lorsque je me suis dit que je voulais consacrer le billet de la review de la semaine à mon parfum chéri depuis quelques mois maintenant : Bleu de Chanel. Car oui, moi aussi, je suis complètement "Blue da ba dee da ba die" de cette fragrance que j'aime d'amour. Je vous en avais déjà parlé il y a maintenant quelques temps, dans le bilan de mes produits préférés de 2010, mais, puisque j'en suis toujours plus dingue mois après mois, il fallait que je vous en cause plus en détails.

Enfin, peut-être pas en détails non plus car tout cela a bien entendu quelque chose d'indescriptible. Avec un parfum, on est plutôt dans l'ordre du ressenti et de l'émotion que dans quelque chose de très rationnel. C'est très con à dire mais j'ai l'impression que Jacques Polge (le nez à l'origine des fragrances Chanel) a imaginé ce parfum en pensant à moi ! Bon, rassurez-vous, je sais bien que ce n'est pas du tout le cas, je ne m'appelle pas Gaspard Ulliel ! Toujours est-il que dès le premier jour où je l'ai découvert, j'ai eu envie de me l'offrir, alors même que je portais depuis quelques semaines à peine Black Pepper de Molton Brown que je venais d'adopter, après des années et des années passées avec le Mâle de Gaultier. Je ne voulais pas me précipiter et ai donc le pris le temps d'aller le sentir plusieurs fois au Printemps du Boulevard Haussmann, de demander plusieurs échantillons pour voir comment il évoluait sur ma peau... Rien à faire, il me plaisait de trop. Chanel doit avoir des connexions secrètes dans mon cerveau car c'est pile à ce moment là que j'ai eu la surprise de recevoir à mon travail un joli sac orné de deux C entrelacés et qui contenait, comme vous vous en doutez, l'objet de tous les désirs (oui, je sais que je suis gâté mais rassurez-vous, j'en ai pleinement conscience).

Ni une, ni deux, je l'ai immédiatement déballé et depuis ce jour, i'm blue da ba dee da ba die... J'aime tout dans ce parfum. Son flacon déjà. Simple. Epuré. Minimaliste. Tout ce qu'il me faut car personnellement, les flacons en forme de lecteur MP3, de lingot d'or, d'haltères ou encore de micro comme le nouveau Azzaro, je n'en peux plus. A force de soigner la forme au détriment du fond, la plupart des marques en ont oublié que le plus important était ce que l'on trouvait dans le flacon. Ici, ce n'est certes pas très funky mais ça a le mérite de ne pas lasser. Mais surtout, je trouve que l'exploit de Chanel sur ce lancement est d'avoir réussi à sortir un blockbuster de la parfumerie (il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt, c'est la nouveauté masculine qui a bénéficié des plus grands investissements publicitaires l'année dernière) tout en donnant l'impression de proposer un parfum rare, presque de niche. Un truc qui apparaît presque confidentiel alors que paradoxalement, il doit s'en vendre des camions tous les jours.

Je ne sais pas comment expliquer cela, c'est peut-être la conséquence de la pub avec Gaspard Ulliel et du mythique "I'm not going to be the person I'm expected to be anymore" ! Quoique, je n'en suis pas certain. Ce dont je suis sûr en revanche, c'est que j'ai la chance de bien porter ce parfum. Bah oui, parce qu'il arrive qu'on craque pour une fragrance mais qu'on ne puisse pas la porter car l'on découvre qu'elle vire un peu au contact de notre épiderme. Pour le coup, j'ai un gros coup de chance car 1) je sens moi-même ce parfum (c'est con à écrire mais il arrive qu'on ne ressente pas notre propre parfum, ce qui est quand même frustrant) et 2) les gens de mon entourage le sentent aussi. J'ai d'ailleurs très souvent des compliments sur ce parfum, ce qui n'est jamais désagréable comme vous vous en doutez !

Je pourrais vous parler de la fragrance en elle-même mais franchement, je ne sais pas si cela vous évoquera quelque chose. Je sais que la pyramide olfactive est structurée autour d'Agrumes, de Vétiver et de Baies roses en tête, autour de Pamplemousse, de Cèdre et de Labdanum en coeur, le tout sur un fond d'Encens, de Gingembre et de Bois de Santal mais en toute honnêteté... je ne reconnais aucune de ces notes ! Tout ce que je peux vous inviter à faire, c'est de vous inviter, la prochaine fois que vous vous baladerez dans une parfumerie, à vous arrêter au rayon homme et de le découvrir "in real life". Bon, c'est tout à fait possible que vous n'accrochiez pas (les goûts et les couleurs en parfum...) mais si jamais vous avez le même coup de foudre que moi, cela vous donnera une idée de cadeau pour un mâle autour de vous (même si offrir un parfum représente toujours une petite prise de risque, on est bien d'accord sur ce point).

J'ai aussi eu la chance de tester le baume après-rasage et le déodorant dont je peux aussi du coup vous parler un peu. Enfin, surtout de l'after-shave car comme j'ai déjà eu l'occasion de vous le dire, j'ai la chance de ne transpirer que lorsqu'il fait des châleurs à crever et du coup, je ne m'encombre que très rarement du déo lors de ma préparation matinale. Les quelques fois où j'ai pu utiliser celui décliné du Bleu, j'en ai été plutôt satisfait même si je ne mettrais jamais le prix auquel il doit être vendu pour ce genre de produits. Un petit bémol à son sujet, le petit capuchon du spray a parfois tendance à se faire la malle, pas forcément très pratique de courir après sur le carrelage de la salle de bains !

Le baume après-rasage par contre, je l'aime bien. Il hydrate de manière très correcte mais sans être gras pour autant, et calme le feu de la lame comme il faut. Le doseur délivre la juste dose du produit, rien à redire de ce côté là. En revanche, s'il est très esthétique, le flacon en verre n'est pas forcément très pratique. J'ai toujours peur, maladroit comme je suis, de le casser lorsque je l'utilise. Et surtout, je ne reconnais pas à 100% l'odeur du parfum, je pense que les actifs du soin ont aussi une légère odeur et qui du coup vient un peu court-circuiter celle de la fragrance. Mais bon, il s'agit malgré tout d'un produit agréable à utiliser, même si je ne le rachèterai pas non plus, comme tous les dérivés de parfums de toutes façons, qui sont de mon point de vue toujours trop cher, toutes marques confondues. Non, définitivement, je préfère me concentrer sur le parfum en lui-même et chanter encore pendant de longs mois I'm blue da ba dee da ba die...

Vous le connaissez un peu ce Bleu ? Avez-vous des hommes autour de vous qui le porte ? Ou des femmes d'ailleurs car j'ai moi-même une amie qui le porte en se moquant bien qu'il s'agisse à la base d'un jus masculin. Et vous sinon, quel parfum fait battre votre coeur en ce moment ? Vous avez fait de jolies découvertes récemment ? Et, question existentielle, votre chanson Eurodance préférée, laquelle est-ce ?!

Une beauty wishlist un peu particulière...

Et bien nous voilà donc déjà rendus au dernier samedi de ce splendide mois de juillet ! Et comme vous en avez l'habitude depuis maintenant quelques temps, qui dit dernier samedi du mois dit beauty wishlist puisque c'est généralement le moment où je vous parle des produits susceptibles de me faire craquer et de rejoindre très prochainement ma salle de bains. J'aurais pu vous parler des soins pour le contour des ongles dont j'aurais franchement besoin vu leur état, de ce nouvel autobronzant que j'avais repéré dans un magazine, du joli sérum qui me branchait bien pour remplacer mon Estée Lauder qui arrive doucement mais sûrement à la fin du flacon... mais j'ai finalement décidé de vous proposer une liste de souhaits un peu différente que d'habitude, un peu plus sérieuse aussi.

