31 juillet 2012

Bye-bye Fekkai


Tout le monde a passé une bonne soirée ? Vous étiez les yeux rivés sur les bassins de natation des Jeux Olympiques (Yannick Agnel nouvel ambassadeur de Clarins pour remplacer Lacourt?) ou plutôt captivés par les love storys champêtres de l'Amour dans le Pré ? C'était un peu mon dilemme d'hier, du coup, j'ai zappé entre les deux en surfant parallèlement sur Internet pour être bien certain de ne rien suivre vraiment ! C'est là que je suis tombé sur cette nouvelle qui, bien qu'ayant déjà 15 jours, est pour le moment totalement passée inaperçue (en tout cas à mes yeux mais peut-être le saviez-vous vous ?) : la marque de soins capillaires Fekkai quitte la France. Dès le mois de janvier 2013, on ne trouvera plus les produits du coiffeur star par chez nous, que cela soit chez Sephora ou ailleurs. D'ailleurs, ce n'est pas une "punition" spécialement réservée à la France car c'est toute l'Europe que Fekkai abandonne puisque 25 pays sont concernés par ce retrait au final.

J'avoue que j'ai été surpris en apprenant cela car objectivement, Fekkai est une très jolie marque capillaire et je pensais qu'une distribution chez Sephora lui permettrait de se faire connaître doucement mais sûrement du grand public. En plus, le rachat de la marque en 2008 par le géant Procter & Gamble (Head & Shoulders, Pantène, Herbal Essences) aurait du donner une nouvelle impulsion et faire de cette marque émergente un nouveau poids lourd du marché. Mais si cela marche à merveille aux USA où la marque est parait-il en plein développement, c'est une autre histoire par chez nous. Pas vraiment étonnant en même temps car en y réfléchissant bien, je ne connais pas dans mon entourage une seule femme qui se soit acheté un jour un soin Fekkai...


Il faut dire aussi que pour craquer pour un shampooing ou un masque du grand coiffeur, il faut s'armer de courage car entre les noms américains pas super évocateurs et des codes couleurs qui ne font pas apparaître clairement une segmentation très nette, cela pouvait refroidir les ardeurs des beauty addict surtout que vu le prix de la chose, on n'a pas vraiment envie de se tromper quant au produit qui nous conviendrait ou non. J'imagine du coup qu'on risque sûrement de retrouver les produits Fekkai aux prochains soldes d'hiver chez Sephora, peut-être l'occasion de tester pour trois fois rien ces soins parait-il miraculeux et dont jurent des dizaines et dizaines de stars. Le seul risque serait d'en devenir accro et de ne plus pouvoir s'approvisionner par la suite !


Et vous alors, vous aviez déjà eu l'occasion de tester l'un des soins Fekkai ? Si oui, lequel était-ce et surtout, était-il à la hauteur de vos espérances ? Et si non, comme c'est mon cas (bouhh, c'est à cause de gens comme nous que la marque quitte la France), pourquoi n'avez vous jamais craqué ? Trop cher ? Pas attiré par l'univers de la marque ? D'une manière plus générale, n'est ce pas le prix qui pose ici problème et est-on vraiment nombreux à accepter de mettre 20 euros dans un shampooing ou 25/30 dans un soin (ce qui en même temps n'est pas beaucoup plus cher que chez Kérastase par exemple). Reste en tout cas à savoir, maintenant que l'on sait qu'un linéaire capillaire se libère chez Sephora, quelle marque pourrait-on bien accueillir après l'arrivée l'année dernière d'Ojon ? Vous avez une petite préférence vous, une marque qui vous fait de l'oeil à l'étranger et que vous aimeriez voir arriver par chez nous ? Moi perso, j'ai bien mes petites suggestions mais je vous en reparlerai plutôt demain, l'occasion de faire revenir la rubrique du Brice Hortefeux de la Beauté !

29 juillet 2012

Un ketchup cosmétique pour Ayem, enchantée


Hello les petits clous, c'est moi que revoilou ! De retour après une super semaine où j'ai pu profiter du soleil et de mes amis comme il se doit, enchainant les terrasses ensoleillées jusqu'à plus soif (le citron pressé est définitivement ma boisson préférée lorsque le thermomètre dépasse les 30°). Bah oui quoi, comme je ne pars pas en vacances cet été, je suis bien obligé d'optimiser le moindre rayon de soleil pour avoir bonne mine. Bien qu'à ce niveau là, je peux compter aussi sur ma crème de jour Ella Baché (une marque dont on parle trop peu je trouve et qui mériterait plus d'exposition à mon humble avis) dont il faut justement que je vous parle aujourd'hui car j'arrive justement à la fin du flacon. Son petit nom : Crème pour une mine enchantée. C'est très con, mais à chaque fois que j'entends le mot "enchantée", je pense tout de suite à la quintessence de l'élégance et du raffinement que m'évoque cette actrice hors pair dont le jeu tout en finesse et subtiles nuances m'a littéralement bouleversé et subjugué dans l'inoubliable fiction Hollywood Girls, j'ai nommé Ayem Enchantée (je mets une vidéo pour celles et ceux qui ne la connaitraient afin qu'ils comprennent le pourquoi du comment!).



Enfin bref, revenons-en à nos moutons avec cette crème dont l'actif principal est... la tomate. Pour rappel - attention, c'est la minute beauty culture du dimanche - la Crème à la tomate, qui aujourd'hui évoque plutôt Garancia pour pas mal de monde, est avant tout le produit culte de la marque Ella Baché. Elle (car oui, Ella a vraiment existé) l'avait imaginée en se remémorant les gestes de beauté naturels qu'elle voyait pratiqués par les paysannes de Hongrie, pays où elle avait grandi. Petite révolution à l'époque (il faut le remettre dans le contexte car on était alors en 1936) puisque c'était alors l'une des premières fois qu'un soin utilisait les bénéfices beauté des AHA, sans parler des bienfaits des lycopènes, bêta-carotène, vitamines et autre minéraux de ce fruit/légume. Plus de 75 ans plus tard, ce soin existe toujours et a été décliné dans différentes versions, dont celle-ci que m'avait envoyé la marque il y a au moins un an. 


Du côté présentation et sensorialité du produit, rien à signaler, c'est pas mal du tout. Le flacon est simple et joli (cela fait du bien ce rouge vif, c'est rare en soin) et la pompe délivre le produit avec précision. Dommage juste qu'il soit opaque et ne permette pas de voir ce qu'il reste de soin. La texture elle, bien qu'assez riche, pénètre sans pelucher, laissant juste le temps d'apprécier son parfum que j'aurais bien du mal à définir. Alors oui, cela sent forcément un peu la tomate mais pas que. Pas forcément étonnant au fond car la formule contient pas mal d'autres fruits et légumes bonne mine (orange, carotte, mûre, raisin, bourgeon d'abricotier) qui font que la fragrance finale évoque plus un patchwork de tout cela que la tomate seule. Quoi qu'il en soit, c'est plutôt agréable même si un peu roots et pas forcément extrêmement raffiné comme peuvent parfois l'être les marques d'instituts.

