Au moment de donner un titre à ce billet, j'ai longtemps hésité entre deux options : celui que vous voyez un peu plus haut et un autre plus impactant : "Je suis un gros snob". Vous allez comprendre pourquoi un peu plus bas, ne vous inquiétez pas ! En attendant, vous n'êtes pas sans savoir (à moins que vous ne regardiez pas les informations depuis un peu plus d'un an) que nous sommes dans ce qu'on appellera en toute simplicité, une crise économique. Une vraie de vraie hein, pas la crise économique amateur mais plutôt le modèle de compétition avec plan de relance, puis plan d'austérité, rigueur budgétaire... j'en passe et des meilleures !
Et évidemment, comme toutes les industries, le marché de la beauté a subi de plein fouet les effets de cette contraction de l'économie (c'est rigolo, les termes que l'on emploie pour ne pas dire "crisez, un peu comme technicienne de surface pour femme de ménage!). Petites marques et grands groupes, personne n'a vraiment été épargné par cette mauvaise passe et les chiffres d'affaires de 2009 ont fondu comme neige au soleil. Vous, moi... avons également ressenti cette crise à titre personnel, non ? Du coup, on est plus vigilant sur les achats non indispensables et on réarbitre (un peu!) ses postes de dépense.
J'ai continué à creuser en m'entretenant avec Ulrich Viellard, le Directeur de la société Ulric de Varens. Vous connaissez sans doute cette marque de parfums et de maquillage à petits prix qui revient fort depuis quelques mois. En toute honnêteté, lui aussi me dit qu'il ne peut pas affirmer que la crise économique lui ai permis de recruter de nouveaux clients sur l'activité fragrance. À ce niveau là, je commençais à vraiment me dire que ma question initiale devait être stupide. Mais pas du tout car au fil de la conversation, j'apprends que si la crise n'a pas forcément influencer les ventes , elle a ouvert à la marque de nouveaux marchés.
Ainsi, Ulric de Varens (et c'est un scoop) sera présent dans les toutes prochaines semaines... en pharmacie ! La marque y proposera notamment ses gammes plaisirs, coffrets cadeaux, parfums d'ambiance, bougies parfumées et huiles pour le bain. Un référencement dans un nouvel univers qui a été facilité par le contexte économique. "En temps de crise, les pharmaciens sont plus ouverts à des produits ludiques et à prix d'impulsion comme les nôtres, qui leur permettent de faire facilement de la vente additionnelle sur des secteurs où l'offre n'est pas encore très développée". La crise profiterait donc également aux marques à petits prix, en leur ouvrant de nouvelles perspectives de développement. Avec un objectif d'implantation dans 1 000 pharmacies pour l'année à venir, Ulrich Viellard a pour objectif de créer une alternative entre les grandes surfaces et la parfumerie.
Et voilà, c'est à peu près à ce moment là de mon raisonnement que je me suis posé LA question qui tue : est ce que moi, Teddy, je serai prêt à troquer mon parfum habituel pour un parfum à petit prix ? Et en toute honnêteté, je pense que j'aurais du mal. Là, vous devez commencer à comprendre le "Je suis un gros snob" avec lequel j'hésitais pour le titre ?! Sans que je ne puisse expliquer de manière très rationnelle ce ressenti, je pense que j'éprouverai moins de "plaisir" à me parfumer avec du Daniel Hechter qu'avec du Guerlain. J'ai bien conscience que c'est un raisonnement très con, car souvent les créations des marques à petits prix sont le fruit du travail de grand nez oeuvrant aussi pour des grandes maisons de couture. Et je suis convaincu que si on me les faisait sentir "à l'aveugle", il est certain que j'aimerai autant des jus à 70 euros que d'autres à 15. C'est probablement l'un des ravages de la société de consommation qui nous donne l'impression d'exister et de nous "réaliser" à travers un parfum Chanel. Allez promis, à ma prochaine virée pour remplir mon caddie, je m'arrête au stand parfum de mon supermarché pour allez voir tout cela d'un peu plus près !
Et vous, vous vous situez où par rapport à tout ça ?
Avez-vous révisé à la baisse votre budget beauté avec la crise ?