Ce qui est bien lorsqu'on a la chance d'avoir un blog un peu suivi, c'est que l'on peut aussi (ou que l'on doit même) l'utiliser en tribune libre pour faire passer les messages qui nous tiennent à coeur. Je ne suis pas trop du genre à faire la morale alors je ne vais pas me lancer dans un grand speech politique mais simplement vous dire, qu'après avoir vu toute la semaine dans les journaux et à la TV (qui n'en parlent d'ailleurs que trop peu à mon goût, préférant encore et toujours s'attarder sur les coucheries de DSK...) ces gens mourir de faim en Afrique, j'avoue avoir un peu de mal à me demander si je doit craquer pour tel soin ou m'acheter oui ou non ce nouveau gadget beauté.

Vous le savez, je dois être le type qui aime le plus au monde tout ce qui touche à la cosmétique. Mais néanmoins, je trouve qu'il est primordial aussi de savoir parfois prendre du recul sur tout ça. Et si ce blog s'appelle Planète-Beauté, c'est également parce que je trouve qu'il est toujours important de garder un oeil sur le monde qui nous entoure. En beauté bien sûr pour guetter les nouvelles tendances et les nouvelles marques, mais aussi d'un point de vue plus global, simplement parce que nous sommes dans le même bateau. Je ne vais pas vous répéter ce que vous avez probablement déjà vu, à savoir que la famine qui touche la Corne de l'Afrique est l'une des plus graves que n'aient connu ces pays depuis très longtemps. Bien sûr ce n'est pas la première fois (je me souviens lorsque j'étais enfant qu'une collecte de riz avait été organisée dans les écoles pour la Somalie) mais celle-ci a l'air du genre particulièrement violente.

Je lisais cette semaine qu'il faudrait apparemment plus de deux milliards de dollars pour que soit endiguée cette famine. Autant dire que l'infime somme que j'ai pour ma part donné ce matin ne changera sûrement pas la face du monde, mais vous savez comme moi ce que deviennent les petits gestes lorsqu'ils sont multipliés par milliers. Du coup, My Wishlist du mois est un peu utopique, ce serait simplement d'avoir la bonne surprise de voir rapidement aux infos que les choses bougent dans le bon sens et que la situation s'arrange enfin là-bas. Et même si les gouvernements planchent - bien plus lentement que pour sauver les finances de la Grèce - sur un plan d'aide à ces populations, c'est bien de rappeler qu'on peut tous faire un petit quelque chose. Ami(e)s beauty addicts, réduisons exceptionnellement nos petits craquages beauté d'août pour faire ce petit geste qui apparaît tellement évident. Je ne sais pas si Dieu nous le rendra mais ce qui est certain, c'est que les impôts le feront ! Et oui, n'oublions pas que 75% de ce que l'on donne est déductible de notre feuille d'imposition, ce qui relativise tout de suite les choses. Donner ne serait-ce que 20 euros (même pas le prix d'un vernis à ongles en parfumeries !) ne revient en fait qu'à 5 euros et permet déjà d'offrir quelques repas et, qui sait, de sauver des vies. Secours Populaire, Action Contre la Faim... les ONG solides et reconnues pour leur bonne gestion des dons ne manquent pas comme vous devez vous en douter.

Voilà, désolé pour ce post un peut à contre-courant de ce que je vous propose d'ordinaire mais que je tenais néanmoins à publier aujourd'hui. Je vous souhaite un bon samedi à toutes et tous et vous retrouve demain pour reparler de choses bien plus légères certes, mais ce qui ne nous empêchera pas bien sûr de garder tout ça dans un coin de notre tête !

Et le prix du compact solaire le plus vendu de France est attribué à...

Ah, le retour d'une de mes rubriques préférées, celle consacrée aux produits cultes de la Planète-Beauté ! Personnellement, je trouve toujours fascinant de voir à quel point certains soins réussissent à traverser les décennies en restant toujours au top. Finalement, ce sont un peu nos Madonna des pots de crème, nos Johnny Halliday de la cosméto ! Et c'est d'autant à saluer lorsqu'on voit aujourd'hui le besoin continu qu'ont les marques de lancer sans cesse des nouveautés, ce qui provoque un turn-over de folie dans les linéaires, et ne laisse pas forcément le temps à des références pourtant prometteuses de s'installer sur le long terme. En tout cas, puisque nous sommes au coeur d'un été caniculaire, avec des températures incroyables avoisinant même jusqu'à 21° dans le meilleur des cas, je me suis dit que cela serait sympa de se pencher sur un produit culte... & solaire ! Ce n'est pas ce qui manque et j'aurais très bien vu pour parler de l'Ambre Solaire Garnier, de la Terracotta Guerlain, des soins Esthederm, Lancaster ou Bergasol... Mais non, celui qui va être à l'honneur en cette fin de semaine, c'est le Compact Solaire de Shiseido. Et pourquoi celui-là allez vous me répondre ? Et bien pour la simple et bonne raison que c'est ni plus ni moins le tout premier produit de maquillage solaire, excusez du peu ! Prêt(e)s pour améliorer un peu plus encore votre déjà grande culture cosméto ?! Alors c'est parti pour un petit cours de beauty history !

Je prends de suite ma machine à remonter le temps et nous projette 41 années en arrière. En 1960 donc, année où Shiseido lance son Beauty Cake (tiens, l'expression me rappelle le Mascara Cake de Longcils Bonzca, un autre incontournable de la beauty planet que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, Montmartre en ce temps là... vous connaissez la suite!). Beauty Cake, derrière ce nom un peu bizarre se cache en fait le tout premier fond de teint s'appliquant à l'éponge. Aujourd'hui, cela nous semble terriblement banal mais il faut bien garder à l'esprit qu'à l'époque, le geste est tout à fait novateur. L'objectif était d'avoir une texture plus résistante et qui ne ferait pas faux bond aux beauty addict japonaises, soumises à des étés chauds et humides qui menaient la vie dure à leur maquillage. Déjà avant-gardiste sur la nécessité de bien protéger sa peau des méfaits du soleil, Shiseido y intégrera tout naturellement des filtres solaires, résistants à la transpiration, au sébum et même à ma baignade parait-il.

Le succès est au rendez-vous et ce Beauty Cake devient rapidement un classique de chez Shiseido. Au fil des années et des reformulations, son packaging évolue et il est aujourd'hui disponible en deux versions, que vous connaissez probablement. A ma gauche, Martine Aubry, 1M63, 56 kilos, casaque verte, toque rose. Euh non, pardon, ça c'est un autre match ! A ma gauche donc, le compact solaire dans son boîtier bleu. Ses points forts ? Une protection solaire plus que correcte (SPF30, rien que ça) et une double possibilité d'utilisation, en poudre avec l'éponge sèche ou bien en fond de teint plus couvrant travaillé avec l'éponge humide. Et à ma droite, le boîtier orange dans lequel se cache une poudre uniquement applicable à l'éponge sèche elle, et offrant une protection solaire plus symbolique (un petit SPF6), En même temps, cela peut-être suffisant pour une protection légère en ville, ce que font d'ailleurs beaucoup de femmes (mais aussi d'hommes car le fini du produit est mat de chez mat et peut donc aussi convenir à nous les mâkes) qui l'ont détourné de son utilisation première de make-up estival pour en faire un allié au quotidien contre les radicaux libres.