Mais bon, que toutes ces considérations esthétiques ne m'empêche pas de vous parler du plus important : l'efficacité de cette crème. Sur une échelle de Richter cosmétique allant de 1 à 10, je pense que je donnerai un bon 7,5. La promesse hydratation est plus que tenue puisque ces dernières semaines, je me suis souvent fais la réflexion en rentrant chez moi le soir que ma peau était encore douce au toucher, pas du tout tiraillée. Ce qui je pense est à créditer au beurre de karité présent assez haut dans la formule INCI, un actif qui s'il n'est guère original n'a pas son pareil comme chacun sait pour laisser la peau confortable. La contrepartie, c'est qu'on ressent je trouve une légère sensation "collante" après l'application. Rien de dramatique mais il faut le savoir, surtout si l'on veut se maquiller derrière.

En même temps, outre son côté "je te laisse la peau vraiment hydratée et nourrie toute la journée", cette crème est justement une alternative sympa pour les jours où l'on n'a pas envie de passer 4 heures à se maquiller ou user d'artifices en tout genre car elle assure plutôt bien sa promesse "bonne mine (Ayem!) enchantée". On n'est pas du tout là dans un côté "bonne mine bronzée" mais plutôt dans le registre du teint frais et aéré, du genre de celui qu'on arbore après une bonne balade dans les bois au printemps. "Bonne mine", le terme choisi par la marque est très bien vu car c'est vraiment ça, ce côté healthy assez naturel. Bon, n'en n'attendez pas non plus des miracles et si vous êtes blanc comme un linge et dormez en moyenne trois heures par nuit, aussi efficace soit-elle, cette crème ne vous sauvera pas non plus !

Petite parenthèse aussi sur un truc qui m'a amusé, c'est lorsque j'ai ressorti la boîte de ce soin pour écrire ce billet (oui, je garde toutes les boîtes de côté pour vérifier au final si les réflexions que je me fais sont conformes à ce que promettait la marque). C'est seulement à ce moment que j'ai constaté qu'il s'agissait d'un produit bio, car le label Ecocert ne figure que sur l'étui, pas sur le flacon en lui-même. Du coup, j'ai été agréablement surpris car franchement, je ne l'avais pas soupçonné (ce qui est finalement un bon point car cela veut dire que le soin fait jeu égal avec la cosméto traditionnelle).


Pour avoir testé également la Diabolique Tomate de Garancia il y a quelques mois (ICI pour être exact), je serai tenté de dire que je préfère celle d'Ella (Ella, elle l'a, elle l'a, elle l'aaaaaa, France Gall, su tu nous lis!) Baché mais c'est en grande partie parce que le produit de Garancia n'était pas assez hydratant pour moi. Il faudrait que je tente la version riche qui est sorti il y a quelques mois car c'est pour le coup le véritable équivalent de ce soin Ella Baché. D'autant que, et c'est le petit bémol, ce soin Ella Baché n'est pas donné. 45 euros pour une crème qui n'est pas du tout anti-rides, ce n'est pas évident à justifier même s'il fait pourtant bien ce qu'il promet.


Vous connaissiez vous cette mythique crème à la tomate ? Et Ella Baché d'une manière plus générale ? Est-ce que vous avez déjà testé des choses de cette marque ? Les soins à base de fruits et légumes  (Yes to, Vegetables, Vegetable Garden...), c'est quelque chose qui vous plait généralement ou vous laisse au contraire plutôt imperturbable ? Vous êtes peut-être plus nombreuses à avoir testé la Diabolique Tomate de Garancia qui est un soin dont on avait pas mal entendu parler à son lancement ? Et vous sinon, votre crème du jour du moment, laquelle est-ce ? Vous en êtes content(e) au point de la racheter ou pensez déjà à son successeur ?! 

22 juillet 2012

Attention, ne lisez pas ce billet, risque d'envie d'ailleurs important...


Tout le monde passe un bon week-end et profite du soleil comme il se doit ? Ça fait du bien de pouvoir remettre ses bermudas et ses espadrilles, il était grand temps ! Bon, on parle de quoi aujourd'hui ? Dimanche oblige, c'est normalement la traditionnelle revue de ce que j'ai eu l'occasion de tester en direct de ma salle de bains, pour le meilleur et parfois aussi pour le pire. J'arrive à la fin de ma crème de jour et aussi de mon gel douche dont je vous aurais volontiers toucher deux mots mais je crois que cela attendra la semaine prochaine car avant ça, il faut absolument que je vous parle d'un autre truc. Hier, j'ai fais du rangement dans ma besace. Passionnant, n'est-ce pas ?! Ça commençait à devenir une nécessité car il y avait un sacré bordel la dedans ! Je suis notamment retombé sur un billet de train pour Redon. Et là, le flash dans ma petite cervelle de moineau : j'ai oublié de vous parler du break de 2 jours reposant au possible que j'ai eu la chance de vivre le mois dernier. Bon, à ma décharge, c'était en plein dans le méga rush que j'avais au travail, une période plus que overchargée et qui fait d'ailleurs que j'avais particulièrement apprécié cette parenthèse au milieu de nulle part.


Redon donc, vous voyez où c'est à peu près ? Non ? C'est normal, rassurez-vous ! C'est un petit village en Bretagne (ma région d'origine, moi qui est sûrement du jus de Kouign Amman qui coule dans les  veines!), et plus particulièrement là où vous devez aller pour pouvoir ensuite accéder à La Gacilly, le village où se trouve La Grée des Landes, l'éco hôtel spa d'Yves Rocher où j'ai été invité à débrancher d'avec ma vie d'urbain toujours en train de courir. J'avais entendu parler de cet endroit à de multiples reprises (en presse, sur les blogs de certaines de mes consoeurs...) et c'est vrai qu'il m'intriguait au plus haut point. Je l'avoue, j'avais du mal dans mon petit esprit étriqué à associer les mots "spa" et "Yves Rocher". Là au moins, j'ai pu me forger ma propre opinion. Et ne faisons pas de faux suspense inutile, je vous le dis de suite : à quelques bémols près (oui, je suis le type le plus pénible de France!), j'ai passé un super séjour qui a totalement modifié ma perception de la marque. Je vous raconte ? 