C'est comme ça que j'en suis arrivé à me poser à cette question : Comment la crise modifie t-elle nos achats beauté ? Et qu'est ce qui symbolise le plus le luxe (donc, le plus superflu) sur la Planète-Beauté ? Le parfum, à mon avis. Mon interrogation finale était donc : est-ce que la crise pousse les gens à modifier leur comportement en matière d'achat de parfum et à se reporter sur des frarances bon marché ? Et oui, si l'on peut faire une économie de 50 euros sur un flacon en passant d'un Chanel à un Yves Rocher, ce n'est pas négligeable.
J'avais la question, il fallait ensuite que je trouve les personnes pour y répondre ! J'ai pu m'entretenir à ce sujet avec Charlotte Walhain, la Directrice de la Communication de Lascad. Lascad, le nom de cette division L'Oréal ne vous dit probablement rien et pourtant elle est très stratégique et abrite les marques vendues en grandes surfaces et appartenant au groupe de Mme Bettencourt (qui si j'en crois les informations ne connaît pas la crise elle, et s'offre même le luxe de jouir de la propriété d'un godemiché en or!). Soyons concrets : Eau Jeune, Airness, Daniel Hechter, Bien-Etre, Gloria Vanderbilt ? C'est Lascad. Dessange, Franck Provost et Dop ? Aussi ! Les mastodondes Ushuaia et Mixa ? Lascad également !
Ma première question était simple : Lascad a t-il constaté un boom de ses parfums à petits prix sur la dernière année, un éventuel report des gens achetant habituellement des jus plus luxueux ? Et la réponse était tout aussi claire : non, pas de transfert massif de ce type ! Mais en revanche, le groupe n'a pas subi de baisse de son activité fragrances l'année dernière, alors que le réseau sélectif (les parfumeries) voyait ses ventes diminuer très significativement sur la même période. En clair, je pense que le chiffres d'affaires des parfums Lascad est resté assez stable mais qu'en revanche, ses parts de marché ont du augmenter (par rapport au marché du parfum dans sa globalité car sur le simple réseau grandes surfaces, Lascad est déjà loin devant son concurrent Coty). Premier enseignement de tout cela donc : le prix ne serait pas forcément moteur dans l'acte d'achat d'un parfum mais un petit prix permettrait de se protéger des effets d'une crise.
J'ai continué à creuser en m'entretenant avec Ulrich Viellard, le Directeur de la société Ulric de Varens. Vous connaissez sans doute cette marque de parfums et de maquillage à petits prix qui revient fort depuis quelques mois. En toute honnêteté, lui aussi me dit qu'il ne peut pas affirmer que la crise économique lui ai permis de recruter de nouveaux clients sur l'activité fragrance. À ce niveau là, je commençais à vraiment me dire que ma question initiale devait être stupide. Mais pas du tout car au fil de la conversation, j'apprends que si la crise n'a pas forcément influencer les ventes , elle a ouvert à la marque de nouveaux marchés.
Ainsi, Ulric de Varens (et c'est un scoop) sera présent dans les toutes prochaines semaines... en pharmacie ! La marque y proposera notamment ses gammes plaisirs, coffrets cadeaux, parfums d'ambiance, bougies parfumées et huiles pour le bain. Un référencement dans un nouvel univers qui a été facilité par le contexte économique. "En temps de crise, les pharmaciens sont plus ouverts à des produits ludiques et à prix d'impulsion comme les nôtres, qui leur permettent de faire facilement de la vente additionnelle sur des secteurs où l'offre n'est pas encore très développée". La crise profiterait donc également aux marques à petits prix, en leur ouvrant de nouvelles perspectives de développement. Avec un objectif d'implantation dans 1 000 pharmacies pour l'année à venir, Ulrich Viellard a pour objectif de créer une alternative entre les grandes surfaces et la parfumerie.
