26 septembre 2012

Ce que Dior, Make Up For Ever, Innéov et Bernard Cassière nous réservent



Ah, ah, ah, vous croyez vous être débarrassé de moi mais il n'en n'est rien ! Je profite d'une soirée un peu tranquille (devant le replay de L'Amour est dans le pré, j'ai deux lundis de retard, rendez-vous compte!) pour mettre la touche finale à ce billet commencé il y a déjà... 10 jours. Oui, je sais que j'ai un peu traîné mais à ma décharge, je vis à 200 à l'heure en ce moment. Plein de choses toutes plus enthousiasmantes les unes que les autres arrivent (et dont je vous reparlerai très vite, promis), je dois avoir un karma de dingue car je croule sous les bonnes nouvelles. Pourvu que ça dure ! Bon, que cette petite parenthèse ne me fasse pas perdre le fil de ce dont je voulais vous causer... Aujourd'hui au menu, petit passage en revue de 4 nouveautés qui ont retenu mon attention par leur prix délirant, leur forme étonnante, leur stratégie intelligente et leur couleur envoûtante. Le programme vous branche ? Alors c'est parti, avec ces derniers nés signés Make Up For Ever, Bernard Cassière, Dior et Innéov. L'occasion de prendre les paris quant à leur chance de réussite, pour ne pas changer nos bonnes habitudes !

VERNIS MAKE UP FOR EVER



"Black Tango", plutôt sexy le nom de la nouvelle collection Make Up For Ever. Un fall look (dont la palette d'Aqua Cream est très jolie d'ailleurs) dans lequel la marque propose... des vernis à ongles. Bon, ne nous énervons pas en espérant que cela soit le signe d'une collection permanente car il s'agit pour le moment d'une simple édition limitée. Mais néanmoins, cela reste quand même un petit événement puisque cela faisait plus de 5 ans que la marque n'avait plus proposé de vernis. Une éternité sur la planète beauté, d'autant qu'entre temps, le marché des vernis à ongles a littéralement explosé, avec des chiffres de croissance à deux chiffres à faire pâlir tous les marketeux du monde.

C'est fou d'ailleurs quant on y pense car MUFE est un peu un OVNI dans la parfumerie, une des seules marques à ne pas proposer de vernis à ongles (si l'on fait exception de quelques marques américaines genre Benefit ou Urban Decay, même si mon petit doigt me dit qu'on va bientôt y avoir droit). Du coup, peut-être peut on voir dans ces trois teintes (noir rouge, noir vert et noir bleu) une sorte de test qui s'il se révèle concluant sera certainement suivie d'autres initiatives du même genre dans les mois à venir.

Mon pronostic de réussite ? 70%
Peu de chances de plantage sur ce lancement. La notoriété de MUFE n'est plus à faire depuis longtemps, les vernis représentent une prise de risques plus que limitée en ce moment, les couleurs des vernis sont sympas sans sombrer dans le trop original/underground... Cela permettra en plus de surcroît à toutes les maquilleuses professionnelles travaillant avec les produits MUFE de pouvoir aussi faire les ongles de leurs modèles... même si cela serait plus évident avec une collection permanente de 50 nuances !


CRÈME BIPHASÉE BERNARD CASSIÈRE


Physique et biologie, voilà les deux matières où j'étais le plus mauvais à l'école ! Mais quand je dis mauvais, c'était genre 3/20 de moyenne (et encore, les bons trimestres!). C'est dommage, j'aurais certainement mieux écouter les règles élémentaires de mélange de phase aqueuse et huileuse si l'on m'avait dit que cela m'aurait permis de comprendre un jour quel était le secret de fabrication de cette crème... biphasée. J'ai découvert ce produit il y a deux semaines sur le Facebook de la marque et j'avoue qu'il m'a immédiatement tapé dans l'oeil. Vous connaissez mon goût prononcé pour les choses superficielles donc forcément, dès que je vois une crème avec un petit truc en plus, je vote pour. Et là, ce côté biphasé a su piquer ma curiosité.

Au fond du pot, une phase crème qui contient un complexe d'extrait de propolis et de beurre de karité issu du commerce équitable (on est là plutôt sur une action hydratante). Et sur le dessus et de couleur jaune flashy, une seconde phase gel à base d'un extrait de miel pour une promesse sur l'éclat du teint. Bon, la marque explique que le fait de mélanger seulement au dernier moment les deux couches permet "une meilleure conservation des actifs", je ne suis pas bien sûr que cela change grand chose mais n'empêche que le principe me fait bien marrer. Et c'est bien connu, homme qui rit...

Mon pronostic de réussite ? 40%
Clairement, je pense que sur ce produit, le côté pratique va l'emporter sur l'aspect ludique. Autant sur un soin capillaire, le côté biphasé n'est pas un souci (une seconde suffit pour secouer le flacon et mélanger les deux phases), autant cela devient tout de suite plus pénible lorsque chaque matin, il faut prendre sa spatule pour réaliser son petit mélange. On est tous un peu pareil, fainéant et pressé (les deux parfois), donc bon... je ne suis pas convaincu que ce produit squatte la salle de bains de beaucoup de beauty addict. Néanmoins, je pense que le côté très visuel et original de cette crème risque de beaucoup faire parler de Bernard Cassière dans les médias, ce qui permettra je l'espère au plus grand nombre de découvrir cette marque d'institut qui mérite vraiment qu'on s'y penche.


COFFRET BIENTÔT MARIÉE INNEOV


Plutôt tendu le marché des compléments alimentaires en ce moment... Entre une croissance plus ralentie que le cerveau de Justine (je vous avais prévenu que j'allais regarder L'amour est dans le pré en écrivant ce billet!) et la nouvelle législation qui est en train de se mettre en place (désormais, toutes les marques vont devoir adopter des allégations validées par les institutions, ce qui va grandement limiter leur discours), ce n'est pas franchement l'éclate. Pour les grands noms du marché, c'est donc le moment de se creuser les méninges en essayant de se différencier. Pas forcément sur les produits en eux mêmes, mais au moins sur la manière de les proposer au public.

C'est justement ce qu'a fait Innéov avec ce coffret spécialement dédié... aux futures mariées. Un "wedding kit" qui promet à la future mariée de se faire passer la bague au doigt avec une peau dorée à souhait et une chevelure de Princesse Raiponce. Pour y parvenir, 3 boîtes de Innéov Masse Capillaire et 3 autres de Solaire Intensif Anti-ox. Plutôt logique au fond car sur ce genre de produits, on conseille généralement de suivre des cures de 3 mois. Petit goodies, un accompagnement par téléphone avec une diététicienne Innéov. Bon, je ne suis pas certain qu'on l'utilise des masses mais c'est bien de savoir qu'on peut le faire si besoin. On sera peut-être plus sensible à la petite économie réalisée sur le coffret vendu 120 euros au lieu de 135. Une idée cadeau à faire pour les futures ex-mademoiselles ?!

Mon pronostic de réussite ? 40%
Bon, on est là sur une niche et j'imagine que Innéov ne compte pas en vendre des centaines de milliers. Néanmoins, je trouve que le produit est plutôt bien pensé et qu'il arriverait presque à glamouriser des produits qui à la base ont plutôt tendance à évoquer des médicaments qu'un cadeau de pré-mariage.Bien joué donc, et peut-être déclinable à d'autres types de population...


HUILE SOUVERAINE DIOR


La semaine dernière, je vous parlais du nouveau masque dentelle signé Givenchy qui s'impose probablement comme le masque le plus cher qu'il m'ait été donné de voir. Quitte à battre des records de ce genre, il faut que je vous présente un autre produit qui lui aussi restera réservé aux bourses bien garnies : l'Huile Souveraine de Dior Prestige. Je ne sais pas si vous vous souvenez mais je vous avais déjà parlé de cette ligne plus que premium il y a quelques mois (ICI). On ne la trouve en France que dans quelques points de vente, et sur la boutique en ligne, cela reste donc très confidentiel.