Départ de Paris-Montparnasse un vendredi matin (bah oui, je m'étais octroyé une jour off, l'avantage de pouvoir gérer son temps de travail comme on veut!) où je retrouve Anne (qui travaille à la com' institutionnelle d'Yves Rocher) et Pauline (journaliste beauté sur le Gala.fr et qui se prêtera bientôt au jeu des vrais secrets des journalistes beauté!). Après avoir fais plus ample connaissance pendant les trois heures de voyage (et ça s'appelle TGV ce truc ?!), on arrive à la fameuse gare de Redon. 10 minutes de taxi plus tard, et nous voilà à La Grée des Landes. Première impression, l''endroit est très particulier, mais dans le bon sens du terme. Comme sorti de nulle part dans ce qu'on imagine comme étant à la base une gigantesque prairie, on a du mal à distinguer la forme exacte du lieu. Pas étonnant car il est en fait totalement imbriqué sur le terrain où il est construit. Comme les toits sont en plus totalement recouverts de végétaux, on ne distingue finalement plus l'hôtel de la nature. Les deux semblent ne faire plus qu'un, une sorte de cohésion très surprenante.


J'apprendrais un peu plus tard qu'au delà de cette première réflexion, la relation entre la nature et l'hôtel est encore bien plus poussée que ça. Tout a littéralement été fait pour que le lieu soit le plus respectueux de son environnement. Les baies vitrées de chaque chambre sont positionnées plus ou moins en retrait de manière à ce que l'inclinaison soit juste ce qu'il faut pour profiter de la chaleur du soleil, sans que cela ne chauffe non plus trop les chambres en été pour éviter d'avoir recours à la climatisation. Tous les matériaux utilisés, principalement du bois en l'occurrence, viennent de forêts gérées durablement, et de la région autant que possible pour être cohérent sur l'impact environnemental de leur acheminement. Des espaces sont dissimulés un peu partout pour accueillir les oiseaux, le personnel du lieu est sensibilisé aux règles écologiques (organisation de covoiturage, tri sélectif...), un arbre est plantée par nuitée vendue... et je pourrais continuer comme ça un bon moment. Moi qui ne suit pas un écologique convaincu (en même temps, pas évident d'être convaincu quand c'est Cécile Duflot et Eva Joly qui t'expliquent le bordel) suis bien forcé d'admettre que par des procédures finalement assez simple et logique, on peut déjà faire bouger les choses. 


Ce n'est pas tout, mais ça creuse trois heures de train (le type qui a toujours faim, cherchez pas, c'est moi!). Bon, là je fais mon malin mais en vrai, je n'en menais pas large car comme vous le savez maintenant, je suis extrêmement difficile sur la bouffe. En même temps, lorsqu'on n'aime pas les fruits et la moitié des légumes comme c'est mon cas, je conçois bien volontiers que ce soit l'enfer pour me faire à manger. En plus, difficulté supplémentaire pour les cuisiniers, on m'apprend que l'établissement (baptisé Les Jardins Sauvages) est également engagé dans une démarche écologique. En clair, ils ont un potager juste à côté du restaurant qui leur sert de référentiel : si par exemple il s'y trouve des tomates mûres, alors le chef peut cuisiner avec. Si ce n'est pas le cas, il considère alors à juste titre que toute tomate mûre qu'il trouverait ne viendrait alors pas de sa région (le Chef s'est imposé de ne travailler qu'avec des ingrédients bio et venant de 50km à la ronde, pas un de plus), et se refuse alors de l'inclure dans son menu. Des contraintes de dingue qui font de la cuisine un art encore plus noble... mais qui m'inquiétaient encore davantage quant à ce que j'allais trouver au fond de mon assiette !


Bah je vais vous le dire comme je le pense : je crois que je me suis rarement autant régalé de ma vie ! Des poissons et fruits de mer (bah oui, la mer n'est pas trop loin non plus) absolument divins, des viandes fondant littéralement dans la bouche, des légumes que je n'avais plus goûté depuis des années mais qui étaient ici délicieux et plus que parfaitement assaisonnés, des desserts atomiques (mention spéciale au cappuccino de chocolat blanc dont je ne suis pas encore totalement remis!)... Le pire, c'est que tout cela était à la fois parfaitement diététique mais en même temps suffisant pour moi qui suit pourtant un goinfre dans mon espèce. Un énoooorme bravo au chef (Gilles Le Gallès pour ne pas le nommer, qui est d'ailleurs un chef étoilé, excusez du peu) que j'accueillerai bien volontiers pour devenir mon cuisinier attitré. Avec des petits plats comme ça tous les soirs, j'arriverai enfin à avoir une alimentation équilibrée (bye bye mes 4 kilos en trop), tout en me régalant. 


L'après-midi, on n'a pas été gâtés par la météo et encore, je suis loin de la vérité en disant cela. De la pluie, de la pluie, de la pluie : vive la Bretagne ! C'est dommage car le programme était plutôt sympa avec une visite du village de La Gacilly. Un village très joli et qui m'a déjà beaucoup plu sous les cordes d'eau alors j'imagine que par temps radieux, cela doit être vraiment très sympa. Il faut en revanche y aller entre le 1er juin et le 30 septembre car il s'y tient alors un super festival photo dans tout le village. Directement sur les murs des maisons, sur les édifices de la ville, dans les parcs... plus de 600 photos principalement dédiées au thème de la nature et des hommes sont à contempler le temps d'une balade. Moi qui aime beaucoup ce genre de photos, c'est forcément quelque chose qui me plaisait même si cela aurait quand même été plus appréciable sans la pluie.


Ensuite, et c'était là aussi très intéressant, on a pu suivre le parcours des plantes que l'on retrouve dans les produits Yves Rocher. Maintenant, quand je rentrerai dans une boutique de la marque, je pourrais dire "Moi je sais où pousse l'arnica de tel soin ou la mauve de telle référence". Mieux encore, on a pu voir comment étaient traitées toutes ces matières premières après leur récolte car l'usine de transformation où les plantes sont séchées se trouve aussi à La Gacilly. Petit aparté d'ailleurs car ce village à une chance folle d'avoir eu Yves Rocher comme maire et entrepreneur local car il a clairement transformé ce petit village au milieu de nulle part en un site touristique où il se passe toujours quelque chose (sans parler des centaines d'emplois créés car tout part d'ici lorsque vous passez une commande Yves Rocher). Je reviendrai d'ailleurs sûrement dans un autre billet sur l'histoire d'Yves Rocher car j'ai appris pas mal de choses assez dingues, et notamment que cette success story a enfait commencé en 1955 grâce... à une crème contre les hémorroïdes. Comme quoi, sur ce coup, Yves Rocher a eu du cul ;-) ! 