Et voilà, c'est à peu près à ce moment là de mon raisonnement que je me suis posé LA question qui tue : est ce que moi, Teddy, je serai prêt à troquer mon parfum habituel pour un parfum à petit prix ? Et en toute honnêteté, je pense que j'aurais du mal. Là, vous devez commencer à comprendre le "Je suis un gros snob" avec lequel j'hésitais pour le titre ?! Sans que je ne puisse expliquer de manière très rationnelle ce ressenti, je pense que j'éprouverai moins de "plaisir" à me parfumer avec du Daniel Hechter qu'avec du Guerlain. J'ai bien conscience que c'est un raisonnement très con, car souvent les créations des marques à petits prix sont le fruit du travail de grand nez oeuvrant aussi pour des grandes maisons de couture. Et je suis convaincu que si on me les faisait sentir "à l'aveugle", il est certain que j'aimerai autant des jus à 70 euros que d'autres à 15. C'est probablement l'un des ravages de la société de consommation qui nous donne l'impression d'exister et de nous "réaliser" à travers un parfum Chanel. Allez promis, à ma prochaine virée pour remplir mon caddie, je m'arrête au stand parfum de mon supermarché pour allez voir tout cela d'un peu plus près !
Et vous, vous vous situez où par rapport à tout ça ?
Avez-vous révisé à la baisse votre budget beauté avec la crise ?
Et les parfums à prix minis, vous êtes moins obtus que moi sur ce sujet ?
Mes deux parfums de cet été, c'était Flora Nymphea (Guerlain) et "Amande Persanne" (Roger & Gallet). Et je ne nie pas avoir eu (et toujours avoir sans les porter) une passion débordante pour certaines eaux fraiches d'Yves Rocher (Vanille, Chèvrefeuille), sans compter que j'ai beaucoup porté certaines Eaux Jeunes. J'aime ces parfums pour plein de raison, en particulier parce qu'ils sont souvent très légers (je détester les eaux de toilettes qui restent et je ne porterais jamais d'eau de parfum, encore moins de vrai parfum), de fait, j'ai récemment décidé qu'en dehors des Aqua Allegoria (que j'adore justement pour leur fraicheur et leur légèreté), il y'avait peu de chance que je repasse aux eaux de toilettes de luxe dont je me lasse souvent rapidement, qui finissent par me donner la nausée. Il faut d'ailleurs savoir que ces eaux de toilette "bon marché" sont souvent conçues pour être portable par le plus grand nombre car moins complexes (une note clairement dominante, quelque chose autour et voilà). Ca risque d'être difficilement compatible avec ma manie de refuser de porter quelque chose que tout le monde porte, mais au moins, ça m'empêchera de claquer des sous dans un produit dont je me lasserai vite. Est-ce que je ne me lasserai pas d'une eau "bon marché"? C'est possible, mais au moins, elle m'aura coûté 10 euros, pas 50.
RépondreSupprimerj'essaye d'acheter plus malin! moins cher évidemment en trouvant des alternatives aux produits que j'achetais avant! et de temps en temps (rarement quand même!) un petit plaisir histoire de ne pas déprimé!
RépondreSupprimerBonjour!
RépondreSupprimerme réflexion aller arriver au même point que la tienne: la conso est - il prêt à abandonner sa marque de luxe pour une " bas de gamme" pour se parfumer? je pense que à 85% la réponse est NON! Ceci explique cela.Je pense même que les consommateurs de marque de luxe préfèrent se passer de parfums que d´en acheter un bas de gamme. Ou encore raisonnent de la façon suivant: Ok, se sont 80€ mais qui me durent 6 mois donc...ou trouvent le moyen de se le faire offrir, les occasions ne manquent pas!
J'adhère totalement à ton club "je suis snob du parfum"... et de pleins d'autres trucs aussi, c'est de la faute de Moman qui était snob aussi.
RépondreSupprimerSi ça ne me fait ni chaud ni froid d'acheter du pas cher si le produit me convient (genre les faux cils d'ELF ou les bandes de cire épilatoire chez Tati), je ne me suis jamais approchée du rayon parfumerie en supermarché. J'ai eu mon premier parfum de marque dite de luxe très jeune (vive Maman, les voyages et les duty free), j'ai fait envie à toutes mes copines qui se parfumaient alors à l'eau jeune avec mes bouteilles trop trop belles. Puis l'habitude d'acheter des parfums "chers" est restée.
En plus, un parfum est un produit qui dure longtemps - je ne termine jamais mes bouteilles, il y a un hall of fame des parfum dans la SDB. Un psiittt par jour ramené au prix de la bouteille à 60-100 €, ce n'est pas la mer à boire.