Chose étonnante, ce n'est qu'en 1993 que les deux boîtiers débarquent pour la première fois en France. Là aussi, rapidement, ils trouvent leur public et connaissent même un succès grandissant année après année. C'est un produit auxquelles les femmes semblent se montrer fidèles, comme en atteste d'ailleurs les chiffres de vente. En 2010, dans l'hexagone, c'est pas moins de 50 000 compacts qui ont été vendus, faisant de lui le compact solaire teinté le plus vendu de France. Saluons la performance ! Un chiffre qui, s'il est conséquent pour notre marché semble anecdotique par rapport à son succès dans le monde entier. Tenez-vous bien, Shiseido a vendu en tout l'année dernière plus de 4 millions de cette référence, dont 1 million rien qu'au Japon. Ah bah je vous avais prévenu en début de billet qu'on parlait bel et bien d'un produit culte de la Planète-Beauté ! Et le pire, c'est que tout cela risque encore de s'intensifier dans les années à venir... Les femmes étant de plus en plus vigilantes sur les méfaits des rayons UV sur leur peau, et l'offre de compacts solaires n'étant pas encore incroyablement développée, Shiseido risque de garder encore des années durant cette jolie place... au soleil !

Et vous alors, avez-vous déjà eu l'occasion de tester ce produit culte de la Planète-Beauté ? Et si oui, qu'en avez vous pensé ? Conquise ou bien plutôt déçue (bah oui, vous avez le droit, même si c'est un produit culte !) ? Et d'une manière plus générale, et par simple curiosité mal placée, quels sont les produits de maquillage que vous conseillerez pour l'été ? Qui sont ceux qui se montrent particulièrement waterproof et que l'on retrouve dans votre petit vanity estival ?

Et si Guerlain, Dior & Chanel faisaient du capillaire ?

Alléluia, enfin un peu de temps off ! Non mais sérieux, c'est quoi cet été de folie où on a encore plus de travail que d'ordinaire ?! De la folie, tout simplement. En même temps, je ne peux m'en prendre qu'à moi car - et sans tout vous dévoiler car, par superstition, je préfère attendre un peu avant de vous dire de quoi il s'agit - j'ai récemment reçu deux propositions totalement inattendues et qui font que j'ai pas mal de truc à gérer en ce moment. Mais bon, je ne m'inquiète pas plus que ça et pense que je devrais réussir à retrouver mon organisation habituelle d'ici quelques temps. En attendant, je voulais vous causer un peu cheveux aujourd'hui car figurez-vous les enfants que j'ai fais une beauty découverte capillaire de la plus haute importance hier : Lancôme fait du soin cheveux. Ah bah ça pour une nouvelle ! Peut-être le saviez-vous déjà de votre côté mais j'avoue que pour ma part, inculte de la beauté que je suis (comment ça vous ne me croyez pas ?!), je l'ignorais totalement. En même temps, il faut les chercher pour les trouver car par exemple, sur le site internet de Lancôme, les deux soins cheveux sont "cachés" dans un sous-onglet de la rubrique soin de corps. En clair, réservés aux connaisseurs.

Parlons-en d'ailleurs de ces deux produits Lancôme, qui s'adressent plus spécifiquement aux cheveux secs et abîmés. Première constation : vu leur packaging, ça doit faire un paquet d'années qu'ils existent. Le masque passe encore mais le shampooing a pris un petit coup de vieux je trouve. Je n'ai pas trouvé grand chose sur leur composition, pas évident donc de savoir ce que cela semble valoir. En même temps, je serai plutôt tenté de leur faire confiance et cela pour plusieurs raisons. Tout d'abord parce que c'est un produit Lancôme maintenu au catalogue depuis des années, ce qui est déjà plutôt bon signe lorsqu'on voit le turn-over de certaines autres références. Et puis les avis de consommateurs trouvés à droite à gauche sur internet sont plutôt bons. Avec 4 sur 5 sur la moyenne de tous les avis postés sur le site Beauté-Test, la gamme Hair Sensation s'en tire plutôt très bien. Mais alors une question m'est venue à l'esprit : pourquoi personne (ou presque) ne sait que ces produits existent ? Pourquoi ne les voit-on jamais en presse ou sur les blogs ? Pourquoi Lancôme ne les pousse pas davantage en publicité ? J'avoue que je n'en sais rien mais en cherchant un peu, j'en suis arrivé à la conclusion suivante : Lancôme n'en n'a pas grand chose à faire car le soin capillaire en parfumeries n'est pas quelque chose de bankable.

Clairement, vous en connaissez beaucoup des gens qui achètent leur shampooing chez Marionnaud ou Sephora ? Moi dans mon entourage, pas vraiment, c'est plutôt en grandes surfaces pour une grande partie, chez le coiffeur bien entendu (Kérastase, L'Oréal Professionnel...) mais aussi en pharmacies (Phyto, René Furterer, Klorane)... C'est con car il y a plein de trucs super dans le réseau sélectif (les Fekkai, Carita et autres Christophe Robin...) mais force est de constater que le marché est encore balbutiant. Cela me semble être particulièrement vrai en France car d'après ce que je crois savoir, les femmes dépensent bien plus pour leur crinière aux USA, en Angleterre...

Une hypothèse de base que j'ai quand même voulu vérifier en cherchant un peu si d'autres marques de parfumeries faisait du capillaire sans qu'on le sache particulièrement. Et bien la réponse est... oui ! Chez Shiseido par exemple, l'offre est même assez développée. Sous sa marque propre, Shiseido propose par exemple un Complexe Énergisant pour les Cheveux promettant une "chevelure d'apparence plus épaisse, plus volumineuse et pleine de vitalité". Près de 50 dollars le flacon de 200ml, on est clairement dans un positionnement premium similaire à celui de la marque sur les soins ou le maquillage. Ce qui est très drôle, c'est que si vous allez sur le site français de Shiseido (ICI), vous ne trouverez aucun produit capillaire. Mais en revanche, juste LA sur le site belge (donc juste à côté, ce n'est pas comme si on parlait d'un produit qui n'avait rien à voir avec nous), on a là toute une gamme capillaire avec shampooing, masque, brume capillaire... Il y a même un shampooing plus masculin (que j'aurais bien envie de tester d'ailleurs) baptisé Adenogen, et dont le flacon est tellement design que l'on croirait le nouvel Iphone !


En même temps, rayon cheveux, Shiseido en connaît un rayon et propose même dans son pays d'origine une sous-marque baptisée Tsubaki et uniquement dédiée à la beauté capillaire. Je n'en suis pas certain à 100% mais il me semble que Tsubaki voudrait dire Camélia (y'a t'il quelqu'un qui parle japonais ici et qui pourrait me le confirmer?!). On voit noté sur la plupart des produits Tsubaki Oil, ce qui me laisse penser que l'huile de camélia serait peut-être l'actif star de cette gamme, ce qui est fort probable et logique lorsqu'on sait que 1) c'est effectivement un ingrédient recommandé pour une jolie crinière (Shu Uemura l'utilise aussi d'ailleurs) et 2) que cette fleur est en plus l'emblème historique de Shiseido. En France, je pense que c'est un peu la galère pour les trouver mais j'ai quand même déniché un site (Topethny, ICI) où deux références étaient au catalogue (ce qui je vous l'avoue est très mince par rapport à tous les produits existants et que vous pourrez découvrir sur le site japonais officiel, juste LA)

En cherchant encore un peu plus, j'ai aussi découvert la gamme capillaire Hair re.source signée... Biotherm ! Ah bah tiens elle non plus je ne l'avais jamais remarquée ! Je n'arrive pas à déterminer avec précision si on la trouve encore dans certains pays ou bien si elle a aussi été sacrifiée comme leur ligne make-up il y quelques années (car oui, vous l'ignorez peut-être si vous avez moins de 20 ans mais fût un temps pas si lointain ou Biotherm faisait aussi du make-up !). Dommage en tout cas si cela a été supprimé sur l'autel de la rentabilité car le soin avait l'air top : 4,6 sur 5 sur Beauté-Test pour leur Crème de Soin Nutri-Réparatrice (même si c'est à relativiser car sur un très petit échantillon de testeuses).