Enfin bref, après cet après-midi plus qu'instructif, retour à l'hôtel pour prendre possession de nos chambres. Très jolie, à dominante de bois clair et de blanc, on s'y sent clairement bien. Petite terrasse privative sur chaque chambre,  belle douche (plus écologique que le bain ;-))... Réflexe primaire de voyageur, je m'allonge sur le lit : punaise, ce matelas à l'air hyper confortable et moelleux, je sens que je vais dormis comme un gros bébé ce soir. Mais en attendant, place à un quartier libre que je compte bien mettre à profit pour aller plonger dans un des gros points forts de l'hôtel : sa piscine à débordement placée face à une gigantesque baie vitrée surplombant toute une vallée où la forêt est légion. Magnifique et incroyablement reposant. Dans l'eau bien chaude, je contemple ce paysage qui me change de la vie parisienne, c'est le moins que l'on puisse dire. Dommage qu'elle ferme un peu tôt car je pense que de nuit, cela doit aussi valoir son pesant d'or. 


Avant de remonter pour aller manger, je profite d'un petit passage dans le hammam, autre moment de plénitude totale. C'est dommage en revanche qu'il n'y ai pas une salle de sport car à cet instant là, c'est clairement un truc que j'aurais bien aimé faire pour finir cette journée détente. Bientôt 20h déjà, il est grand temps alors de remonter me changer pour descendre au restaurant (c'est dur la vie de beauty blogueur!). Après un dîner littéralement somptueux, je retourne dans ma chambre. Après avoir allumé par réflexe pablovien la télé, je tombe sur Secret Story. Mais preuve que j'ai alors totalement quitté mes habitudes, je n'arrive pas à supporter plus de 5 minutes leurs histoires à l'eau de rose et file me coucher pour profiter au maximum de ce week-end réparateur. Bon, de toute façon, je ne pense pas qu'il y ai non plus beaucoup d'endroits où sortir et faire la fête le vendredi soir à La Gacilly !


Samedi matin, après avoir dormi comme un loir, un programme extrêmement dur et pénible m'attendait : petit-déjeuner en véranda sous le soleil enfin de retour, à nouveau piscine et hammam, puis... massage ! Bah oui, nous sommes certes dans un hôtel mais aussi dans un spa avant tout. N'ayant jusqu'alors jamais fais de soins dans un institut Yves Rocher, je partais à la découverte la plus totale. Et très honnêtement, je trouve qu'ici, la marque n'a rien à envier à certains grands instituts. Les cabines sont très jolies, la carte des soins assez large, le personnel efficace... J'ai pour ma part profité d'un modelage à la camomille, entièrement réalisé avec la crème visage & corps de cette gamme. Ce qui est rigolo, c'est que cette crème coûte 3,90 euros, ce qui est bien la preuve que finalement, on peut être massé avec à peu près n'importe quel produit, et que c'est bien les gestes de la masseuse qui font la valeur ajoutée. 


La jeune femme qui s'est occupé de moi m'a causé un dilemme : d'ordinaire, je n'aime pas trop ce que j'appelle des "papouilles", à savoir des massages qui se rapprochent plus d'effleurements, de caresses... Je préfère pour ma part les massages plus appuyés. Du coup, au début du soin, je trouvais un peu timide les gestes du protocole. Mais pourtant, je suis bien obligé d'avouer que je me suis quand même laissé aller, jusqu'au point même d'en arriver à ce stade si agréable lorsqu'on se retrouve juste à deux doigts de s'assoupir. Je pense aussi que le contexte général, favorable à la détente, a aussi participé au fait que je lâche assez vite prise. Petit bémol tout de même, les soins ne sont pas donnés je trouve. Le même prix finalement que dans d'autres instituts parisiens alors qu'ici, les produits utilisés coûtent quand même moins chers que ceux d'une autre marque d'instituts. Si l'on veut se faire deux ou trois soins dans le week-end, cela monte vite quand même.


Après un ultime régal au déjeuner, place à la dernière activité : le Yogi Walkie, une nouvelle méthode de yoga mise au point par une prof très sympathique. Bon, moi et le yoga, c'était pas gagné d'avance car dans le genre hyperactif incapable de s'interroger sur son yin et son yang, je me place là ! Heureusement pour moi, ce n'est pas un yoga statique ou de méditation mais plutôt une série d'exercices multiples et variés que l'on pratique lors d'une balade d'un peu plus d'une heure dans les bois alentours. Je ne dis pas que je vais m'y inscrire à la rentrée mais cela reste une expérience sympa et que j'ai pris plaisir à faire parce qu'à la fois rythmée et ludique. En plus, ça offre un parfait prétexte pour se balader dans les forêts entourant La Grée des Landes. Après une dernière tisane détox, il était déjà l'heure d'aller reprendre notre TGV pour retrouver le rythme endiablé de la vie parisienne. Mais 10 000 fois plus reposé et ressourcé que 48h auparavant !


Conclusion de l'histoire, c'est pour moi une adresse à se noter pour un week-end lorsqu'on cherche à se déconnecter du boulot, des problèmes en tout genre, du stress de la ville qui nous assaille sans qu'on s'en rende toujours compte... Je pense qu'il ne faut pas partir plus de deux/trois jours car c'est suffisant pour voir tout ce qui est à voir. Le bon côté des choses, c'est que l'hébergement en lui même est très correct pour un hôtel de ce standing (135 euros la chambre), ce qui permet du coup de se faire quelques plaisirs sur les soins et le restaurant. Ce qui est certain en tout cas, c'est que c'est typiquement le genre de trucs qui peut être génial de faire en amoureux, pour se retrouver tranquillement en tête à tête (sans les enfants je pense car eux risquent par contre de s'ennuyer un peu). D'ailleurs, pour un anniversaire ou une occasion un peu spécifique, il y a une super expérience à s'offrir avec une cabane dans les arbres que l'on peut privatiser. Dans le genre "retraite coupé du monde mais avec tout le confort dont j'ai besoin", on fait difficilement mieux !


Voilà, vous savez tout ! Est-ce que peut-être certain(e)s d'entre vous ont déjà eu l'occasion de partir à La Grée des Landes ? Si oui, j'avoue que je suis assez curieux de connaitre vos expériences et savoir ce que vous avez pensé de ce lieu pour le moins atypique. Et si non, est-ce le genre d'endroits qui vous donnent envie où est-ce que vous êtes plutôt thalasso ou autre genre de week-end bien-être ? Le week-end de rêve pour vous, ce serait quoi, et surtout où ?! Vous connaissez vous d'autres endroits de ce genre où l'on déconnecte totalement ?

18 juillet 2012

Soins éclaircissant : après le visage, les zones intimes...


Dans la famille "blogueur qui a juste trois trains de retard", je demande Teddy. Bonne pioche ! Et oui, ces dernières semaines ont été tellement chargées que je n'ai pas franchement eu le temps de faire la petite revue de presse mondiale à laquelle j'aime pourtant bien me traiter quotidiennement. Du coup, j'ai repris mes bonnes habitudes ces derniers jours et suis tombé sur cet article (ICI) d'un grand journal belge dont le titre racoleur - "Des zones intimes éclaircies, l'astuce cosmétique de trop en Inde?" m'a tout de suite interpellé (je ne suis pas fan de Tellement Vrai et Confessions Intimes pour rien, qu'on se le dise!). Autant vous le dire de suite, je n'ai pas été déçu du voyage car le contenu de l'article était effectivement aussi aberrant que ce que le laissait suggérer le titre. Avant de continuer plus en avant le développement de mon propos, je vous propose de ne pas faire de faux suspense et de partager avec vous une petite page de publicité qui va tout de suite poser le décor.