Merci pour cette analyse :)
RépondreSupprimerPersonnellement je n'ai pas franchement revu à la baisse mon budget beauté, je dirai même que c'est presque le contraire ! Peut être rapport au fait que je travaille dans un domaine où la crise ne se fait pas sentir et que mon salaire évolue dans le temps.
Concernant les parfums j'avoue être très fidèle, c'est une histoire de famille chez moi les liens avec Guerlain, faut dire aussi que je suis très chiante sur les odeurs, du coup je ne m'intéresse pas aux autres marques.
Je suis également très fidèle à mon parfum. Un flacon dure longtemps donc c'est un petit luxe que l'on peut se permettre (d'autant que l'on peut aussi se le faire offir comme l'a dit MyBeautyBox).
RépondreSupprimerJe fais un peu plus attention sur les produits du genre crème hydratante car on sait que de toute façon les plus chers ne sont pas les plus efficaces, on en trouve de très bonnes en supermarché ou en pharmacie, idem pour le maquillage quelquefois.
Si vous voulez vous faire plaisir à petits prix, venez visiter ma boutique en ligne http://www.chamalice.com (allez un peu de pub !)
CHAMALICE
Au contraire je suis faible, j'achete plus, je suis justement en train d'écrire un article sur la palette Naked d'urban decay que je viens d'acheter (40 euros) avec un rouge guerlain (35 euros)
RépondreSupprimerCoté parfum j'ai toujours 25% donc je me déculpabilise, dernierement j'ai acheté féérie de van cleef qui est une petite merveille mais aie aie le porte monnaie (105 euros)
Je parlais il y a quelques temps avec une dame travaillant comme vendeuse chez Guerlain qui disait que les parfum ne sont plus comme avant ( a cause de l'interdiction d'utiliser des produits de baleine je pense ) et donc que les fragrances ont changé, tu pourrais faire un article la dessus ? elle disait que maintenant des grandes marques comme YSL n'utilisent que du synthétique et elle en était navrée.
@ Sephrenia : oui, c'est vrai que les pyramides olfactives des parfums bon marché sont souvent plus simples mais je me dis que parfois, la simplicité peut avoir du bon.
RépondreSupprimerAprès sur les parfums que tout le monde porte, moi qui est été addict au Mâle de Gaultier pendant des années confirme que cela arrive aussi avec des parfums "chers" !
@ Gwen : ah oui, heureusement qu'on peut encore s'octroyer quelques petits plaisirs !
@ MyBeautyBox : effectivement, ce ne sont pas les occasions qui manquent pour se faire offrir un parfum. Et comme toi, j'en suis arrivé à la conclusion que ceux qui sont habitués à un parfum de parfumerie préfèrent peut-être se passer de fragrances que de se reporter sur un jus de supermarché.
@ Chaton Mignon : alors, si c'est Maman qui a donné de "mauvaises" habitudes, on ne peut plus rien faire !
@ Jube ; dis moi, il recrute dans ta société ?!
@ Chamalice : On passe peut-être plus le cap de la GMS avec le soin et le maquillage qui sont moins associés à l'image de luxe que le parfum, non ?
@ Linoa : Ah la fameuse palette Naked qui fait le buzz ! Je ne suis pas au courant pour cette histoire de baleine dans les parfums mais je promets de me renseigner !
la parfum addict que je suis se reconnait dans ton article, je suis capable de me serrer la ceinture pendant des semaines pour pouvoir avoir le parfum que je convoite!et peu importe le prix!
RépondreSupprimerje ne vais pas mentir je suis sensible à des jus bien spécifiques et si le parfum à un prix plus qu'abordable :je craque doublement!
@ Planète Beauté : Tout à fait !
RépondreSupprimerTeddy: je n'en ai jamais douté, cf Angel que beaucoup, beaucoup de filles ont porté (il me semble que c'est un best seller).