La particularité première et ce qu'on retiendra de cette huile sera probablement son prix. Vous êtes assis/es ? 328€ ! Oui, je sais que c'est presque le PIB du Burkina Faso et du Rwanda réunis mais que voulez-vous, c'est la société de consommation... Saluons quand même la prestation car à côté, les soins La Prairie paraîtraient presque bon marché ! Non, plus sérieusement, bien sûr que ce prix peut paraître indécent mais bon, c'est un soin qui assume pleinement son positionnement haut de gamme et il n'y a pas de mal à ça.A l'intérieur, des huiles végétales 100% naturelles sélectionnées parmi les plus nobles qui promettent jeunesse, souplesse et éclat. Un élixir à utiliser en sérum et qui s'appuie comme toutes les références de cette ligne sur un "absolu de Rose souveraine".

Mon pronostic de réussite ? 40%

Oui, je suis sévère aujourd'hui mais là aussi, et comme pour Innéov, ce produit n'a pas je pense vocation à devenir l'un des best-sellers de la gamme.Néanmoins, il risque lui aussi de faire parler de lui et participera ainsi à donner une image un peu plus premium encore de Dior. Il ne reste donc plus qu'à attendre la réponse de Chanel, Lancôme ou Guerlain qui trouveront certainement le moyen de faire encore plus fort...


Je crois bien que c'est la première fois que je place 3 des 4 produits présentés dans cette rubrique sous la barre fatidique des 50% de chances de réussite. Est-ce que c'est moi qui suis trop pessimiste aujourd'hui ou bien partagez-vous mes réserves quant à leur avenir ? Si vous aviez là tout de suite maintenant la possibilité de teste l'une de ces 4 nouveautés, laquelle vous ferait le plus envie ? Moi forcément, ne mettant pas de vernis et ne désirant pas ardemment une crinière de folie, cela se jouerait donc entre l'ultra-luxe de Dior et le côté ludique de la crème biphasée Bernard Cassière. Et vous sinon, avez-vous repéré d'autres nouveautés un peu originales ou intriguantes ces derniers temps ?

21 septembre 2012

Le masque le plus dingue que je n'ai jamais vu !

 

Voilà à coup sûr un magnifique produit que vous allez voir dans tous les magazines beauté que vous aurez l'occasion de lire dans les prochaines semaines. Il faut dire que ce masque ne ressemble à rien de ce que l'on peut connaitre, c'est un peu le produit de toutes les extravagances, à la démesure de la classieuse Ligne Noire Givenchy qu'il vient agrandir. Vous connaissiez l'homme au masque de fer (mais si voyons, avec Léonardo Di Caprio) ? Et bien préparez-vous maintenant à accueillir la femme au masque de dentelle ! Car sur la photo que vous voyez juste au dessus en ouverture de ce billet, le mannequin ne porte pas un simple masque de dentelle pour aller à une soirée secrète à Venise mais est bel et bien en train d'offrir à sa peau un profond soin cosmétique ! Peut-être avez-vous vu ce Soin Noir Masque Dentelle dans le magazine Gala qui le présentait en exclusivité, avec un sujet vraiment passionnant pour le coup (c'est là où je l'ai en tout cas découvert pour ma part).


A la toute base, il s'agit d'un masque dentelle tout ce qu'il y a de plus "traditionnel" dans le noble sens du terme puisqu'il s'agit d'une véritable dentelle de Calais (cocorico et vive le made in France), fabriquée dans une société dont c'est la spécialité depuis près d'un siècle. Un travail très artisanal pour le coup et qui a du demander un sacré casse tête aux équipes car il fallait que ce masque réponde à pas mal de critères très concrets (comment faire un masque portable par toutes les morphologies, dont les orifices pour les yeux et le nez correspondent à chacun, comment le faire tenir élégamment mais fermement grâce à une attache à "accrocher" à l'oreille... j'en passe et des meilleures). Si votre grand-mère a comme la mienne des petits napperons en dentelle sous ses vases, vous n'êtes pas sans savoir que généralement, la dentelle est blanche et comprenez donc en voyant les photos de ce masque noir qu'il a en plus fallu ici la teindre avec toutes les précautions du monde (surtout que le produit va au final sur la peau du consommateur et que cela doit donc être 100% safe).


Dans le Gala, la journaliste (salut Béatrice si tu nous tombes sur ce billet par hasard!) expliquait que la dentelle, après avoir été scrutée centimètre par centimètre pour être garantie sans le moindre défaut, arrivait sur un atelier de découpe... par bande de cinq mètres. Je préfère du coup ne même pas imaginer la minutie et la patience dont il faut faire preuve pour découper à la main et à l'exact identique ces fameux masques de 32cm, puis les replier encore et toujours selon le modèle établi. Un travail qui fait la part belle à des savoirs-faire ancestraux qui forcent l'admiration (en tout cas, la mienne leur est acquise sans le moindre doute).


Au final, le tout est packagé d'une manière assez originale dans un sachet plutôt bien foutu et comprenant deux "compartiments". D'un côté donc, le fameux masque noir en dentelle de calais, et de l'autre, une formule exclusive issu de la recherche Givenchy. Car n'oublions pas qu'avant d'être un accessoire de mode, ce masque est avant tout un soin cosmétique. Juste au moment de l'application, il faut donc presser fermement sur le pack pour que la crème vienne imprégner la dentelle. Autre casse tête pour les équipes de recherche, il fallait faire en sorte que ce soin soit parfaitement transparent car s'il avait été blanc, le masque risquait de finir grisâtre, chose que ne semblait surtout pas vouloir Givenchy.


Tiens d'ailleurs, que contient la partie cosmétique de ce masque dentelle ? Très logiquement vu le standing du produit, un puissant complexe anti-âge aux propriétés liftantes. Un complexe élaboré à partir de la fameuse Sève Noire Concentrée d'Algue Vitale que l'on retrouve dans la plupart des références de cette ligne. Givenchy explique que le bénéfice de ce masque est d'autant plus grand que ce soin vient agir en synergie avec le masque à proprement parler dont la dentelle épousant au plus près les contours du visage vient offrir un effet gainant pour redessiner les contours du visage. Un double gainage mécanique et biologique donc. A noter aussi l'extrême souci du détail puisque le masque dentelle contient certains motifs floraux qui, au-delà de leur simple aspect esthétique, offrent une plus grande concentration du soin sur certaines zones clés du visage comme le contour de l'oeil ou le front, nécessitant encore plus d'attention.


Alors évidemment, car sinon cela ne serait pas drôle, ce soin coûte une petite fortune. En même temps, Ligne Noire Givenchy et masque totalement inédit, c'est un peu la double peine pour notre porte-monnaie ! 300€ la boîte de 4, une extravagance qui clairement ne permettra pas à toutes les bourses d'en profiter. Même avec un code 20% chez Sepho, cela va pas vraiment le faire ! Mais bon, le produit est si magnifique qu'il permet à tout à chacun d'en rêver, ce qui jusqu'à preuve du contraire est un luxeencore gratuit, et tout de même très important lorsqu'on parle de beauté !

Avouez qu'il est canon ce masque, non ? Bon, je ne sais pas si lorsqu'on l'applique chez soi, le résultat est aussi esthétique sur la photo promotionnelle avec le mannequin, mais en tout cas, on peut saluer la créativité débordante et l'esprit couture de Givenchy. Est-ce le genre de trucs qui vous fait rêver et que vous aimeriez bien avoir l'occasion d'essayer, ou bien trouvez vous peut-être que c'est beaucoup de manières pour un masque qu'on va poser 20 minutes puis jeter. Enfin, sauf si vous le gardez après utilisation car perso, je suis certain qu'on peut porter le masque seul. Dans une soirée échangiste avec DSK par exemple, c'est jouable ! On peut aussi le revendre à Lady GaGa pour un prochain concert ! Aviez-vous en tout cas déjà vu masque plus original ? Moi franchement, ce Masque Dentelle chope sans hésitation la médaille d'or du masque le plus crazy que je n'ai jamais vu, détrônant au passage le Yin & Yang d'Herborist !  

16 septembre 2012

L'huile de la tentation

 
Moi et les huiles cosmétiques, cela fait deux. Si j'apprécie presque toujours leur côté sensoriel (parfum envoûtant, texture plaisir...), j'avoue que je suis rarement assez séduit au point de vraiment les utiliser quotidiennement. Même celle mythique de Nuxe, que je trouve pourtant très sympathique, est dans mon placard depuis plus d'un an et demi, signe que je ne m'en applique pas très souvent. Un produit mythique qui risque d'ailleurs de squatter encore un long moment ma salle de bains car j'ai adopté il y a quelques mois déjà sa nouvelle concurrente, la fameuse Huile Divine de Caudalie que vous avez du voir déjà trois milliards de fois sur la blogo (désolé mais je voulais attendre un moment pour statuer définitivement sur son compte), pour qui je dois bien l'avouer, j'ai un gros béguin. Oui, je crois que je peux le dire, j'ai cédé au désir ardent dans les bras de cette huile de la tentation (allez tiens, pour la peine, petit générique pour la séquence "ces conneries TV qui manquent").