Vous l'aurez compris, ce "Clean & Dry Intimate Wash" est une sorte de nettoyant intime un peu plus poussé que ce dont on a l'habitude. Ah ça c'est sûr qu'on est assez loin de notre Rogé Cavaillès ou Saforelle hexagonales ! Car non content de laver et rafraîchir cette zone si sensible de votre corps Mesdames, ce "soin" vendu en Inde propose en plus... de l'éclaircir. J'avoue que celle-ci, je ne l'avais pas vu venir. Bon, c'est finalement toujours le même sujet dont nous avions d'ailleurs déjà parlé l'année dernière dans ce billet (LA) et j'ai bien conscience que ce désir de paraître plus blanche est quelque chose de si profondément ancré qu'on ne le modifiera pas de sitôt - surtout en Inde où l'on a tendance à considérer que le "degré" de blancheur est un indicateur du niveau social. Mais déjà que c'est quelque chose qui me débecte lorsqu'il s'agit de soins visage, autant je crois que c'est encore pire lorsqu'il est question des zones intimes. Non mais franchement, c'est un coup à filer des complexes injustifiés à toutes les femmes indiennes cette histoire. Le pire, c'est qu'avec ce genre de produits, des femmes qui ne se seraient probablement jamais poser la question de la couleur de leur entrejambe vont maintenant à coup sûr y prêter attention et trouver que oui, effectivement, ça serait peut-être plus sympa en gagnant un peu en clarté (comme les salons que Valérie Damidot refait dans D&Co!).


Je passe rapidement sur la publicité en elle-même, tellement ridicule qu'elle en serait presque drôle. Ce mec qui boit son café et lit son journal en ignorant superbement sa moitié qui semble elle à deux doigts de se jeter au fond du grand canyon. Mais une fois que Madame est passé à la case douche, on voit que l'entente redevient nettement plus cordiale entre ces deux là ("viens les chercher les clés de la bagnole si tu les veux"!). Le pire en plus, c'est que l'actrice qui joue dans cette publicité est déjà super claire de peau et finalement très peu typée indienne. C'est un peu comme avec les lessives finalement, on cherche toujours à laver "plus blanc que blanc". 


D'ailleurs, je me demande bien ce qu'il peut y avoir comme actif dans ce soin pour avoir une telle promesse ? Déjà que diminuer les tâches pigmentaires du visage n'est pas une tâche facile en cosmétique, alors éclaircir de manière globale et homogène un sexe de femme s'annonce hautement plus ardu. Et tant bien même cela serait vraiment efficace, j'imagine alors que cela signifierait qu'il y dans ce produit des actifs du genre costauds et "décapants", autant dire que sur une zone aussi sensible et réactive que celle-ci, bonjours les dégâts. Enfin bon, la bonne nouvelle dans tout ça, c'est que d'après l'article belge où j'ai découvert tout ça, le lancement de Clean & Dry Intimate Wash provoque un sacré tollé au pays des éléphants. Tant mieux finalement, si cela peut remettre un peu  les dérives du blanchiment de la peau sur le devant de la scène, cela sera toujours ça de pris. Même si là encore, je ne me fais guère d'illusions sur le fait que cela ne fasse au final que très peu bouger les mentalités, surtout lorsqu'on lit les déclarations du réalisateur de ce spot publicitaire qui aurait dit " On utilise bien du rouge à lèvre pour rougir les lèvres et de la crème éclaircissante pour blanchir le visage, je ne vois pas où est le problème". Effectivement, vu sous cet angle, il reste du boulot...


Je ne vous ferai pas l'offense de vous demander ce que tout cela vous inspire car j'imagine que l'on se rejoindra tous plus ou moins sur le fait qu'il s'agisse là d'une des plus gros "n'importe nawak" de l'année beauté. En aviez-vous déjà entendu parler vous (si oui, désolé de la redite!) ? Qu'est ce que tout cela vous inspire ? En y réfléchissant bien, cela rejoint finalement des choses qu'on constate aussi par chez nous avec une quête sans limites de la beauté et qui concerne maintenant aujourd'hui notre intimité la plus grande, comme le démontrent les cas toujours plus nombreux de nymphoplastie, cette chirurgie esthétique des petites lèvres dont on parle de plus en plus. Tiens d'ailleurs, question typique de mec, mais pour vous, est-ce que l'hygiène intime relève davantage de la sphère de la beauté (avec des marques que l'on connait aussi pour des soins plus traditionnels comme Rogé Cavaillès ou d'autres spécialisées mais adaptant clairement des codes cosmétiques comme Woman Essentials par exemple) ou plutôt de l'hygiène / santé type Saforelle, Hydralin...) ? Oui, je crois qu'après ce billet, on pourra l'affirmer sans le moindre doute : on aura vraiment parlé de tout sur cette Planète ! 

17 juillet 2012

Les limites de la beauté illimitée...


Whaouh, pire qu'un titre de billet, on croirait cette phrase tout droit sortie du bac de philo du mois dernier ! Mais bien plus terre à terre que les questions existentielles de Freud et d'Aristote réunis, c'est de quelque chose de bien plus concret dont il va être question aujourd'hui sur cette Planète. Depuis la semaine dernière en effet, je vois poindre à droite à gauche dans la presse des articles dédiés au nouveau concept présenté comme révolutionnaire par sa créatrice Hapsatou Sy : la beauté illimitée. 

Hapsatou Sy, vous voyez de qui il s'agit ? Non ? C'est normal ! Vous l'avez peut-être vue sans le savoir dans l'émission (pas passionnante au demeurant) "L'inventeur de l'année" sur M6 où elle faisait partie du jury. Mais c'est surtout en tant que créatrice des salons Ethnicia, où est dorénavant proposé ce fameux concept de "beauté illimitée", qu'elle a fait ses armes en beauté. Avant de continuer plus en avant le développement de mon propos, un bref aparté pour préciser qu'il est question dans ce billet du format de "beauté illimitée" en lui même. Et s'il se trouve qu'il est pour le moment proposé dans les salons d'Hapsatou Sy, je tiens à préciser que je ne m'en porte aucunement garant. Pour tout vous dire, j'entends régulièrement des choses pas très jolies jolies sur les backstages du business Ethnicia et l'essor de ses boutiques, qui font que je préfère inviter à la plus grande prudence.