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerOui si tu as des connaissances agro ;)
RépondreSupprimerTrès intéressantes cette analyse et les réponses de tes interlocuteurs! Je l'avoue aussi, la crise ne m'a fait consommer moins mais mieux (cad plus astucieusement!) Il y a les produits de marque dont je ne pourrais me passer (je le sais car j'ai essayé et j'y reviens, donc ils sont indispensables)et là, je suis à l'affût des réductions et je les achète, même en avance; et les autres, style démaquillants, nettoyants,toniques, dissolvants etc..que j'achète désormais en para/pharmacie Lafayette (il n'y en a malheureusement pas partout mais les prix sont imbattables, y compris pour les médicaments d'ailleurs). Et pour les parfums...je suis une (très) snob de plus: outre que j'ai horreur de sentir mon parfum plusieurs fois dans la journée (mais Angel n'y a pas échappé..je le détestais et tout le monde ou presque le portait, l'horreur)j'ai des goûts bien précis et je suis fidèle à mes parfums (oui, j'en ai plusieurs quand même!!)et donc je ne peux me passer des parfums de marque: mais là encore, il y a les réducs ou les cadeaux qu'on peut se faire offrir...et comme je ne les bois pas, ils durent relativement longtemps (plus que les parfums bon marché qui n'ont aucune tenue et dont il faut s'asperger plusieurs fois!)
RépondreSupprimerDonc, résultat des courses, je ne suis pas sûre de moins consommer, mais mieux certainement, et encore je ne craque plus systématiquement pour le maquillage qu'on voit à chaque saison et qu'il faut ABSOLUMENT acheter si l'on en croit tous les articles y compris sur la blogosphère: là, à mon avis, c'est l'endettement assuré si on ne fait pas gaffe!
HS: comme Linoa, j'adorerais un topo sur les parfums dont on lit partout que ce ne sont plus les compositions originales (et c'est vrai pour certains que j'ai connu il y a dix ans et "qui ne sentent plus pareil",cf Opium de YSL etc... Il paraît que les marques mettent ça sur le compte de la législation mais certains parfumeurs eux-mêmes reconnaissent que ce sont les matières premières naturelles qui coûtent le plus cher et que ceux qui veulent augmenter leur marge les remplacent par des produits de synthèse...Tant pis pour le pigeon de consommateur, de toute façon, il n'aura pas le choix..et comme ce sont les parfums et autres babioles qui font vivre les marques et non les robes haute couture, CQFD!
ça t'inspire,Teddy? moi j'avoue que j'aimerais y voir plus clair, sans langue de bois comme à ton habitude! Merci par avance:-)
Alors je suis snob aussi parce que je préfère pas de parfum qu'un truc qui vire et finit par sentir mauvais. Pour les soins, c'est pareil, ça dure assez longtemps, donc le rapport qualité prix en général est respecté.
RépondreSupprimerles produits de grandes marques font rêver et c'est un des seuls plaisirs que les gens ont encore, le rêve. Alors peut-être que finalement les marques ne s'en sortent pas si mal.
Je suis une grosse snobe aussi, car le parfum est le seul produit beauté où justement je ne vais pas dans le petit prix. Ce n'est pas forcément une question de qualité mais plus d'image glamour que renvoie les parfums et le défaut des parfums petits prix, c'est que selon moi, ils ne sont pas hyper glamour justement. Alors que nivea, l'oreal, gemey et toutes les marques de soins ou make-up petit prix, si. pas forcément toujours dans leur packaging dans le produit lui-même.
RépondreSupprimerJe précise : je ne classe pas roger&gallet dans les petits prix. Ce n'est pas forcément hyper cher mais il y a une image, une histoire derrière qui riment avec chic et classe.
@ Fabou : ton commentaire confirme ce qui a été dit un peu plus haut, on aurait donc tendance à préférer économiser pour pouvoir s'offir un parfum cher plutôt que de reporter son choix sur un produit plus abordable.
RépondreSupprimer@ Sephrenia : oh oui, c'est même l'exemple type d'un best-seller !
@ Beautylicieuse : oui, mais cela montre bien aussi que l'économie a besoin d'être sans cesse stimulée pour assurer un minimum des ventes. Ces promotions à outrance ne sont à mon avis pas un bon signe pour l'économie mais c'est top pour nous en tant que consommateur !
@ Jasmine : c'est intéressant ce que tu dis car effectivement, on a l'impression que l'achat d'impulsion laisse un peu plus place à l'achat réfléchi, muri...
Sur cette histoire de reformulation de parfums, je vais creuser un peu même si je pense que je vais avoir du mal à faire parler les marques sur ce sujet très touchy.
PS : tu as raison de ne pas boire tres parfums, je ne te conseille pas d'essayer.
@ Laurence : ah ça c'est sûr, le rêve présente au moins l'avantage d'être gratuit !