Ah, "L'ile de la tentation", que de souvenirs... Je ne sais pas ce qui était le plus désespérant entre ces couples de strip-teaseuses et de gogo dancers (étonnamment, il n'y a jamais eu de candidats chercheur au CNRS, docteur en biologie moléculaire ou agrégé de philosophie...) ou bien la brochette de tentateurs/tentatrices pas franchement vifs du ciboulot non plus. Néanmoins, tous ces éphèbes au corps body-buildés et ces bimbos à la beauté siliconée auraient certainement apprécié cette huile Caudalie pour mettre en valeur leur plastique. En tout cas, c'est principalement pour cela que je l'utilise pour ma part, et cela tout particulièrement depuis cet été. Je trouve en effet que cette Huile Divine n'a pas son pareil pour réhausser subtilement le bronzage. Bon, je ne promène pas en maillot de bain au bureau donc cela reste sur une zone du corps très réduite mais n'empêche que je ne sors jamais de chez moi sans m'en être foutu sur les bras pour redonner un peu d'éclat à mon bronzage (car oui, j'ai réussi à bien bronzé sans être parti en vacances, merci la piscine et les escapades à Deauville!).


Bon, au delà de cet aspect purement esthétique, je n'oublie pas que cette huile est avant tout un soin. Et que si elle sublime la peau, elle est surtout là pour la nourrir. Du coup, même si je suis loin d'être régulier, j'essaie quand même de m'en pschitter régulièrement de la tête aux pieds. L'application est rapide, la pénétration de de l'ordre de quelques secondes, il n'y a pas à tortiller, cette huile est véritablement une huile sèche. Sauf bien sûr quand j'arrive à en foutre sur le carrelage de ma salle de bains qui devient alors plus glissante encore qu'une patinoire tout juste remise à plat par une surfaceuse mais c'est un autre sujet. Après application, la peau n'est pas collante pour le moins du monde, un bon point car parfois, certaines huiles n'ont de sèche que le nom (celle de L'Oréal Sublime Body par exemple). Bon, après, ne nous faisons pas d'illusions, cela reste une huile et on n'est pas dans une action profonde mais juste de surface. Pour moi qui n'ai pas de souci de peau particulier, c'est parfait, mais en plein hiver ou si vous avez une peau de croco, cela risque d'être un peu léger quand même.


Pas bien grave au fond car il n'est pas bien difficile de trouver d'autres utilisations à faire de cette huile, qui comme toute huile qui se respecte, est bien entendu multi-usages. Même si je suis loin d'avoir la crinière de Brandon de L'Ile de la tentation (le stripteaseur - vous voyez, je vous l'avais dit qu'on n'avait que de ça - qui voulait tout casser avec son morceau de bois!), je l'ai aussi adopté pour les cheveux. Quelques pulvérisations pendant que mon shampooing est en train de poser ou bien alors de manière plus généreuse en masque pré-shampooing lorsque le chlore de la piscine, la transpiration du footing, le sel de la mer... ont pris un malin plaisir à bousiller mes tifs. Bon, c'est évidemment un peu plus long à rincer sous la douche, mais on constate clairement le bénéfice pour les cheveux. En même temps, une association de 4 huiles réparatrices et nourrissantes (ici, celles de raisin, d'hibiscus, de sésame et d'argan) ne peut jamais faire de mal.


J'ai aussi essayé  comme c'était conseillé, de l'utiliser dans l'eau du bain mais sur ce point, je n'ai été que moyennement convaincu. OK, elle parfume un peu l'eau de son divin parfum (dont je vous parle dans deux minutes) mais il faut quand même en mettre une certaine quantité pour cela. Et par contre, je n'ai pas du tout ressenti d'action adoucissante pour la peau, contrairement à d'autres huiles spécifiques pour le bain (celle à l'amandier chez Kneipp par exemple) où le bénéfice final est quand même bien plus probant. Je sais enfin que le site de Caudalie indique qu'on peut utiliser l'Huile Divine en soin des ongles ou en petites touches pour le visage mais j'avoue que je n'ai pas poussé le test jusque là (j'ai la flemme pour les ongles et suis toujours un peu réticent sur les huiles sur ma face, sauf en plein hiver à la rigueur).


Néanmoins, le résultat sur les deux promesses principales (corps et cheveux) est pour moi plus que tenu. Avec une mention spéciale pour la sensorialité et l'esthétique du produit qui réalise pour moi un sans-faute. Le flacon d'abord, est magnifique. Elancé, contrairement à pas mal d'huiles packagées dans des flacons carrés, il offre une prise en main plus simple d'autant que le motif incrusté d'un relief façon grappe de raisin permet d'y poser les doigts et de limiter le risque que le flacon nous échappe. La couleur de l'huile est aussi très belle, plus ambrée et plus chaude que pas mal de ses consoeurs (enfin, elle est peut-être de la même couleur en vrai mais comme le verre du flacon est teinté, c'est l'impression que l'on a). Bien joué aussi le bouchon de bois, so smart.


Et puis ce parfum, nom de Dieu, quelle surprise ! Je m'attendais comme c'est toujours le cas à une odeur très solaire et en fait, pas du tout. Impossible de vous la décrire mais je vous invite franchement à aller la sniffer dans une pharmacie si vous n'en avez pas encore eu l'occasion. Toutes les personnes à qui j'ai eu l'occasion de la faire sentir l'ont grave kiffé, ce qui est étonnant au fond car pour le coup, cette fragrance est pourtant moins consensuelle que ce qui existe déjà en la matière. En tout cas, ce qui est certain, c'est que si l'on me demande à la fin de l'émission (euh, du flacon!) si nous souhaitons repartir ensemble ou séparément avec cette Huile Divine, je répondrai pour ma part "ensemble" ! 


J'imagine qu'avez tout le buzz qu'a fait ce produit, pas mal d'entre vous ont du la tester, non ? Si oui, j'ai hâte de savoir si vous partagez mon enthousiasme à son sujet ou bien si vous être moins emballé par la bête (je parle de l'huile bien sûr quand je dis la bête, pas de Diana de l'Ile de la tentation même si cela peut prêter à confusion, je l'avoue!) ? Parfum, plaisir d'application, efficacité, qu'en avez vous pensé ? Vous l'utilisez comment vous ? Corps, visage, bain, ongles ou visage ? Et à toutes celles et tous ceux qui n'ont pas testé cette Divine Oil, quelle est l'huile qui squatte en ce moment votre salle de bains ? Vous avez fait de jolies découvertes en la matière récemment ? Bon dimanche ensoleillé à tous et n'oubliez pas que "le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder" (et tant pis pour notre banquier!) !

14 septembre 2012

Quand la beauté part en fumée...


Et si on commençait ce billet par une réplique culte du 7ème art ? Chiche ? Alors je me lance en scandant "Le tabac, c'est tabou, on en viendra tous à bout"... Et oui, vous l'aurez compris, on va aujourd'hui causer papier à rouler et goudron. Bon, ce n'est pas vraiment le sujet sur lequel je suis le plus expert car perso, je n'ai jamais fumé de ma vie. Pas même tiré la moindre latte, c'est pour vous dire ! Et quand je regarde bien, 90% de mes amis proches et de ma famille sont aussi des non-fumeurs. Du coup, j'avoue que n'étant quasiment jamais à son contact, j'ai beaucoup du mal à supporter la fumée de cigarette, tant au niveau de l'odeur que du picotement des yeux. Je suis content en tout cas de ne pas cloper car j'avoue que si ça me permet de faire des économies, cela m'évite avant tout toutes les petites altérations beauté causées par la nicotine. Les dents tâchées bien entendu mais pas seulement car finalement, la cigarette a des effets sur bien d'autres parties de notre peau. Ne dit-on pas d'ailleurs aux gens qui ont le teint un peu gris et terne qu'on leur trouve un teint de fumeur ?