Conclusion de tout cela ? Je n'en sais rien ! Mais la seule chose que je me dis, c'est que si le marché du cheveu en France est encore si à la traîne, c'est aussi peut-être parce qu'aucune grande marque du sélectif (avec les gros moyens de communication qui sont les leurs) n'anime ce marché. La question que je me pose du coup ? Est-ce que cela serait "choquant" de voir Chanel, Dior, Guerlain... se lancer dans les shampooings et les masques capillaires ? Personnellement, je pense que cela m'interpellerait un peu au départ car on se dirait peut-être qu'ils n'ont aucune légitimité particulière sur ce créneau. En même temps, des marques comme elles qui proposent aussi bien des soins visage, corps, du make-up que du parfum ont à mon avis toutes les équipes scientifiques nécessaires pour bosser sur un truc béton. Avec un positionnement ultra luxe à la Shu Uemura, je pense que cela pourrait passer, non ?

Après, certaines marques plus accessibles comme Clarins et Clinique auraient aussi tout à fait leur place aussi, le premier pourrait faire quelque chose à base de plantes et d'huiles essentielles, et le second une gamme peut-être plus axée sur l'anti-chute ou d'autres soucis liés à la dermatologie et aux cheveux, sans que cela paraisse être une aberration... Vous voyez, je n'en suis qu'au stade de la réflexion et je ne fais pour le moment que penser à voix haute (enfin, par écrit en l'occurrence!). Vous, que pensez-vous de tout ça ? Est-ce que vous achetez actuellement des produits capillaires en parfumeries ? Si oui, lesquels par curiosité ? Connaissiez-vous l'existence de ces gammes capillaires chez Shiseido et Lancôme par exemple ? Et surtout, sur le papier, pourriez vous potentiellement être intéressée par un shampooing Dior, un après-shampooing Chanel ou un traitement anti-chute Clinique ?

Petite escale en Polynésie (concours inside)

Dites donc, vous n'auriez pas comme l'impression que j'ai un peu loupé l'une de mes résolutions de l'année 2011 ? Je me revois encore vous dire en janvier que j'allais essayer de m'astreindre au rythme d'au moins un soin en institut par mois. Au début, je m'étonnais moi-même d'être d'une régularité presque exemplaire : Nuxe en février, Les Anges ont la peau douce en mars, Thalgo en avril... tout commençait parfaitement. Mais alors depuis mai, c'est devenu n'importe quoi cette affaire là ! Pas un seul soin du visage ni un seul massage découvert ces trois derniers mois, et vous n'êtes même pas là pour me taper sur les doigts ! Heureusement, j'ai sauvé le coup de justesse en juillet en me rendant vendredi soir après mon travail, sous une pluie battante et dans un froid de canard, à l'institut Cinq Mondes.

Pour les parisiennes et d'une manière plus générale pour toutes celles qui connaissent un peu la capitale, l'institut se trouve à moins de 3 minutes à pied de l'Opéra. Ça m'a étonné car j'erre souvent dans ce quartier là et je ne l'avais jamais vu. Il faut dire que l'endroit est un peu "caché" au fond d'une impasse (6 Square de l'Opéra Louis Jouvet), genre "bonne adresse un peu en retrait et réservée aux initiés". Guidé par mon Iphone et mon plan Mappy (mon sens de l'orientation naturelle est proche de zéro), je trouve le lieu sans trop de difficultés et arrive à 18h25 pour un rendez-vous à 18h30, timing au poil ! J'arrive dans une assez spacieuse pièce dans lequel se trouvent des banquettes et surtout, sur des étagères, toutes les références de la laaaaarge gamme Cinq Mondes. Après avoir posé mon parapluie trempé à la porte, je commence donc à jeter un oeil à tout cela lorsqu'une dame m'accueille avec un grand sourire pour me demander si elle peut m'aider. Je lui explique que je suis invité pour découvrir le nouveau Massage Sublime de Polynésie. Elle prend mon nom, check sur son ordinateur et m'invite à descendre me changer. On me guide pour cela dans une pièce qui est une sorte de vestiaire (plus smart que celui d'un stade de foot, rassurez-vous) où l'on me remet un peignoir, une paire de chaussures jetables... et le fameux petit string noir que j'aime tant ! Je note quand même que celui-ci semble un peu "mieux" que ceux que l'on m'a parfois donné dans d'autres endroits de bien-être. Il doit y avoir différents niveaux de qualité dans le catalogue des fournisseurs d'instituts, et là coup de chance, on était dans le string jetable de luxe !

Une fois mes affaires de ville au placard, et habillé comme un curiste retraité de thalasso, on m'invite à me rendre dans une salle de repos où l'on me propose un thé. Même si je sors alors d'un press tour de 3 jours où j'ai fais découvrir les infusions Krocus Kozanis aux journalistes - et où j'ai du coup moi même bu des litres et des litres de thé ! - j'accepte poliment ! Je m'assois sur une espèce de chaise longue molletonnée et déguste tranquillement cela. Sur la petite table où est posé le plateau, une fleur retient mon attention. Enfin, je devrais dire une fausse fleur puisqu'il s'agit d'une orchidée en plastique. Je souris intérieurement car j'ai une théorie bien nette de la fleur artificielle dans les endroits de luxe : oui, on peut la tolérer à des endroits où le client ne peut pas les toucher et reste donc dans le doute s'il s'agit d'une vraie ou d'une fausse plante, mais non comme ici où l'on peut toucher un pétale et se rendre compte que c'est du fake ! Ça casse tout de suite le côté prestige d'un endroit je trouve. Mais bon, tout cela est du détail et je ne le remarque que parce que je suis du genre à tout analyser perpétuellement. Le plus important est ce qui m'attend, le massage.

Cela tombe bien, on vient me chercher à l'heure précise. Présentation de circonstance (elle s'appelle Nadège), et l'on rejoint la salle de massage. Grande. Très spacieuse même, puisqu'en plus de la table se trouve aussi une grande et jolie baignoire en bois. Lumière tamisée et température agréable, on s'y sent immédiatement à l'aise. Les portes coulissantes et la petite musique d'ambiance évoquent immédiatement l'Asie, ce qui n'est pas pour me déplaire. Nadège m'invite à retirer mon peignoir puis à m'allonger sur le dos. Je m'exécute docilement (bah oui, je suis un mec obéissant au fond !) tandis qu'elle replace une grande serviette sur moi. On rentre directement dans le vif du sujet. De sa plus douce voix, Nadège m'invite à me détendre et à me laisser aller. Elle me demande de respirer profondément en gonflant bien mon ventre, puis d'expirer tout doucement tout en étirant bien ma tête vers l'arrière. Pendant ce temps, elle exerce quelques mouvement rapides sur l'ensemble de mon corps pour "faire circuler les énergies". Quelques pulvérisations de la Pluie de pétales de fleurs d'oranger au dessus de ma tête marque, tel un gong, le véritable début du protocole.