Enfin bref, fermons cette parenthèse car néanmoins, Ethnicia jette un pavé dans la mare avec sa nouvelle offre de beauté illimitée. Pour vous donner une idée, c'est un peu comme lorsque Free a déboulé sur le marché des télécoms avec ses offres all inclusive, générant par la même occasion une nouvelle façon de consommer le téléphone, l'internet... Si t'as Free, t'as tout compris, et dorénavant, si t'as Hapsatou Sy, t'as tout compris aussi ! L'idée générale se résume on ne peut plus facilement : contre un forfait mensuel allant de 79€ à 249€ par mois, on peut profiter sans limite de différentes prestations beauté. Bien vu car finalement, c'est vrai qu'entre les rendez-vous chez l'esthéticienne, le coiffeur, la manucure, l'épilation... l'addition beauté grimpe finalement assez vite. C'est là la force des centres de beauté globaux qui réunissent tous les métiers de la beauté sous une même enseigne et peuvent ainsi proposer des tarifs attractifs pour fidéliser une clientèle souvent très volage. 

Toute la question est donc de savoir s'il faut ou non craquer pour ce genre d'offre ? Pour trancher dans le vif du sujet, je vous propose de décortiquer rapidement l'offre d'entrée de gamme, qui coûte quand même la bagatelle de 79€ par mois. Voyons donc ce dont elle permet de profiter sans limites : shampooing / crème / soin / coiffage (mouais, pas de prestation coupe, c'est toujours un peu dommage de passer par la case coiffeur si ce n'est pas pour profiter d'un petit rafraîchissement de notre coupe, non ?), pose de vernis mains et make-up flash. C'est tout ? Et bien oui ! Franchement, ça coûte combien une pose de vernis ? 5€ chez Culture of Color avec OPI, c'est ça ? Autant dire que pour 79€, on peut déjà s'en payer un paquet sans forcément se bloquer avec un abonnement. Pour moi vous l'aurez compris, cette formule ne casse pas deux nageoires à un sanglier (oui, j'en ai marre des "trois pattes à un canard" alors j'ai décidé de remixer les expressions de la langue française aujourd'hui!).


Quitte à craquer pour un forfait, j'ai presque envie de dire que celui de 99€ vaudrait presque plus le coup. Baptisé Bronze, il comprend en plus des trois prestations du forfait initial le droit de profiter de coupe de cheveux, soin capillaire défrisage, coloration, pose de vernis pieds, beauté des mains, et épilation visage. Pour "seulement" 20€ de différence, j'ai presque envie de dire qu'il n'y a pas vraiment d'hésitation à avoir, vous ne trouvez pas ? Le forfait encore supérieur (Silver qu'il s'appelle, comme David dans feu Beverly Hills!) ajoute lui aussi pas mal de choses qui donnent envie (la beauté des pieds, les soins visage 30 minutes, le maquillage jour et soirée et les mèches flash) mais pour se l'offrir, il faut franchir un sacré gap et être prêt à concéder un abonnement à 149€ par mois. Si l'on fait le détail de toutes les prestations dont on peut profiter en illimité, c'est clair que c'est intéressant mais faut-il encore pouvoir les sortir tous les mois. A l'année, on est quand même sur un budget à près de 1 800 euros, ce qui est loin d'être un investissement négligeable.

Viennent enfin deux derniers forfaits encore plus complets, l'un à 199€ réunissant toutes les prestations précédemment citées auxquelles s'ajoutent l'épilation corps, les soins visage d'une heure, balayage et même jusqu'à 4 lissages brésiliens dans l'année.Le forfait ultime à 249€ n'apporte pas grand chose de supplémentaire, sauf pour les femmes souhaitant se faire des extensions et qui pourront ici en profiter deux fois par an. Comme cela fait pas mal d'infos, je vous indique ICI le lien vers un tableau récapitulant un peu tous les niveaux de prestations. Maintenant que vous savez tout, reste à se poser la question existentielle : est-ce que ces forfaits présentent un intérêt réel ? Partons par exemple sur le forfait intermédiaire, celui à 149€ mensuel, qui couvre effectivement une bonne partie des besoins beauté d'une cliente lambda. Pour que cela soit intéressant, une seule condition : que la somme que ce que l'on dépense par mois à droite à gauche soit supérieure à ce montant. Par curiosité, est-ce que vous savez si c'est le cas pour vous ?


Je ne voudrais pas faire mon rabat-joie mais je pense que ce n'est quand même pas le cas de grand monde. Car si l'on part sur cette base et que l'on y ajoute ensuite tous les produits cosmétiques à proprement parler, cela ferait que chaque française aurait un budget de plus de 200€ mensuels pour la beauté, ce qui me parait quand même énorme non ? Mais au delà du simple tarif, c'est surtout les questions annexes qui me font douter du succès de ce genre d'offres. Car je pense qu'on est quand même pas mal à avoir nos petites habitudes avec notre petit salon de coiffure ici, notre petite esthéticienne par là, le bar à ongles dans le quartier du bureau et où l'on fait un saut à la pause dèj... Du coup, pour tout miser sur un seul salon, il faut vraiment être sûr de son coup et de la qualité du personnel qui y travaille. Et puis question con mais lorsqu'on part en vacances trois semaines, on doit quand même payer son abonnement ? Si oui, bonjour la rage !

Enfin bref, et comme toujours de toute façon, c'est vous qui allez avoir le dernier mot en me disant dans les commentaires ce que tout cela vous inspire ?! Sur le concept en lui-même d'abord, est-ce que vous vous sentiriez prêt(e) à souscrire à ce genre d'abonnements ? Si oui, quelles seraient vos motivations principales (le prix, la praticité... ?) et à l'inverse, si non, quels sont les freins qui vous font penser que ce genre de choses n'est pas fait pour vous ? Des cinq forfaits proposés par Hapsatou Sy, quel est celui qui sur le papier vous semble le plus intéressant. Avez-vous d'ailleurs une idée de ce que vous dépensez mensuellement dans les lieux de beauté (hors produits bien sûr, jusque en prestations soins, manucure, coiffeur...) ? J'imagine que cela doit finalement être assez fluctuant selon que vous ayez besoin d'aller faire une coloration, envie de vous offrir un super soin... Enfin bref, encore beaucoup de questions, je sais que je suis curieux mais que voulez vous, c'est plus fort que moi !

16 juillet 2012

Ce shampoing que l'on a tous essayé (ou pas loin en tout cas...) !