Cela fait longtemps d'ailleurs que je m'étonnais qu'aucun produit spécifique ne vienne répondre à cette cible particulière, qui représente quand même une bonne partie de la population (3 français sur 10 environ si je ne me trompe pas). Un bon potentiel de marché donc, et qui était jusqu'alors totalement inexploité (comme quoi, tout n'a pas encore été fait en matière de beauté). Et bien qu'on se le dise, cela va changer dans les toutes prochaines semaines car figurez-vous que j'ai découvert que trois lancement différents étaient programmés en la matière d'ici la fin de l'année. Et ils sont intéressants car particulièrement complémentaires et répondant chacun à un petit beauty souci de fumeur. Je vous les présente ?!


Commençons par les mains par exemple, avec Smokers Skincare qui propose un soin spécifique pour enlever les odeurs désagréables qui restent sur les doigts après avoir tiré sa clope. Bon, si l'idée est évidemment intéressante (et je pense qu'on peut la détourner lorsqu'on mange des moules au curry chez Léon de Bruxelles car ça aussi, ça embaume un max les doigts!), j'ai bien conscience qu'elle n'est pas évidente à adopter dans la vraie vie, surtout pour les gros fumeurs qui n'auront pas forcément ce soin à portée de main à chaque fois que l'envie de nicotine leur prend. En plus, la marque explique qu'il faut l'appliquer de manière assez précise sur les doigts qui ont servi à tenir la cigarette, ce qui n'est pas forcément spontané, on serait plutôt tenté de l'utiliser comme une crème mains classique à mon avis. 9,50 euros, ce n'est quand même pas donné mais si la molécule dérivée de la citronnelle tient vraiment ses promesses, j'ai envie de dire pourquoi pas. Même si l'on peut regretter qu'aucune mention ne soit faite aux doigts qui jaunissent, qui est quand même un autre tracas beauty des fumeurs. Si cela vous intéresse en tout cas, sachez qu"on peut le trouver dans certaines pharmacies ou sur la très bien fournie boutique en ligne de The Beauty Lounge.


Plus convenu peut-être mais néanmoins intéressant, le prochain lancement de Tabalift. Un nouveau soin à la couleur bleue très étonnante et qui promet d'estomper "le plissé du tabac" (je sais pas pourquoi mais le plissé du tabac, ça me fait penser au planter du bâton dans Les bronzés font du ski mais bon, passons...).Un sérum au spectre d'actions assez large puisqu'il promet à la fois de prévenir les radicaux libres générés par le tabac et d'atténuer les rides engendrées par "l'excès de mobilisation musculaire péri-buccale" à chaque inspiration de fumée. Il y a ensuite d'autres actifs anti-âge et détoxifiants (dont de l'oxygène) pour combattre le teint gris des fumeurs. Intéressant à n'en pas douter comme concept, à voir ensuite ce que cela vaut vraiment sur la peau... en se demandant si un soin double action anti-âge et éclat du visage ne ferait finalement pas la même chose ? Ce que je me demande par contre, c'est si des consommatrices (j'accorde au féminin car imagine que ce sera en grande partie des femmes, non ?) achèteront des produits comme Tabalift ou Smokers Skincare où la mention au tabac est faite dans le nom même de la marque. Cela fait un peu "pointé du doigt" et cela les réduit à la condition de fumeurs, ce qui n'est pas forcément agréable à mon avis. En même temps, il faut bien que l'on comprenne immédiatement à qui cela s'adresse...

 
Finalement, le plus original et abouti de cette première salve de soins pour les fumeurs (car mon petit doigt me dit qu'il y en aura bientôt d'autres) est peut-être Noxidoxi que vous pourrez découvrir dès le mois d'octobre. Derrière ce nom un peu compliqué se cache un soin dédié aux lèvres des fumeurs. Très bien vu car finalement, quelle zone du corps est plus exposée à la cigarette que les lèvres ? Les muqueuses des fumeurs ont en effet clairement tendance à se déshydrater plus vite que les autres, sans parler du vieillissement prématuré de cette zone provoqué par les milliers et milliers d'aspirations de fumée. C'est la fameuse "ride du fumeur". Noxidoxi, qui est une marque française, s'apprête donc à lancer un soin SOS dont la formule (enzyme de papaye, acide hyaluronique et Matrixyl 3000) promet d'hydrater en profondeur tout en prévenant les ridules labiales. Je vous invite d'ailleurs à découvrir leur site (ICI) où est assez bien expliqué le pourquoi du comment de cette marque et quels sont les besoins spécifiques des fumeurs. Je me demande juste si ce stick sera mentholé ou quelque chose du genre pour procurer en plus du soin une sensation de fraîcheur bien plus appréciable que l'odeur de fumée.


Pour ma part et comme je vous le disais, je ne suis pas directement concerné par aucun de ces trois produits mais vais néanmoins guetter leur développement avec la plus grande attention car cela m'intéresse grandement. Je trouve l'idée loin d'être bête et me dis qu'il y a là matière à proposer au final une vraie gamme. Alors bien sûr, on pourrait certainement se contenter d'un soin révélateur de teint classique, d'un soin des lèvres extrêmement nourrissant et anti-âge ou d'un gel hydro alcoolique pour se laver les mains, mais cela reste tout de même pertinent. Ce qui est rigolo au fond, c'est que ces trois marques se lancent sur un marché dont on sait déjà que la clientèle potentielle, ici le nombre de fumeurs en France, recule d'année en année. Une stratégie pas courante pour le coup !

Qu'en pensez-vous vous ? Si vous êtes fumeurs/ses, j'avoue que votre avis m'intéresse tout particulièrement car c'est ici vous qui êtes directement concernés par ces nouveautés. Avez-vous déjà ressenti le besoin d'avoir un soin spécifique contre le tabac, une marque qui se spécialiserait sur toutes les petites conséquences beauté de la nicotine ? Ou bien selon vous, est-ce complètement gadget et purement opportuniste (vous pouvez aussi le penser, ici tous les avis sont toujours les bienvenus). Et vous les non-fumeurs, qu'est ce que cela vous inspire ? Vous trouver le concept étonnant, pertinent, risqué, amusant ? Je vous laisse me dire tout cela et vous souhaite une bonne fin de semaine !

12 septembre 2012

Solide comme le Roc ? Euh, pas vraiment pour le coup... (tribute to Nadiya!)


Je rigole doucement car cous devez me prendre pour un fou ou un drogué (ou un fou drogué même) en vous demandant quel est donc ce titre de billet et où je veux encore en venir ! Je vais tout vous dire dans une minute, le temps d'une petite parenthèse alors que je suis sur le salonBeyond Beauty depuis lundi. Une dédicace d'ailleurs à toutes celles et ceux qui bossent debout à longueur d'année car là, ça fait à peine deux jours que je suis debout non stop et pour moi qui suis sans cesse le c** sur mon fauteuil derrière mon ordi, c'est juste de la TORTURE. C'est à dire qu'hier soir, j'en étais arrivé à un stade tel que je me tâtais à lancer une recherche Google pour me renseigner sur l'amputation volontaire des jambes ! Ou au moins des pieds en tout cas, si jamais celle des jambes n'était plus suffisamment remboursée par la sécu (on me glisse dans mon oreillette que non!).

Plus sérieusement, j'adore ce salon car il y a toujours de jolies choses à y découvrir, et cela par plusieurs biais. Ce qu'on nous présente de manière officielle sur les différents stands bien sûr mais surtout, et peut-être même encore plus, les infos "en off" glanées à droite à gauche. Hier matin justement, une de ces beauty rumeur est arrivé jusqu'à mon oreille, et laissez moi vous dire qu'elle du genre balèze (la rumeur hein, je vous rassure quant à la taille de mes oreilles qui est elle tout à fait normale!). Sur l'échelle de Richter de "la news qui parait tellement dingue qu'on arrive pas à y croire", on est au moins à un séisme de 9. J'ai même fait répéter trois fois à la personne qui m'a donné ce scoop (mon "indic", pour me la raconter façon Julie Lescaut!) afin d'être bien sûr d'avoir tout compris... 