Le travail commence par mon bras droit. Je sens sur ma peau le produit servant au modelage. De manière assez étonnante, il est assez frais. Pas froid bien sûr, mais assez frais quand même. J'apprendrai par la suite qu'il s'agit en fait d'un mélange de l'Huile Sublime et du Baume Sublime Cinq Mondes, deux nouveaux produits à base de Noni et de Monoï. Je ne connais pas l'odeur du Noni (je ne sais d'ailleurs même pas à quoi cela ressemble!) et serai donc bien incapable de dire si on la retrouve ici, mais en tout cas, celle du Monoï est sans aucun doute bien présente. Néanmoins, c'est un parfum de Monoï assez discret, et pas du tout entêtant. Je précise aussi, car c'est souvent ce qui vient à l'esprit lorsqu'on parle de Monoï, que ce n'est ici pas du tout un produit gras ou collant. D'ailleurs, on peut très bien - comme moi d'ailleurs- se rhabiller directement après le soin, sans avoir à prendre de douche ou à s'essuyer pendant 15 minutes avec sa serviette.


Dès le démarrage du massage, je note qu'il se distingue au niveau des pressions exercées. J'ai l'impression que Nadège n'utilise presque pas ses doigts dépliés, je ressens plutôt des pressions exercées par ses points et ses avant-bras. Tant mieux d'un sens car moi qui préfère les massages assez appuyés aux simples papouillages risque d'y trouver mon compte. Autre chose que je note dès le départ, c'est un massage qui s'annonce assez complet. Rien que sur le bras droit, le nombre de gestes différents pratiqués est déjà important, et chacun d'entre eux est en plus repris plusieurs fois de suite. C'est l'avantage des soins d'1h30, où le masseur a du coup vraiment le temps de dénouer un à un tous nos points de tension. Et à ce niveau là, Nadège va d'ailleurs avoir pas mal de boulot... Je me dis d'ailleurs que je dois être le pire Client dont un masseur pourrait rêver car 1) même si je ne m'en rends pas forcément compte, je suis toujours très tendu et 2) mon cerveau ne lâche quasiment jamais prise, je suis toujours en train de cogiter à des trucs, surtout en ce moment où j'ai pas mal de choses dans la tête (dont je vous parlerai d'ailleurs bientôt).

En même temps, c'est typiquement pour des personnes comme moi que ce massage semble avoir été mis en place. Permettez-moi pour vous le prouver de vous lire ce qu'en dit Cinq Mondes : "Le massage du Lomi Lomi est pratiqué par les guérisseurs traditionnels des îles selon le principe d'harmonie entre le corps et l'esprit. Grâce à de grands mouvements fluides et rythmés effectués avec les avant-bras, les coudes et les mains, les blocages énergétiques (physiques, émotionnels) sont libérés, pour atteindre le bien-être total". Vous m'en mettrez un carton svp ! Comme à chaque fois que je démarre un soin, j'ai eu du mal à me laisser aller. Je me surprends moi-même à réfléchir à des trucs qui n'ont pourtant aucune importance ("J'ai un doute, est-ce que j'ai bien répondu au mail de Bidule avant de quitter le bureau ?", "Il faut pas que j'oublie de racheter une ampoule en courses demain, pour remplacer celle qui a grillé dans ma salle de bains cette semaine"... j'en passe et des meilleures !). J'ai envie de me coller des baffes lorsque je fais ça plutôt que de profiter de l'instant présent !

Nadège n'a pas l'air de s'en inquiéter et continue minutieusement chacun de ses gestes. Comme d'habitude, le massage des mains, et plus particulièrement des doigts, est un véritable plaisir pour moi. De manière plutôt surprenante, elle enchaîne ensuite sur... ma jambe gauche ! J'avoue qu'après le bras droit, je ne m'y attendais pas forcément. Elle m'expliquera ensuite que ce protocole de massage est justement élaboré dans un ordre un peu inédit pour faire perdre un peu ses repères au massé et l'aider à s'abandonner encore plus rapidement. Je note pas mal de gestes intéressants à ce niveau du massage, dont un que je trouve très agréable. Je vais essayer de vous l'expliquer avec des mots même si c'est loin d'être évident (la prochaine fois, je fous une caméra sur un trépied dans la cabine et je vous laisserai regardez le film, ce sera sans doute plus clair pour vous !). En fait, elle replie ma jambe, voûte plantaire posée sur la table, et entoure ma cheville et ma cuisse de ses avant-bras. Là, elle exerce quelques pressions montantes et ascendantes qui, sans que je puisse vous expliquer pourquoi, sont véritablement bienfaisantes je trouve. Le travail sur les pieds est lui aussi très sympa, ce qui est moins étonnant je vous le concède lorsqu'on sait toutes les terminaisons nerveuses qui s'y trouvent. Là encore, je sens que la plupart des gestes s'opèrent avec les poings fermés ou les avant-bras, me faisant au passage la réflexion que pour les gens qui sont un peu chatouilleux comme moi, c'est presque plus pratique qu'un massage avec les doigts !


La jambe gauche puis le bras droit, le massage se poursuit paisiblement. A aucun moment, comme à la Villa Thalgo, les mains de Nadège ne quittent mon corps. Je souris d'ailleurs en y rependant parce que cela ne doit pas être évident de ne pas rompre le contact lorsqu'on doit passer du pied d'un massé à son bras inverse, tout en reprenant un peu d'huile de massage au passage ! Il faut avoir un petit côté Xmen pour y arriver je pense ! A ce stade là, je sens que je commence - enfin, me direz-vous - à vraiment me détendre. Une sensation qui va aller crescendo lorsque Nadège commence à s'atteler au massage du visage et de la nuque. Elle place tout d'abord une serviette sur la partie supérieure de ma tête pour quelques mouvements exercés cette fois avec la pulpe des doigts. Mais c'est surtout les gestes sur la nuque et le cuir chevelu qui vont me faire basculer dans le mode détente absolue. Du coup, lorsqu'au bout de quelques minutes, Nadège me demande de me retourner sur le côté droit, j'avoue qu'il me faut quelques secondes pour me rappeler où est ma droite de ma gauche !


Un massage sur le côté, j'avoue que je ne l'avais jamais eu celle là... En position semi-foetus, je sens une sensation de chaleur parcourir mon dos. Un truc super agréable et vient successivement se poser sur mon coccyx, dans le creux de mon dos, de mes épaules, sur ma nuque... Il s'agit en fait d'une pierre volcanique chaude que Nadège fait circuler sur les points d'énergie clés du corps selon les guérisseurs polynésiens. Après cela, je dois cette fois m'allonger sur le ventre pour passer au massage de l'arrière du corps. Là, rebelote, et à nouveau, mains, avant-bras, pieds, jambes, dos... sont un à un massés longuement et assez vigoureusement. Lissages et pétrissages se succèdent pour dénouer une à une les tensions récalcitrantes. La relaxation est encore plus flagrante car pour ma part, je suis du genre à plus facilement m'abandonner lorsque je suis sur le ventre (c'est d'ailleurs comme ça que je préfère dormir, c'est un signe ça!). A ce moment là du jeu, je n'ai plus la moindre idée du l'heure qu'il est, s'il reste encore beaucoup de temps, s'il pleut toujours dehors, si j'ai bien répondu au mail de Bidule avant de partir du bureau et je me fous d'oublier de racheter une ampoule pour ma salle de bains ! Non, non, je suis en Polynésie et je suis tranquille !