Pour redémarrer la semaine en douceur, je vous propose de causer d'un shampooing dont je suis presque certain que 95% d'entre vous l'ont déjà essayé, ne serait-ce qu'une fois dans leur beauty addict de vie. J'aurais même été tenté de monter jusqu'à 96%, voire 97%, mais ce serait peut-être abusé un peu ;-) ! Moi en tout cas, je fais clairement partie de ces 95% puisque j'ai acheté à plusieurs reprises sa célèbre déclinaison à la Camomille, attiré comme un papillon par la lumière par sa promesse d'éclaircir les cheveux. Vous avez une petite idée du shampooing dont il peut bien s'agir ? Bah oui, évidemment, c'est bel et bien le mythique, l'incontournable, le cultissime... Ultra-Doux de Garnier. Et si je vous en touche deux mots aujou'd'hui, c'est que 2012 est une année particulière pour un shampooing particulier. Cette année, Ultra-Doux fête en effet son trentième anniversaire (en clair, je n'étais pas né qu'il existait déjà!).

N'y allons pas par quatre chemins, Ultra Doux est une licence en or massif chez Garnier, un blockbuster du rayon cheveux. Vous ne me croyez pas ? Jugez donc sur pièces : chaque année en France, Ultra Doux, c'est 27,3 millions de produits vendus (soit un chaque seconde pour faire plus simple!), ce qui représente tout de même 1,8 million de litres de shampoo qui passent dans nos caddies. Au moment où j'écris ces lignes, en France, près de 9 millions de personnes ont un produit Ultra Doux dans leur salle de bains (vous peut-être?§°. Des chiffres vertigineux qui feraient rêver n'importe quelle marque de capillaires, une success story en bonne et due forme qui a donc débuté en 1982...

Cette année là (je chantais pour la première foiiiiis, le public ne me connaissait paaaaaaas...), 4 nouveaux shampooings débarquent en magasin. Avec déjà à l'époque une promesse simple qui ne quittera finalement jamais la marque, devenant au contraire son ADN même : la mise en avant d'une plante et la promesse que cette dernière résolve un problème capillaire particulier. Aux cheveux secs les bénéfices des germes de blé, aux cheveux normaux les bienfaits le tilleul, aux cheveux blonds les vertus de camomille (une référence qui existe toujours 30 ans plus tard!) et enfin aux cheveux gras l'efficacité de l'ortie blanche. Ce qui est assez marrant, c'est de voir que même s'ils ont évidemment été modernisés au fil des décennies, les flacons que l'on achète aujourd'hui ne sont finalement pas si différents de ceux de l'époque. Flacons aux courbes généreuses et large bouchon, on les reconnait bien là !


Mais plus encore que leur emballage, c'est ce que contiennent les flacons qui marque dès le début la "patte" UD (pas Urban Decay hein, on parle toujours d'Ultra Doux là!). La valorisation de matières premières naturelles (bien avant la vague bio pour le coup) et reconnues de tous temps pour leur efficacité sur les cheveux, mais également des textures et des parfums simplement délicieux qui transforment un moment d'hygiène en instant plaisir terriblement sensoriel, et enfin le bénéfice final, celui d'un cheveu incroyablement doux au toucher. Une promesse qui trouve rapidement écho auprès des femmes (mais aussi des hommes, ne soyons pas sexistes) de l'époque.

En 1983, l'année suivant le lancement donc, la ligne Ultra Doux s'enrichit déjà de ses premières références après-shampooings. Les prémices d'une gamme élargie et dans laquelle on trouvera quelques années plus tard des masques et autres soins de beauté. En 1993, Garnier incorpore des huiles essentielles dans ses shampooings, avant de se lancer dans la foulée les premiers soins mousse après-shampooing sans rinçage. Là encore, toujours ce souci d'innover, tant sur l'efficacité et la naturalité des formules que sur leur sensorialité. Trois ans plus tard, en 1996 donc, la marque s'attaque aux cheveux des enfants avec des formules encore plus douces qu'Ultra Doux, spécialement pensées pour les petites têtes blondes (qui ne sont pas toujours blondes mais ne chipotons pas sur les détails, surtout le lundi!). 



En 1999, Ultra Doux prend un virage vers des formules toujours plus clean, ce qui se traduit par l'arrivée des premiers shampooings transparents et surtout par l'ajout de nouveaux ingrédients inédits. Désormais, les références Ultra Doux ne mettront plus un seul actif en avant mais deux, un extrait de plante et un extrait de fruit étant désormais combinés pour agir en synergie. En 2003, la marque trace un peu plus son sillon en incorporant dans ses références du lait végétal pour encore et toujours plus de douceur. L'année suivante, après tant d'ajustements sur le fond, c'est à la forme et à une refonte de l'identité visuelle que s'attaque Garnier.

Est-ce que la soif d'innovation d'Ultra-Doux s'est calmé avec l'âge ? Et bien non, pas vraiment, bien au contraire. même Nouvelles formules sans parabens et sans silicones en 2009, éco-recharge et shampooing à 97% biodégradable en 2011, premier shampooing sec et nouvelle Huile merveilleuse cette année... la marque s'adapte à l'air du temps, encore et toujours. Ce mois-ci est également lancée 5 Plantes, la toute nouvelle recette Ultra Doux destinée aux cheveux normaux manquant de vitalité. Des nouveautés très régulières donc mais qui n'empêchent pas que les valeurs sûres restent les mêmes année après année. Aujourd'hui encore par exemple, le Masque à l'huile d'avocat et le Shampooing à la camomille continuent de truster les meilleures ventes de la marque.


Avec plus de 20 recettes à son catalogue et des prix aussi doux que son nom, je ne vois pas trop ce qui pourrait empêcher cette belle réussite de continuer encore des années et des années. On peut imaginer qu'au fur et à mesure que les progrès seront faits en la matière, la marque tendra vers des formules toujours plus naturelles, allant peut-être même un jour jusqu'au bio pour être en conformité avec son image végétale ? Pas impossible même s'il va falloir pas mal plancher sur le sujet pour réussir à faire un shampoo green mais capable de mousser autant qu'un Ultra Doux ! Côté packaging, je suis tombé sur la photo juste ci-dessous, réalisée par une agence de packaging qui avait planché pour Garnier sur une refonte des packs Ultra Doux. Le résultat est plutôt joli, un peu plus moderne certes mais finalement, je trouve que ce serait dommage de quitter ce flacon qui finalement est le même depuis 30 ans...


Et vous alors, quelle est votre histoire avec ce mythique Ultra Doux ? Est-ce que vous l'avez déjà utilisé au moins une fois dans votre vie (je vais pouvoir vérifier ma théorie des 95%!) et si oui, est-ce que vous faites partie de ses inconditionnels ? Si oui, quelle est votre recette chouchoute, cette dont vous vous délectez sans la moindre lassitude ? Est-ce qu'il y a aussi parmi vous des déçus de l'Ultra Doux  ? Est-ce qu'il y en a qui comme moi sont frustrés lorsqu'ils tombent sur une référence dont le parfum les attire fortement, mais que celle-ci ne correspond pas à nos besoins capillaires ? Cela me fait enrager à chaque fois car l'odeur de la vanille / papaye est à tombée mais il est destiné aux cheveux longs, grrrrrr !