Bien entendu, je vais partager ce beauty gossip avec vous car je suis un mec sympa (vous êtes tous d'accord sur ce point j'espère!) mais attention, je l'enroule d'un gros scotch sur lequel il est indiqué "info à prendre avec un maximum de pincettes et au conditionnel en attendant une éventuelle confirmation finale". Une fois ce principe de précaution appliqué, je peux donc vous dire que visiblement, la marque ROC va disparaitre dans les prochains mois. Game over. Fin de parcours. Oui, oui, j'ai bien écrit disparaitre, comme Lara Fabian ou le téléphone filaire (et entre les deux, je pense que c'est à la rigueur le téléphone filaire que je regrette le plus, c'est dire si les chansons de Lara me manquent...!).Truc de ouf quand même (oui, j'ai décidé ce matin de parler comme les jeunes de 2002), vous ne trouvez-pas ? Purée, on parle de Roc quand même. Roc, qui il y a quelques années encore faisait référence sur le marché de l'anti-âge en pharmacie. Roc qui a longtemps été précurseur et a notamment beaucoup apporté sur l'activité anti-rides du rétinol qui lui reste très associé. Roc qui (vous avez remarqué cette belle allitération que je vous fais, on croirait presque le "Moi président" de l'ami François) a marqué les mémoires avec son célèbre slogan "Roc, promesses tenues". 


En même temps, je mentirai si je disais que cette nouvelle - si elle se confirme - me surprend totalement. Dans le petit milieu de la beauté, il se murmurait pas mal de choses depuis quelques temps, sur le fait qu'on voyait de moins en moins de signe d'activité de la marque, qu'elle semblait être un peu à l'abandon... Sur son site internet, plus aucune nouvelle postée dans la rubrique actualité depuis 2011, ça fait déjà mauvais genre. Et dans l'onglet sur les parutions en presse, aucun article non plus depuis septembre 2011. La dernière gamme lancée (une ligne repulpant éclat) était presque passée inaperçue dans les médias. Et que dire du lancement de Sublime Energy qui malgré un procédé novateur (technologie d'électro-stimulation dans une crème) avait fait un gros pschitt (rien avoir avec la reine des nailarteuses hein, c'est une expression!). 

Il faut dire aussi que pendant que Roc s'endormait paisiblement sur ses lauriers, des marques comme Vichy, La Roche Posay... se sont elles déchainées, enchainant les lancements, gagnant en crédibilité anti-âge tout en gardant une image dermatologique très rassurante pour les clientes de pharmacie (et qui faisait peut-être défaut à Roc). La gamme Roc était en plus devenue difficilement lisible, à moins d'avoir fait l'Ena. Comment voulez vous vous y retrouver entre des lignes Anti-âge éclat, Anti-âge premium, Anti-rides comblement des rides, Anti-relâchement + anti-rides multiples signes de l'âge, Premiers signes de l'âge... Peut-être n'aurait-il pas fallu s'enfermer dans le simple anti-âge et booster davantage les autres segments pour devenir une marque de cosméto dans le sens le plus large du terme (une seule ligne hydratante et rien pour les peaux grasses, les rougeurs, aucun masque, aucun gommage... c'est dommage quand même...).


Reste à savoir maintenant si la marque se retire du marché européen (comme Fekkai dont on parlait le mois dernier et qui a choisi cette stratégie) ou bien si la marque va être totalement et définitivement rangée dans un carton et archivé avec les CDs de Lara Fabian et les téléphones filaires ? Ca franchement, j'ai du mal à y croire mais c'est pourtant ce que m'a laissé entendre mon indic, ajoutant que Johnson & Johnson (le groupe auquel appartient Roc) voulait se recentrer sur une autre de ses pépites, Neutrogena en l'occurrence. Enfin voilà, tout cela sera à suivre dans les prochaines semaines car franchement, c'est dingue et à peine croyable. Cela prouve en tout cas si cela était encore nécessaire que le marché de la beauté est on ne peut plus tendu et que même les marques qu'on imagine solides se révèlent parfois être au final des colosses au pieds d'argile. 


La leçon à tirer de tout cela ? Peut-être simplement que la promesse d'efficacité n'est plus un argument suffisamment mobilisateur et convaincant pour séduire et fidéliser une clientèle à elle seule. Que des marques aux formules certainement très solides mais très froides et ne créant pas d'univers de marque spécifique sont finalement les premières à être abandonnées. Que les textures, les flacons, les parfums comptent au moins autant que ce que l'on trouve dans le pot. Dommage en tout cas car il y avait sûrement de jolies choses à raconter ici aussi. Moi par exemple, ce n'est qu'hier que j'ai appris que Roc avait été créé par un certain... Rogé Cavaillès (Ro de Roger et C de Cavaillès, tout s'éclaire là, n'est ce pas!). Sale temps en tout cas pour les marques anti-âge car cela commence à faire beaucoup, une semaine à peine après l'annonce la semaine dernière de la suppression de la - pourtant magnifique - gamme de soins Bulgari, qui ne fera donc dorénavant plus que du parfum (et des bijoux bien sûr, mais ça ce n'est pas mon domaine d'expertise pour le coup!). Espérons juste que la malédiction du "jamais 2 sans 3" ne vienne pas faire une nouvelle victime dans les prochains jours !


Que pensez-vous de tout cela vous ? Est-ce que vous jugez cette "rumeur" plausible et vous dites que finalement, tout cela n'est pas si surprenant ? Ou bien comme moi, gardiez vous en mémoire cette image puissante de Roc qui fait qu'on n'avait peut-être sous-estimé le déclin de la marque ? Si Roc venait à disparaitre comme cela semble se profiler, la regretteriez-vous ou bien cela vous laisserait-il totalement indifférent ? Avez-vous déjà eu l'occasion d'essayer des produits de chez eux, et si oui qu'en aviez vous pensé ? Selon vous, quelles sont les choix qu'aurait du faire la marque pour conserver son succès d'antan ? S'associer à des égéries de choc pour faire de l'image ? Capitaliser encore davantage sur le rétinol ? Tenter une gamme bio pour prendre un virage un peu plus green ? Tenter de séduire des clientes un peu plus jeunes ? Et puisque du coup, de la place risque de se libérer dans les linéaires des pharmacies, quelle marque anti-âge aimeriez vous voir la remplacer et devenir ainsi plus facile à trouver à l'avenir ? Moi pour le coup, j'aurais plein de suggestions à faire mais imagine que vous aussi !


PS : tenez, j'étais en train de ranger Roc entre Lara Fabian et les téléphones filaires dans mon grenier et devinez sur quoi je retombe : Nadiya (oui, elle aussi est au grenier depuis un bon moment maintenant...). Qu'est ce tu disais déjà Nadiya ? Ensemble comme un Roc ? Solide comme le Roc ? Porte poisse va !!! 

10 septembre 2012

Olia Garnier, le changement de la coloration, c'est maintenant !


Tout le monde a bien profité de ce qui restera peut-être comme le dernier week-end chaud et ensoleillé avant plusieurs mois ? Moi laissez moi vous dire que j'ai apprécié jusqu'au dernier moment ces températures estivales, et en ai profité pour me reposer au parc et prendre des forces pour les 10 jours qui arrivent et qui s'annoncent pour le moins... toniques dirons-nous ! Cela commence fort dès aujourd'hui car au moment où vous lirez ces lignes, je serai au Beyond Beauty, la grande messe de la beauté, le salon français où l'on découvre toujours de nouveaux projets ou marques étrangères canons (et dont je vous parlerai bien entendu). On ne sait jamais, si certain(e)s d'entre vous y passent, venez me voir, je serai sur l'espace zoom sur les stands des marques Kadalys et Omum dont je m'occupe !

Je ne sais pas encore ce que je vais y faire comme beauty découvertes mais peux en revanche vous parler de ce que j'ai découvert jeudi dernier lors d'une soirée organisée par Garnier qui présentait sa nouvelle coloration. Je dois bien avouer que lorsque la personne de la marque m'avait contacté pour ce lancement, je n'étais pas spécialement emballé par la perspective de passer une soirée à causer colo... Moi perso, la colo ne m'évoque pas grand chose et surtout, je voyais mal quelle nouveauté soi-disant révolutionnaire on allait pouvoir nous pondre. Mais mon interlocuteur avait su me convaincre de faire le déplacement, me promettant que je ne serai pas déçu. Ça m'embête un peu de le dire... mais elle avait raison !