@ La Beauty Paresseuse : Décidément, que de snob par ici ! Ce que tu dis m'interpelle car c'est ce que j'essayais de mettre en avant : à travers un parfum "classe", on a l'impression d'être valorisé, non ?
Pour Roger & Gallet, c'est effectivement à mi chemin entre les deux, même si la marque n'a rien de comparable avec un Eau Jeune !
Coucou Teddy :-)
RépondreSupprimerPersonnellement j'avoue ne pas trop avoir subi les effets de la crise. En réalité, je n'ai pas vu de différence entre l'avant et l'après crise étant donné que je suis étudiante et que, malheureusement, ce métier n'est toujours pas rémunéré :-)
D'ailleurs en ces temps de grève, j'ouvre une boîte à idées spéciale manif : à quand la manif "je suis étudiante et je veux être payée à l'heure de cours" :-)
Non mais plus sérieusement, c'est mon chéri qui m'assume !! héhé oui je suis une femme entretenue. En féministe que je suis, ça devrait me choquer lol
Sinon concernant les parfums petits prix, j'avoue que je suis une grande fan des mini tube de parfum de chez Sephora aux odeurs bien ado type vanille, coco (mon préféré), framboise. Je sais... ça craint pour une nana de 26 ans de se parfumer à ça ;-) mais j'alterne avec le Vamp à NY que j'ai gagné :-)
Rooh mais faut pas dire du mal d'Eau Jeune... J'en ai beaucoup porté, adolescente, c'est de bonne qualité. Je ne nie pas qu'il existe des eaux de toilettes bon marché de mauvaise qualité, mais ça n'est pas parce que ça n'est pas une marque de luxe que c'est nul (et je jure que sur des tas d'autres truc je suis super snob).
RépondreSupprimeren effet c´est l´ambre gris issu des baleine qui est interdit (il servait à fixer les odeurs notamment), mais on le fabrique synthétiquement. Les marque utilisent de moins en moins d´ingrédients naturels car....ça coute bien plus cher que les ingrédients chimiques! Quelques marques en utilisent encore (mais en composition minime dans la compo total de leur jus). le parfum Prada par exemple.
RépondreSupprimerMalgré la crise dont je ressens les effets, je n'ai pas commencé à acheter des parfums de type Lascad qui ne me font pas du tout rêver (même si je me souviens avoir senti il y a longtemps le Harley Davidson bleu et j'avais bien aimé) mais j'achète moins souvent de parfums plus haut de gamme alors que j'aime bien choisir au jour le jour celui que j'ai envie de porter, j'essaie de finir mes bouteilles, ce que je ne faisais pas avant...
RépondreSupprimerComme le disait une interlocutrice j'achète moins mais mieux ou plutôt vraiment ce dont j'ai besoin et qui me fait envie ! et cette attitude je l'applique dans tout mes postes d'achat (alimentation, vêtement ...) et évidement dans le poste Beauté ! et ce depuis la crise mais aussi depuis 3 déménagements (et 2 enfants) qui te rappelle l'essentiel et puis l'âge !
RépondreSupprimerAlors là en ce qui concerne le parfum si tous le monde était comme moi les Sephora n'auraient qu'à fermer leur portes. J'achète un concentré de patchouli dans un magasin du Marais (qui le rapporte d'un pays exotique) et coûte 8 euros la fiole et figurez vous à plusieurs reprises on m'a déjà arrêté dans la rue pour me demander le nom de mon parfum !
Si non je déteste et ne supporte pas la plupart des parfums du marché à part Shalimar et Elexir de Clinique (pour les plus "abordable") et certains de chez Dyptique mais qu'est ce que c'est cher !!! car en fait je préfère les senteurs au mélange de senteurs !
voilà vous savez tout !
Personnellement j'aime les parfums de grande marque. J'ai pas mal de bons plans pour en avoir gratuitement de temps en temps (échantillons, concours) ou me le faire offrir mais même quand je paye, je préfère de la grande marque... j'ai beaucoup plus de fierté à le porter et je trouve qu'ils sont bien plus sympas. Après, je n'ai pas vraiment senti les effets de la crise... puisque ma situation s'est considérablement améliorée depuis l'an dernier (contrat en alternance) ;)
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