On arrive alors doucement mais sûrement à la fin du soin. Je comprends que c'est réellement terminé lorsque, comme pour le gong de départ, Nadège pulvérise à nouveau un peu de pluie de pétales à la fleur d'oranger au dessus de moi. Elle m'extirpe doucement de ma léthargie en me disant qu'elle va s'absenter une petite minute le temps de me laisser revenir à moi tranquillement. Lorsqu'elle revient, elle me fait m'asseoir doucement sur la table. Quelques derniers gestes dans le dos et elle me propose d'aller prendre un dernier thé. A mon grand étonnement, je décline l'offre. Malgré la semaine de folie que j'ai eu, je me sens beaucoup moins fatigué qu'en arrivant à l'institut. Bienfait du massage ? Je n'en sais rien mais ce qui est sûr, c'est qu'il doit être environ 19h30 et que j'ai envie d'aller en profiter pour aller me balader un peu. Je vais me rhabiller tranquillement, jette mon magnifique string noir (je le précise car vous allez croire que je l'ai ramené chez moi après!) et remonte à l'étage. Je salue et remercie, attrape mon parapluie à la porte et vois qu'une belle éclaircie baigne toute la baie vitrée de l'institut des rayons du soleil. Ah me dis-je, je ne suis pas totalement fou et savais bien que j'étais arrivé en Polynésie !


LE CONCOURS


Envie vous aussi de découvrir cette petite escapade polynésienne ? Cela tombe bien car c'est justement ce que j'ai à vous proposer aujourd'hui. Pour jouer, il va tout d'abord falloir me dire ce qui vous ferait le plus plaisir : venir découvrir le Massage Sublime de Polynésie (d'une valeur de 115€ et cela soit à l'institut de Paris comme moi mais c'est aussi possible à celui de Lyon si vous êtes dans la région) ou bien recevoir chez vous l'Huile et le Baume Sublime utilisés dans ce protocole, accompagnés en plus du gommage à la noix de coco de la même gamme (hum, ça doit pas être mal non plus cette affaire là!). Puis pour tenter votre chance, rien de plus simple, je vais vous laisser me faire rêver ! Puisque ce protocole Cinq Mondes met la Polynésie à l'honneur, je vous propose de parler voyages ! Bah oui quoi, c'est les vacances et il fait un temps de chien depuis trois semaines alors autant en profiter pour partager un peu nos jolies expériences autour du globe. Du coup, je vous propose simplement de me dire dans les commentaires, soit quelle a été la destination où vous avez eu la chance de vous rendre et qui vous a le plus marqué, ou bien, si comme moi vous n'avez pas spécialement beaucoup de tampons sur votre passeport, l'endroit où vous rêveriez de découvrir un jour. Chances doublées pour celles et ceux qui font part du concours à leurs amis sur Facebook ou leurs followers sur Tweeter, et triplées pour les blogueuses qui en informent leurs lectrices, tout comme d'habitude ! On se dit que, vacances oblige, je vous laisse jusqu'au 14 août pour tenter votre chance ? Et que je dévoilerai dans la foulée qui aura la chance, au moins cosmétiquement parlant, de s'évader du côté de Bora-Bora... Good luck everybody, et bonne fin de week-end.

EDIT 23 AOUT 2011

Alleluïa, j'ai trouvé la motivation et le temps pour faire le tirage au sort de ce concours ! Oui parce que souvent, j'avais ou l'un ou l'autre mais beaucoup de mal à les synchroniser au même moment ! Du coup, tout à l'heure, je me suis replongé dans tous vos commentaires et je crois que je suis foutu, car ça m'a grave donné envie de repartir en vacances ! C'est pire que de regarder Ushuaia TV que de lire vos récits de voyages dans des endroits démentiels et où, chose exceptionnelle, il y avait même du soleil ! Enfin bref, je ne fais pas durer le suspense plus longtemps et vous annonce que c'est FASHION GEEKETTE qui a été tirée au sort ! J'avoue que je suis content pour elle car son commentaire était une petite tuerie et m'a fais voyager lorsque je l'avais découvert pour la première fois ! Le hasard a donc bien fais les choses pour le coup ! A toutes celles et tous ceux qui sont un peu déçu, je vous l'assure, ce n'est pas le moment de se laisser abattre. Ce serait trop dommage au moment même où s'apprête à débarquer le nouveau concours du centenaire !

Le billet sans titre !

Alors les petits loups, vous avez cru que je vous avais abandonné hein ! Non, non, non, point du tout, c'est juste que j'ai découvert un concept très sympa : les 35 heures de travail... en deux jours ! Bon, j'exagère un peu mais pas tant que ça non plus car je peux vous dire que je n'ai pas touché terre depuis mercredi. C'est à rendre pour quand le dossier Bidule ? Ce soir ? Ah quand même ! Le bilan Trucmuche, vous le voulez pour quand ? Hier ? Dernier délai ? Hum hum... Tout ça pour dire que je crois que cela faisait quelques mois que je n'avais pas apprécié un week-end à ce point,.. et cela d'autant plus qu'il a commencé pour moi par une pause massage à l'institut Cinq Mondes. Un petit moment d'évasion dont je vous parlerai demain je pense (et mon petit doigt me dit qu'il y a comme un parfum de concours dans l'air...).

Du coup, j'ai enfin pu prendre le temps de me connecter à mon propre blog ce matin, et en ai profiter du coup pour vous donner la réponse à la petite devinette de mardi. Si vous voulez savoir quel était donc le rapport entre ce petit singe et le monde de la beauté, je vous invite à retourner sur le billet juste ICI. Certaines d'entre vous avaient en tout cas trouvé la bonne réponse, vous êtes des inspectrices de choc à ce que je constate ! En tout cas, c'est un produit qui ne passera pas chez moi, c'est clair et net. Tant que j'y suis, j'en profite aussi pour vous signaler que j'ai rajouté une petite bannière avec Adriana Karembeu dans la colonne de gauche. Vous vous souvenez qu'il y a quelques semaines (en mai, à l'époque où le soleil brillait et la chaleur nous étouffait, séquence nostalgie), j'avais fais appel à 4 volontaires pour tester les soins de la marque de la jolie blonde. L'idée était de les juger sans le moindre à priori et en occultant tant que possible l'étiquette "cosméto de star", pas toujours très crédible avouons-le, pour se concentrer sur le plus essentiel : ses soins valent-ils le détour ? Comme les premiers feedbacks des bloggueuses engagées dans cette délicate mission commencent à tomber, j'ai mis en place cette petite bannière qui vous permettra de suivre d'un simple clic leurs avis au fur et à mesure de leur publication.

Enfin, agréable surprise du matin, le site Auféminin a parlé de notre Planète dans son diaporama sur les "blog-busters beauté" préférés de leur rédaction ! Avec en prime une présentation plus que sympa et enthousiaste, je vais l'enregistrer de ce pas dans mes favoris pour le relire et me rebooster à chaque fois que j'aurais des semaines aussi folles que celles qui vient de s'achever ! Si vous voulez allez jeter un oeil à l'article d'Auféminin, continuez tout droit jusqu'au deuxième rond-point, prenez la deuxième sortie puis continuez sur environ 2 kilomètres avant de prendre la troisième rue à gauche (non, en fait, c'est bien plus simple et juste LA !). Je vous souhaite un bon samedi, il fait tellement moche ici que je vais aller sortir mon plaid, mes nounours à la guimauve, me foutre au fond de mon canapé et faire saigner la vidéo à la demande (depuis le temps que je dois mater Black Swan!).