Olia. Retenez bien ce nom car vous allez beaucoup en entendre parler je pense. J'aurais du me douter qu'elle allait chambouler un peu les codes de la coloration en grandes surfaces car rien que son packaging est en rupture avec ce qui se fait pour le moment. Et oui, incroyable mais vrai, il n'y pour une fois aucune femme sur le facing ! A la place, une énooooorme fleur (pas très élégante d'ailleurs, on dirait un tournesol). dont coule... une goutte d'huile. Goutte d'huile qui vous vous en doutez bien n'est pas là par hasard mais pour illustrer la composition toue particulière d'Olia, qui contient pas moins de 60% d'huiles naturelles de fleurs. Mesdames, ne prenez pas peur pour autant car même si elle est fabriquée sur une base huileuse, cette colo ne graisse en aucun les cheveux, ni n'aggrave la situation de celles qui ont déjà un peu trop de sébum à leur goût.

En revanche, et c'est là la clé du truc, l'huile va permettre aux pigments de la coloration d'infuser dans le cheveu et d'imprégner le plus possible la fibre capillaire. Je vous épargne les détails très techniques mais cette technologie baptisée ODS ("système de diffusion à l'huile" en français dans le texte) offre une meilleure diffusion des actifs et permet même au passage d'apporter une action soin (on ne présente plus les bienfaits des bains d'huiles pour les cheveux). Les plus beauty addicts d'entre vous en avez peut-être déjà entendu parler puisque cette technologie ODS était déjà au coeur d'Inoa, la coloration lancée en grande pompe par L'Oréal Professionnel il y a quelques temps déjà. Elle a été remaniée pour Garnier mais l'idée directrice reste la même...


Là normalement, vous devez être en train de vous dire "Ouais, t'es bien mignon Teddy mais une colo qui infuse le cheveu pour une couleur vibrante doublée d'une action soin", on nous l'a déjà fait un paquet de fois celle là. Pas faux, et j'ai presque envie de vous dire qu'ici, ce n'est pas du tout ce point qui m'a le plus interpellé. Non, la vraie révolution d'Olia, c'est que cette composition overdosée en huiles lui permet de... s'affranchir totalement d'ammoniaque. En clair, la période de la colo qui pue la mort et le chimique (je suis sûr que c'est que l'on doit sentir à Fukushima) est définitivement révolue. C'est un truc de dingue quant on y pense car cela faisait tellement des décennies que c'était comme ça qu'on avait fini par se dire que c'était une fatalité et qu'on y pourrait rien (un peu comme le dissolvant d'ailleurs).

Et le pire, c'est que non seulement Olia ne sent pas mauvais, mais plus dingue encore, elle sent plutôt bon ! Pour la première fois en effet, une colo a été travaillée avec un vrai parfum, une pyramide olfactive comprenant des notes de tête (citron, pomme, poire), de coeur (melon, jasmin) et de fond (un accord poudré hespéridé). Bon, je vous avoue que je n'ai pas forcément distingué tout cela mais en revanche, je peux vous dire que vous pouvez vous coller cette colo sous le nez sans la moindre gêne. Et rien que ça, ça va plaisir à pas mal de femmes !


Commençons à résumer car cela fait beaucoup d'infos d'un coup pour un lundi matin ! Nous avons donc face à nous une colo qui 1) ne sent plus mauvais comme avant grâce à sa formule sans ammoniaque et 2) promet un résultat couleur et soin d'une parfaite conformité avec ce que l'on voit sur la boite. Un bon début, vous en conviendrez... Si le contenu semble particulièrement prometteur, il fallait aussi soigner le contenant. C'est là aussi pas mal joué du tout avec un kit qui se démarque sur pas mal de points. Du détail certes, mais du détail qui fait la différence comme par exemple le gant de coloration (noir chic et qui n'a pas cette fâcheuse tendance à lâcher la main), la bouillotte applicateur en forme de goutte (et aux faux airs de flacon Dior J'adore!) et à l'embout très fin pour plus de précision, aux tubes de coloration et d'émulsion révélatrice élancés et moins cheap que ce que l'on trouve d'ordinaire, et enfin au soin après-shampooing proposé dans une contenance généreuse (54ml) et permettant plusieurs applications.

Tiens d'ailleurs, un aparté intéressant sur les soins post-coloration car l'un des responsables Garnier nous expliquait que c'était d'une manière générale un "produit" très souvent volé en magasin car les femmes les trouvaient plus efficaces qu'un masque traditionnel et ouvraient du coup les boites de colo pour se servir ! Ce qui explique que la marque planche sur un projet pour l'année prochaine pour vendre ces soins de manière indépendante, dans un pot comparable à celle d'un masque lambda.


Voilà, je vais conclure car je crois que je vous ai à peu près tout dit sur les points différenciants d'Olia car pour le reste, c'est grosso modo le même mode d'utilisation qu'une colo permanente traditionnelle, à savoir 30 minutes de pose pour atteindre jusqu'à trois teintes d'éclaircissement, une palette de 21 nuances dont 8 blonds et 7 châtains différents (il y a aussi des rouges et des violets pour les plus téméraires). Le prix de vente : 10,90 euros, dans la fourchette moyenne du marché, ce qui est somme toute une bonne surprise pour un produit qui bénéficie quand même de 21 brevets. Lors de la présentation du produit, une chose très intéressante à été dite par un membre de l'équipe Garnier, à savoir que "la coloration était le seul geste d'hygiène beauté contraint". Bon, je ne suis pas d'accord sur le côté absolu de la chose (je ne pense pas que l'épilation ou la lutte contre la transpiration soit davantage une partie de plaisir) mais l'important n'est pas là, mais dans une question bien plus concrète : maintenant qu'on leur apporte pour un prix plus que raisonnable une colo à la fois plus agréable à utiliser et à l'efficacité attestée, les femmes vont elles revenir vers la colo de grandes surfaces ? 


Une interrogation que les professionnels du marché vont surveiller avec attention car si l'on en croit cet article (ICI) du magazine professionnel LSA, il était temps de tenter quelque chose pour redynamiser le rayon coloration des grandes surfaces. "25% de consommatrices en moins chaque année" pour les colos permanentes dans leur ensemble, il fallait réagir, et vite. C'est étrange car perso, j'aurais plutôt pensé qu'en période de crise du pouvoir d'achat (même si depuis la baisse de 3 centimes du prix de l'essence, y a pas à dire, on vit beaucoup mieux en France...), les femmes abandonnaient un peu la colo en salon de coiffure pour se tourner vers une colo à la maison. Il faut croire que cela n'est pas aussi simple que ça... Mais bon, à situation de crise, réponse explosive de Garnier qui avec Olia pourrait bien porter un sérieux coup aux Schwarzkopf, Saint-Algue et consorts (qui après les mousses trouveront bien autre chose pour rebondir, je ne m'inquiète pas pour eux!). En attendant tout ça, j'ai hâte de découvrir dans les prochaines semaines les premiers feedbacks des consommatrices finales à propos d'Olia. Et voir si vraiment, le changement colo, c'est maintenant !


Vous par exemple, est-ce que vous vous colorez les cheveux ?  50% des françaises le font selon les chiffres, on va voir si vous faites mentir les statistiques sur cette Planète ! Et si vous faites partie de la "moitié colorée", comment vous débrouillez vous : coiffeur ou comme une grande à la maison ? Une colo sans la moindre odeur, c'est quelque chose qui vous branche ou finalement, celle de l'ammoniaque ne vous dérange pas tant que cela (je vous dis chapeau dans ce cas car moi, ça me donne limite des hauts le coeur!). Parmi toutes les colorations que vous avez eu l'occasion d'essayer jusqu'alors, qu'est ce qui a su vous convaincre et au contraire, qu'est ce qui vous a causé de mauvaises surprises ? J'imagine que vous devez avoir des anecdotes sympas en la matière, entre fringues tâchées et effet casque non prévu au programme à la base ! Je vous laisse me raconter tout cela et vous échanger astuces et bons plans dans les commentaires en gardant un oeil sur mon Iphone pour suivre tout cela depuis le Beyond Beauty !


PS : désolé mais puisque Garnier nous met de l'huile dans sa colo, je vous en colle pour ma part au fond des oreilles avec ce souvenir musical de... 1993 ! Ah oui, quand même !

4 septembre 2012

On parle de moi dans la Bible !