PS : arrivé(e)s là, vous comprenez mieux pourquoi ce billet n'a pas de titre ! Trouver un lien entre une semaine de boulot chargée, la réponse à une devinette sur un petit singe, les soins d'Adriana Karembeu et une parution sur Auféminin, c'était bien trop difficile pour mon cerveau aujourd'hui !

Les voix de Google sont impénétrables

Bon, autant qu'on se le dise, cette semaine est un peu la semaine de la mort pour moi ! Pour tout vous raconter, mode 3615malife, je suis en plein Press Tour pour Krocus Kozanis. En clair, je fais d'aujourd'hui et jusqu'à la fin de la semaine, la tournée des rédactions des grands magazines français afin de présenter aux journalistes intéressées ces fameuses infusions à base de safran grec bio. Hyper intéressant bien sûr mais comme vous pouvez vous en douter, cela demande une certaine logistique à mettre en place, une organisation du genre qui ne me fait partir tard du boulot et me laisse du coup guère de temps pour finaliser les différents sujets que j'ai sur le feu !

Du coup, et je pense que cela ne sera pas pour vous déplaire, je vous propose aujourd'hui une petite parenthèse de rigolade et de légèreté en vous offrant un nouveau best-of des requests Google menant des internautes un peu perdus (et aussi légèrement dérangés à mon avis...) sur cette Planète. Je vous laisse découvrir ce petit florilège de grand n'importe quoi, en vous demandant simplement de ne jamais oublier une chose : des gens, comme vous et moi d'apparence, ont un jour eu l'idée de taper ces quelques mots dans leur moteur de recherche. Flippant !

"+33 anelka @yahoo.fr @hotmail.fr @gmail.com"
@ wanadoo peut-être ?

"métier attaché de presse insupportable"
ça, c'est un joli pléonasme !

"quand Twilight 4 sort à Vichy?"
si ma mémoire est bonne, le même mercredi qu'à La Roche-Posay mais une semaine après Avène...

"je bois 75 cl de vin par jour esce que sa fait grossir"
pas forcément, mais ça fait beaucoup quand même !

"attaché de pres"
et Alain Deloin ?!

"c'est quoi la poudre qu'il saupoudrent dans leur slip"
vous pouvez répéter la question ?

"cocaïne bouton sur le nez"
d'où l'expression "se repoudrer le nez" ?

"3 japonaises dans le bain"
fantasme, quand tu nous tiens...

" je sui tre choo je cherche une femme troo envie"
c'est troooo choooo par ici !

"es ce que sean connery plait encor au femme"
à celles qui aiment les hommes mûrs, certainement...

"khiels pour gay ?"
c'est vrai, celle pour les hétéros est beaucoup moins sympa...

"comment prendre son pied seul"
le secret, c'est la souplesse...

"creme peau de chamois vegan"
je n'arrive même pas à comprendre comment cette requête mène par ici...

"j'ai commencè ma théories sur les femmes divorcés"
vaste programme, j'attends les résultats avec impatience.

"comment faire pour que mes tongs fasse plus de bruit quand je marche"
on a tous nos problèmes existentiels, c'est la vie...

"hélène ségara satanique"
Et Julie Zénatti alors ? Démoniaque ?

"les pieds de valerie pascal"
3615fétichiste, à votre service !

"comment devenir l egerie dune grande marque"
le plus simple : un Bac ES, une licence d'éco-gestion et un master en commerce international. Ou bien être une star internationale, c'est au choix...

"j adore returer la peau de mes pieds en men faire male"

hum, c'est bon ça !

"orthodentiste inhumain"
tiens, ça me fait penser au film d'horreur "Le Dentiste"...

"testicules Cyril Féraud"
Ah non, ce ne sont pas ces boules là qu'il tire au Loto...

"hemoroide oenobiol"
et dire que j'essaye de veiller chaque jour a ce que ce blog garde un certain standing...


Ah, ce que j'aime ce genre de délires ! Non mais franchement, il y a quand même des gens qui ont un sacré grain là-haut ! Est-ce que vous reconnaîtriez par le plus grand des hasards l'une de vos requêtes dans cette petit liste ?! Oh, c'est bon, on est entre nous et on peut bien tout se dire ! Et vous d'ailleurs, chères consoeurs bloggueuses, quelles sont les dernières recherches Google de vos lecteurs qui vous ont le plus interloqué ? J'imagine que vous avez vous aussi de sacrés spécimens !

PS : si vous aviez raté le premier item des requêtes les plus improbables publié en octobre dernier, je vous redonne le lien (ICI) car franchement, il y avait du lourd là aussi !

PS2 : alors au fait, c'est quoi ce petit singe juste LA selon vous ? J'ai eu deux bonnes réponses (Moïra & Charlotte du Rose aux Joues, redoutables !)

Donkey beauty (devinette inside)

Tadam, c'est le retour de la devinette du jour ! Et vous allez voir que celle-ci est du gene balèze, je pense que vous n'allez pas trouvé de suite ce dont il s'agit, mais comme vous m'avez surpris à plus d'une reprise par le passé, je n'en mettrai pas non plus ma main à couper... Il est pas mignon ce petit chimpanzé ? Craquant, non ? Mais que peut donc il bien tenir dans ses mains ? Manifestement, cela ne ressemble pas à une banane ! Je vous laisse observer tout cela tranquillement (vous pouvez normalement cliquer sur la photo pour l'agrandir un peu) en vous posant deux colles pour vous mettre sur la bonne voie : quel produit ce petit singe tient-il entre ses mains, et bien entendu combien cela coûte t'il ? Vous avez une idée ? J'attends de lire vos propositions pour voir qui se rapproche le plus de la bonne réponse...

EDIT SAMEDI 23 JUILLET


Alleluia, après 3 jours de folie, enfin le week-end qui va me permettre de recharger les batteries... et de pouvoir vous donner la réponse à cette fameuse petite devinette. Celles qui, comme moi, se promènent régulièrement sur la rubrique beauté du magasin Colette, avaient trouvé la bonne réponse puisque c'est en effet un produit qu'on ne trouve que là bas. Mais même parmi les autres réponses se trouvaient des choses très proches de la vérité puisqu'en effet, il s'agit bel et bien d'une huile pour les ongles. Pour être plus précis, c'est même l'huile 25-25 de la marque UKA, à base de bergamote, cèdre, patchouli et origan. Un soin qui, au-delà, de ses bienfaits pour les ongles, aurait aussi "des propriété calmantes, soulageant l'anxiété qui peut nous affecter". Je ne sais pas si vous vous en souvenez mais l'on avait parlé de la marque UKA l'année dernière (ICI), et plus particulièrement de son coffret réunissant plein d'huiles pour les ongles différentes et qu'on était censés utiliser à des heures précises de la journée. Des produits qui en plus valaient les yeux de la tête... Quant au petit singe, il n'est qu'un support réalisé par "Nigo, créateur de la marque A Bathing Ape" pour que vous puissiez du coup poser cette huile plus facilement sur votre bureau ! Ne restait alors qu'une chose à trouver : le prix ? Comme vous l'avez souligné, une huile pour les ongles et un singe en plastoc ne devait pas coûter plus de 15 ou 20 euros. Sauf que lorsque l'huile est signée Uka, le singe Nigo et le tout vendu chez Colette, vous pouvez facilement multiplier cela par 4 ! 75 euros en l'occurrence, inutile de préciser du coup que cela ne passera pas par moi !