Avant de revenir vers vous demain avec un max de beauty nouveautés (en vrac, une crème à la texture inédite, l'huile beauté probablement la plus chère de la planète beauté, du vernis à ongles qu'on attendait depuis des années...), je voulais partager avec vous une information capitale : on parle de moi dans la Bible ! Non, non, n'imaginez pas que j'ai joué le moindre rôle entre l'histoire compliquée entre Adam et Eve, ce n'est pas de cette Bible que je voulais vous parler ! Non, non, ma bible à moi - et celles de tous les veinards qui bossent dans l'industrie beauté - c'est le Cosmétique Magazine ! Bon, j'avoue que j'ai en fait deux bibles, le Cosmétique Mag côté presse professionnelle et le Votre Beauté pour la presse grand public. Mais pour le moment, concentrons nous sur le premier qui dans son dernier numéro consacre deux pages à un dossier sur la brulante question "Les 10 blogs qui comptent". Une short-list dans laquelle j'ai eu la chance de me découvrir, ce qui pour moi est juste l'adoubement suprême ! François m'avait appelé la semaine dernière pour me remettre la légion d'honneur mais franchement, là c'est plus la peine, je pense que ça n'aura pas la même saveur après ça !


Plus sérieusement, je suis juste content (et assez fier même) car Cosmétique Mag est un canard qui est spécialisé sur le décryptage permanent du marché de la beauté, et qui n'a plus rien à prouver à ce niveau là. Donc lorsqu'une de leurs journalistes écrit que sur notre planète, "le ton est alerte et le décryptage des produits toujours pertinent", cela me touche d'autant plus (même si j'ai bien conscience que comme toute sélection et avis, ceci reste tout à fait subjectif). Cela me réconforte aussi car comme vous le constatez sûrement depuis plusieurs mois, je n'arrive plus forcément à écrire autant que je le faisais avant (50h de semaine, ça n'aide pas!), ni à poster autant de billets que ce que j'ai pourtant de choses à vous raconter. J'espère que cela va aller en s'arrangeant (c'est d'ailleurs l'une de mes résolutions de cette rentrée) mais cet article du Cosmétique Mag me fait dire que finalement, ce n'est pas forcément la quantité qui compte mais d'essayer de continuer à maintenir la ligne éditoriale à laquelle je tiens tant par ici. Enfin bref, je profite de cette mini parenthèse pour remercier toutes celles et tous ceux qui passent ici tous les jours, toutes les semaines ou simplement au détour d'une recherche Google... et vous promet de m'attaquer au 20h de TF1 maintenant (après Biba, Auféminin, La Parisienne, Cosmétique Mag, il ne reste que ça à décrocher!). Quelqu'un aurait le portable de Claire Chazal peut-être ?!

3 septembre 2012

Kadalys, mon coup de coeur cosmétique de la rentrée (découverte et concours inside)


Cette fois, je crois que nous y sommes vraiment : c'est l'heure de la rentrée ! Petite pensée donc à toutes celles et tous ceux qui reprennent aujourd'hui le chemin du bureau ou de l'école, le coeur lourd et le moral dans les chaussettes. Pas d'inquiétude, ce n'est qu'un mauvais moment à passer et d'ici une semaine, votre bronzage aura déjà foutu le camp et le repos accumulé ne sera plus qu'un lointain souvenir (oui, je sais, j'ai toujours été doué pour remonter le moral !). Mais bon, life is life (le premier que j'entends chanter "lala, lalala" file au coin) et ne laissons pas cette triste perspective nous empêcher de causer beauté, d'autant qu'aujourd'hui, j'ai une nouvelle marque plus que canon à vous présenter : KADALYS. Un projet que je meurs d'envie de vous dévoiler depuis plusieurs mois mais il fallait attendre son lancement officiel dans les tous prochains jours pour pouvoir le faire. Et comment cela se fait-il que j'en ai entendu parler depuis si longtemps ? Tout simplement parce que j'ai la chance... d'être l'Attaché de Presse de ce projet qui me tient tout particulièrement à coeur. A chaque fois que vous verrez Kadalys en presse, vous pourrez penser à moi !

 
Depuis plus de 8 ans que je fais mon métier, j'ai bien du gérer l'image de 40 marques beauté/forme, toutes plus intéressantes les unes que les autres. Mais malgré cela, je pense que Kadalys arrive quand même sur le podium des projets les plus excitants qu'il m'ait été donné de défendre. Il y a tellement de choses à dire à son sujet que je ne sais même pas par où commencer ! Mais comme derrière chaque projet se cache une personne, je vais débuter par un mot rapide sur celle qui est à l'initiative de tout cela : Shirley Billot. Il faut le savoir, Shirley, c'est un peu l'Obélix de la cosmétique, elle est tombée dans la marmite de la beauté étant petite. Et je pense qu'elle a tout bu ! Il faut dire aussi qu'elle y a été sensibilisée dès son plus jeune âge, sa maman martiniquaise l'ayant initiée très tôt aux usages de la phytothérapie créole, et lui apprenant de nombreux recettes de beauté utilisant la flore locale. Un héritage dont elle a su se rendre digne...


Car il y a deux ans, Shirley tombe sur plusieurs études scientifiques concernant... la banane ! A l'époque, pas mal de chercheurs se penchent sur ce fruit - qui est parait-il le préféré des français - en passant au crible ses vertus nutritionnelles. La banane vient alors tout juste d'être considérée comme un alicament aux USA, distinguée pour sa capacité à prévenir les risques cardio-vasculaires. En parcourant ces différentes études cliniques, Shirley se fait une réflexion : ce qu'elle est en train de lire pour la santé est tout aussi intéressant d'un point de vue beauté et la richesse en antioxydants, polyphénols, phytostérols, tocophérols qu'elle devine dans les graphiques médicaux l'amène à se poser une question simple... la banane pourrait-elle être intéressante cosmétiquement parlant ? Ni une, ni deux, elle se lance alors dans une véritable bibliographie, réunissant toutes les études concernant la banane réalisées dans le monde entier.


Une fois ce travail réalisé, elle prend son courage à deux mains et contacte le CIRAD, le centre de recherche spécialisée sur les pays du sud (l'équivalent du CNRS si vous voulez), à qui elle présente ses recherches. Intrigué par cette profusion de données, ce dernier donne son "go" pour creuser davantage, et accueille sa chercheuse dans les équipes de leur Laboratoire de Pharmacologie et de Physiopathologie Expérimentale de Montpellier. La machine est alors lancée... Bien implantée au niveau local (elle en est originaire et y a distribué pendant plusieurs années des dizaines de marques cosmétiques), Shirley se rapproche des producteurs de bananes de Guadeloupe et de Martinique. J'imagine toujours la scène et me dis que ses représentants ont du se dire que l'idée était totalement farfelue, un peu inattendue en tout cas. Néanmoins, ils ont à leur tour fait confiance à Shirley (qui en même temps sait être très persuasive, du genre à vendre des couteaux à steacks à une famille de végétariens!) et lui ont proposé de lui fournir la matière végétale (les bananes quoi!) pour qu'elle puisse mener ses recherches. S'il existe des centaines et centaines de variétés de banane dans nos DOM TOM, Shirley décide de s'attaquer aux deux plus courantes en métropole, la banane jaune et la banane verte. Ce sont celles dont la résistance leur permet d'être toujours présentables lorsqu'elles arrivent dans nos magasins hexagonaux, après des jours et des jours de bateaux. Peut-être le signe d'une composition particulière...


A ce moment là du jeu, une réflexion vous vient peut-être à l'esprit si comme moi vous êtes du genre à beaucoup suivre l'actualité. J'imagine si c'est le cas que vous êtes en train de vous dire que "les bananes de Guadeloupe et Martinique sont sûrement du genre polluées" vu ce qu'on entend des nappes phréatiques de ces iles etc, etc... Sauf que si cela a très certainement été vrai par le passé, ce n'est aujourd'hui plus le cas. Plusieurs études ont d'ailleurs montré ces dernières semaines que la banane était l'un des fruits/légumes les plus safe que l'on puisse trouver. Et depuis les scandales sanitaires de l'époque, la Guadeloupe et la Martinique ont totalement revu leur mode de culture et privilégient aujourd'hui l'utilisation d'insecticides naturels. Ils se sont aussi engagés dans de nouvelles pratiques pour une agriculture de préservation. Shirley a d'ailleurs sélectionné pour s'approvisionner en bananes deux producteurs parmi les plus vertueux, et très engagés sur ces méthodes plus respectueuses. Un pour la banane jaune et un second pour la verte, ce qui lui permet d'avoir une traçabilité exemplaire de ses actifs. Des actifs qu'elle a évidemment fait tester (sur les critères non pas cosmétiques mais ceux encore plus drastiques des médicaments) et sur lesquels aucune trace de pesticide n'a été détectée (les bananes étant évidemment aussi contrôlées par les planteurs eux mêmes, vu que le gros de la production va à la consommation "alimentaire").


Cette parenthèse renfermée, j'en reviens donc aux recherches de l'équipe scientifique. Vous avez déjà eu la sensation de chercher des heures un truc qui en fait vous crevait les yeux ? De perdre un temps fou à imaginer un truc over-compliqué alors que la réponse à un problème était finalement évidente ? Et bien je pense que c'est un peu cette impression qu'ont du avoir les chercheurs de Kadalys (dont je me rends compte que je ne vous ai pas encore dit que "kadali" signifiait en fait bananier en sanskrit, en hommage aux origines indiennes du grand-père de Shirley) lorsqu'ils ont constaté les titrages en antioxydants de leurs deux actifs issus des bananes (des bases huileuses concentrant les molécules de banane et extraites selon un procédé green et en passe d'être breveté). C'est drôle au fond car les marques en général passent leur temps à se creuser la tête pour trouver LE fruit original à qui l'on va prêter des vertus cosmétiques incroyables, un végétal du bout du monde au nom souvent improbable mais qui va leur permettre de se démarquer de ses concurrents... Tout cela alors même que la banane est juste là, sous nos yeux, et que simplement, personne ne s'imaginait qu'on pouvait y trouver des trucs intéressants. Il faut dire en même temps que la banane n'est de prime abord pas le fruit le plus glamour, le plus évident à utiliser dans un projet cosmétique (même s'il n'y a pourtant qu'à regarder les photos d'ambiance dispersées dans ce billet pour se convaincre finalement du contraire, tant les feuilles et fleurs de bananier sont magnifiques).


Bref, tout ça pour vous dire que la banane est un superfruit qui s'ignore. Les deux actifs qui en ont été tirés affichent des compositions du genre sympathique. L'indice ORAC (le référentiel mondial mesurant l'activité antioxydante des végétaux) ne ment pas : la banane verte est par exemple 7 fois plus anti-oxydante que le raisin. Et la jaune 20 fois. Qui dit mieux ?! Et je ne vous parle pas même pas du détail des phytostérols, polyphénols et tocophérols où le constat est tout aussi probant. Les choses commencent alors à s'éclaircir dans l'esprit de Shirley : la banane verte sera réservée à une gamme pour les premiers signes de l'âge, et la jaune à une ligne pour les peaux plus matures. Il faut alors baptiser ces deux actifs... "Musa" étant le nom scientifique de la banane, elle opte alors pour Musalis pour la première, et Musalift pour la seconde. Deux lignes placées sous le signe des bienfaits beauté du bananier : c'est la naissance de la musatherapy, l'alternative green et anti-âge de la mesotherapy ! 


Mais aussi antioxydante soit elle, pas question pour autant de se contenter de mettre dans les flacons de Kadalys de la "simple" huile de banane. Non, non, c'est pas le genre de Shirley ça ! Je vous avais dit qu'elle était beauty addict, et je n'ai pas menti. Elle le prouve ici en associant à la banane tout un arsenal d'actifs anti-âge à l'efficacité prouvée. Des acides hyaluroniques (les trois poids moléculaires pour plus d'efficacité), du squalane et des enzymes de canne à sucre, des huiles végétales complémentaires... j'en passe et des meilleures ! Le tout avec systématiquement des dosages aux taux objectivés pour prétendre à une activité cosmétique réelle. Si les flacons font le plein d'actifs, ils s'allègent en revanche de tout ce que Shirley considère comme facultatif ; bye bye huiles minérales, silicones synthétiques, parfum, colorants de synthèse, conservateurs non éco-certifiés, filtre chimique, phtalates, PEG, OGM... Les packagings aussi adoptent un état d'esprit green : flacons airless avec pompe indépendante pour pouvoir être recyclés, étuis en papier éthique sans point de colle... le tout sans jamais renier sur le côté glamour et technique, bien au contraire.


Vous l'aurez peut-être compris, Kadalys est une marque bio et certifiée par Ecocert. Ce qui est amusant, c'est que cela n'est en aucun cas un argument de vente (le logo n'est même pas sur le facing du produit). Ce que Kadalys veut mettre en avant, c'est la technicité de ses formules. Ce quelle demande est simple : être jugée à ce titre sur son efficacité et sa sensorialité, comme le serait n'importe quelle marque traditionnelle. Et laissez moi vous dire que les produits (entre 35 et 58 euros) ont tout pour plaire, avec une mention spéciale pour mon petit chouchou, le masque peeling dont je vous reparlerais bientôt. Utilisable sur trois tempos différents, je l'adore déjà. L'huile multi-usages plait aussi beaucoup et je sais que certaines journalistes beauté en ont déjà fait leur must-have (n'est ce pas Belle et Buzz!). Je demande d'ailleurs une minute de silence pour tous les formulateurs cosmétiques que Shirley a épuisé en exigeant des textures dont on ne pouvait à aucun moment soupçonner qu'elles étaient bio. Et si vous vous demandez si tout cela sent la banane, rassurez vous, pas du tout. Sachez d'ailleurs que le parfum de la banane (qui au final ne sent pas vraiment grand chose, sauf lorsqu'elle est trop mûre!) est très volatile et impossible à reproduire autrement que chimiquement. En revanche, certaines références sentent un peu... le citron ! Rien d'anormal, Shirley a remplacé une partie de la phase aqueuse du produit par de l'eau de citron, aux propriétés éclat du visage et anti-taches.


Vous l'aurez compris, je suis pour ma part totalement convaincu ! De par ma casquette de blogueur ou via celle d'attaché de presse, je vois passer quantité de nouvelles marques cosmétiques et il doit y en avoir une par an maximum où je trouve que tout est là pour que cela marche. Les formules, l'univers de marque, les packagings, les textures, les visuels de communication... tout ici semble avoir fait l'objet d'heures et d'heures d'interrogations (connaissant Shirley, je crois d'ailleurs que c'est ce qui c'est passé!!). Du coup, je croise très fort les doigts pour que ce projet rencontre le succès qu'il mérite ! Rien de plus possible au fond, car qui aurait deviné à son lancement que les vertus cosmétiques du raisin ferait naitre l'incroyable success story de Caudalie ?

CONCOURS


J'ai encore une jolie surprise pour vous ! Après le concours Lady Green de la semaine dernière (dont le résultat est d'ailleurs annoncé juste ICI), vous ne pourrez pas dire que je ne vous gâte pas ! D'autant qu'encore une fois, c'est une exclusivité que je vous propose car là encore, l'un ou l'une d'entre vous sera parmi les tous premiers de France à tester les soins Kadalys. J'ai en effet mis de côté l'un des coffrets de présentation que la marque avait préparé pour son lancement. Un bel écrin contenant l'Huile Précieuse Nutritive, le Sérum 1ères rides Musalis, ainsi qu'un élégant goodies. Peut-être sera t''il à vous dans les prochains jours si votre commentaire est tiré au sort ! Commentaire dans lequel je vais aujourd'hui vous demander... de me raconter quelque chose en rapport avec la banane ! Ce que vous voulez, une anecdote, une recette de cuisine, un souvenir de la Guadeloupe ou de la Martinique, ce que vous pensez du projet Kadalys... c 'est vous qui voyez, c'est vous qui décidé ! Un jeu auquel j'aurais pu jouer car pour le coup, j'ai une histoire toute particulière avec la banane qui est le dernier fruit que j'ai réussi à manger, jusqu'à mes 8/9 ans environ. Et depuis ce jour, je n'ai plus jamais remangé un seul fruit de ma vie... mais les apprécie tout de même dans mes soins cosmétiques !


PS : si vous voulez rejoindre la page Facebook de Kadalys (je peux vous dire qu'il va y avoir des surprises), c'est juste ICI.

PS2 : et tant que vous êtes sur Facebook, n'hésitez pas à liker la page de votre blog préféré ICI ;-) !

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