PS : dis donc, je crois bien que je viens d'éditer le billet le plus court de toute la Planète-Beauté ! Ca tient presque du record pour le bavard qui sommeille en moi ! Du coup, j'en ai profité pour - enfin - faire le tirage au sort du concours Erno Laszlo. Et à mon avis, trois d'entre vous vont pousser des cris de joie en découvrant leur nom juste ICI !

Un déo efficace 96h ? OK, mais pour quoi faire ?

Et si on commençait la semaine par une question existentielle ? Je me lance de suite et vous dévoile donc sans plus attendre cette interrogation qui me turlupine depuis quelques semaines : à quoi peut bien servir un déodorant 96h ? J'écris aujourd'hui ce billet en me disant que vous aurez peut-être la solution car j'avoue que pour ma part, je n'ai toujours pas trouvé de réponse pertinente à cette question qui, je trouve, aurait fait un parfait sujet pour le bac de philo. Je pense qu'avant de nous lancer dans un petit thèse - antithèse - synthèse de rigueur, il convient comme c'est souvent conseillé de replacer le problème dans son contexte. Remontons donc quelques années en arrière, à l'époque révolue où les déodorants ne faisaient "que" nous promettre une protection 24h. Notons quand même que nous n'en demandions pas plus. 24 heures, c'était parfait pour le commun des mortels qui se lave grosso modo une fois par jour (exception faite de certains candidats de L'amour est dans le pré, mais ça c'est un autre souci!). Tout aurait donc pu aller dans le meilleur des mondes si jamais nous n'étions pas dans un contexte de concurrence extrême qui nécessitait de se démarquer sans cesse de ses petits camarades de linéaires.

Du coup, un jour, quelqu'un a eu l'idée de nous pondre un déodorant 48h. Ce type (ou cette femme peut-être, ne soyons pas sexistes !) a, sans le savoir, ouvert ce jour là un véritable puits sans fin. Puis d'abord, c'était pour quoi faire cette idée de déo efficace deux jours durant ? Franchement, combien de fois dans l'année vous ne passez faire un brin de toilette pendant au moins deux jours ? Ça arrive à la rigueur lorsqu'on est jeune et qu'on a le courage d'enchaîner une journée de boulot, une nuit blanche en boîte avec ses amis puis de repartir au lycée le lendemain (profitez les jeunes car à partir de 25 ans, si vous faîtes ça, vous mettez le reste de la semaine à vous en remettre !). Mais, à mon humble avis, on peut estimer qu'une personne qui fait la démarche de se "déodoriser" est quelqu'un qui prend un minimum soin d'elle, non ? Et donc à priori une personne qui pourra sans trop de difficulté renouveler quotidiennement l'application de son déo après sa douche ? Bref, dès le départ, l'idée était un peu bancale...


Mais nous n'étions alors qu'au début de la surenchère... Et oui, s'il y a bien un secteur de la Planète-Beauté sur lequel il est difficile d'innover, c'est bien celui des déodorants. Une fois que vous avez fait le tour des anti-traces et des formules safe, vous n'avez plus grand chose pour vous distinguer si ce n'est cette fameuse durée de protection. Du coup, Rexona (qui on ne le sait pas forcément mais c'est est leader mondial sur les déos) a été le premier à dégainer son déodorant 72h. Resixyl qu'il s'appelle. Déjà à l'époque, deux remarques m'étaient venues à l'esprit. Tout d'abord, et encore une fois, quel est l'intérêt de mettre au point ce genre de produits ? Et puis aussi une interrogation légitime : qui y a t'il de si costaud dans ces formules pour garantir que nous ne souffrirons pas de la moindre goutte de sueur pendant trois jours ? A l'heure où l'on s'inquiète des formules des déos, c'est une question qui mérite d'être posée...


Toujours est-il qu'à ce niveau là du jeu, je pensais que l'on avait atteint le point culminant de cette escalade de promesses. Non, non, non, la Planète-Beauté est pleine de réserves comme je m'en étonne encore parfois moi-même. Du coup, le mois dernier, c'est L'Oréal Paris qui a repris la main en lançant Invincible, son tout nouveau déo "96h non-stop". Attendez, je répète pour être certain que tout le monde se rende compte de la stupidité de la chose : un déodorant qui est censé nous protéger 4 jours ! C'est pour qui ce truc ? Les prochains candidats de Koh-Lanta ?! Alors bien sûr, il auraient tort de se priver chez L'Oréal : comme nous prenons une douche quotidienne, nous ne pourrons jamais nous rendre compte du bien-fondé de cette loufoque promesse. Le pire d'ailleurs, c'est que si ça se trouve, cela marche vraiment. Je me dis que si L'Oréal l'indique aussi clairement, c'est que quelques études ont du être réalisées pour attester l'efficacité du déo, non ? En clair, on a du l'essayer sur des types qui ne se sont pas lavés pendant 4 jours et sur qui cela a du se révéler à peu près efficace. Ça devait sentir le fauve dans le laboratoire d'analyse !



Et bien c'est cool Messieurs les chercheurs, voici une super avancée scientifique, sauf que dans notre vie de tous les jours, bah c'est pas bien pratique votre affaire ! Alors en même temps, j'imagine qu'un client lambda hésitant devant le linéaire va peut-être se dire "Tiens, celui-ci est efficace pendant 96h, du coup, il doit être assez balèze pour moi. En en mettant tous les jours, je suis sûr de ne pas transpirer.". Et bien détrompe-toi mon gars ! Je me suis en effet amusé (oui, un rien m'amuse, vous devriez le savoir maintenant) à regarder un peu ce qui était indiqué sur la notice du produit. Et effectivement, il est bien indiqué "Efficacité 96h". Sauf que juste après, il y a un petit astérisque (purée, je ne sais jamais comment on l'écrit ce mot, j'ai toujours le Gaulois d'Uderzo dans la tête!). Astérisque (et non Astérix donc !) qui renvoie à une toute petite phrase en bas du flacon qui indique simplement "*Test sensoriel". Ouh la la, ça change tout cette affaire là. Ça voudrait dire, si je ne m'abuse, qu'aucune réelle étude scientifique n'est venue valider cette pseudo-efficacité 96h ? Et qu'il s'agirait simplement d'une simple estimation de la perception de l'efficacité par le testeur ? En clair, typiquement le genre de choses qui, comme toutes les études en auto-évaluation réalisées sur 20 personnes, ne vaut rien ou presque... Je vais le demander de ce pas à L'Oréal pour qu'il puisse m'éclairer un peu plus à ce sujet et reviendrai très vite vers vous pour vous en dire davantage... Une chose est certaine en tout cas, c'est qu'au rythme où vont les choses, le premier déo dépassant la barre symbolique des 100 heures de protection ne devrait pas tarder à poindre le bout de son tube ! Avant peut-être le premier anti-transpirant efficace pendant une semaine...


Perso, cela sera sans moi et je préfère me ranger du côté de ceux qui pensent qu'il existe d'autres moyens d'innover sur le sujet. C'est par exemple le cas d'Ushuaïa qui lancera le mois prochain les tous premiers déodorants bio en spray disponibles en grandes surfaces. Dans un nouveau conditionnement plus petit et donc plus écologique, permettant de réduire l'impact environnement de la marque. Tout ça pour seulement 4,30 euros, voilà une initiative qui me semble plus intéressante. Qu'est ce que vous inspire tout cela vous ? Un déodorant 96h, vous applaudissez des deux mains ou vous passez votre chemin ?