10 juillet 2012

Et si on pouvait faire repousser les cheveux...


Bon, quitte à avoir un été pourri, autant se projeter d'ores et déjà sur la rentrée en faisant un peu le tour des lancements les plus novateurs. Car si septembre marque le retour au bureau, il est aussi synonyme - et c'est nettement plus sympa pour le coup - de la période généralement la plus riche en beauty nouveautés. J'en ai déjà repéré plusieurs mais celui dont je voulais parler aujourd'hui me touche plus particulièrement car il apporte une réponse novatrice à quelque chose qui nous concernera sûrement tous plus ou moins un jour : la perte des cheveux. Moi perso, je crois que c'est sans conteste l'une de mes "frousses beauté" les plus grandes. Autant cela ne me posera aucun souci d'avoir les cheveux blancs (j'en ai déjà quelques uns d'ailleurs, à 28 ans seulement, la loose...) mais autant ça me saoulerait de me retrouver dégarni. Chauve, c'est peut-être sexy sur Bruce Willis, mais perso, je passe mon tour... Bon, si je regarde un peu les hommes de la famille, de mon père à mes grands-pères, j'ai l'impression qu'on blanchit certes, mais qu'on ne les perd pas, je croise les doigts pour que l'hérédité ne me joue pas un vilain tour sur ce coup !


Au pire du pire, d'ici à ce que je sois vraiment concerné par le sujet, la science aura très certainement fait des progrès monstres qui me permettront de ne pas avoir à me faire des implants capillaires comme Julien Lepers (tenez, je vous remets ICI le lien de la vidéo car c'était encore un sacré n'importe quoi ce truc!). Pas besoin d'attendre 2040 pour ça mais juste le mois de septembre car c'est justement là l'une des grosses innovations dont je vous parlais. Jusqu'à présent, les solutions anti-chute de cheveux ne manquaient pas, que cela passe par des shampooings tonifiants ou redensifiants, ou plus souvent des cures en forme d'ampoule censées ralentir le processus de chute. Des solutions bienvenues pour les personnes concernées mais qui ne pouvaient finalement que retarder l'échéance d'un processus qui semblait alors inéluctable.


Si vous lisez Le Parisien comme moi, vous avez peut-être vu dans l'édition d'hier un article présentant les travaux de la recherche L'Oréal sur ce sujet, et plus particulièrement l'arrivée prochaine de la Stemoxydine, une "nouvelle molécule présentée comme révolutionnaire". Alors je sais que ce que sont en train de penser les plus perplexes d'entre vous, que L'Oréal nous fait le coup de la nouveauté révolutionnaire tous les 4 mois, patati patata... mais là pour le coup, cela me semble vraiment représenter une avancée intéressante. Sans trop rentrer dans les détails car ce sont très vite des choses qui dépassent nos compétences (sauf si la descendance d'Einstein lit ce blog bien sûr!), résumons en disant que tout s'articule autour des cellules souches (encore elles!) situées au niveau du follicule pileux. Cette nouvelle molécule, la Stemoxydine, est censée créer dans ces "réservoirs de nouveaux cheveux" un environnement pauvre en oxygène, la condition favorable pour que le bulbe passe plus rapidement d'une phase de latence (un peu comme un champ en jachère qui repose avant de reproduire) à une phase anagène (le moment où le cheveu pousse).


Bon, bien entendu, il ne faut pas non plus en attendre des résultats incroyables et s'imaginer que l'on va finir avec la crinière de Raiponce, ce ne serait pas raisonnable... Mais néanmoins, cela marque quand même une certaine rupture puisque les études cliniques menées et attestant l'efficacité de la Stemoxydine reviennent à dire que "oui, on peut faire pousser des cheveux et ne plus se contenter de ralentir leur chute". Un constat qui ouvre de jolies perspectives si l'on continue de creuser un peu sur cette piste. Moi en tout cas, je vote pour si cela peut m'éviter de ressembler à Kojak à 50 ans ! Bon, tout n'est pas parfait pour autant car cette jolie découverte se paye au prix fort. Le produit inspiré de cette recherche sera commercialisé par Vichy sous la forme d'un coffret de 28 monodoses, Neogenic, vendu... 79€90. Aie, dur ! Et cela d'autant plus que comme souvent dans ce genre de traitement, il est recommandé de suivre une cure de trois mois pour en tirer les bénéfices maximum. Je vous laisse faire la calcul vous même pour vous rendre compte qu'à ce prix là, les consommateurs attendront vraiment une efficacité visible. Avec une moyenne de 1 700 nouveaux cheveux sur 3 mois, l'étude clinique laisse penser que cela devrait être le cas... Hâte en tout cas d'avoir les premiers feedbacks consommateurs !


Est-ce que comme moi, la chute de cheveux est quelque chose qui aurait tendance à vous angoisser ? Est-ce que vous êtes du genre à paniquer lorsqu'en vous coiffant ou en prenant votre douche, vous constatez qu'il y a plein de cheveux sur la brosse ou dans le siphon de la douche ? Avez-vous déjà testé des produits pour diminuer la chute des cheveux, et si oui, en aviez-vous été satisfait ? Est-ce que vous pensez que malgré son prix un peu prohibitif, Neogenic arrivera quand même à conquérir les salles de bains des millions de français dégarni(e)s (j'accorde volontairement au féminin car si l'on en parle un peu moins, c'est un problème totalement mixte)

8 juillet 2012

Du gommage en pot-lynésie

Tout le monde a passé une bonne semaine ? Vous êtes déjà en vacances vous ? Moi, même si les holidays ne sont pas prévues pour cet été mais un peu plus tard à la rentrée, tout va pour le mieux quand même. Et si j'ai encore été absent toute la semaine, c'est justement parce que j'ai croulé sous les bonnes nouvelles ces derniers jours ! Des good news comme s'ils en pleuvaient (et dont je vous reparlerai plus en détails très vite, promis!) mais qui du coup m'ont donné pas mal de boulot supplémentaire. Et comme il fallait bien que je me libère quand même un peu de temps pour aller faire les soldes (et dévaliser finalement la nouvelle collection Zara !), aller voir Spiderman (étonnamment drôle)... c'était - comme toujours - la course ! Mais bon, me revoilà quand même pour la traditionnelle revue du dimanche avec aujourd'hui au programme.. un gommage corporel ! J'ai presque envie de dire qu'il était temps car en jetant un oeil dans les archives, je me rends compte que je n'ai pas chroniqué de body scrub depuis le 20 mars 2011. Ah oui quand même ! Mais bon, il faut avouer aussi que je n'en n'utilise pas tant que ça, et qu'en plus, ça ne descend pas très vite un flacon de gommage...


L'année dernière, je vous avais donc vanté les mérites du Gommage Coco Mangue de la marque Héliabrine qui était une petite tuerie sans nom (enfin si, puisqu'il s'appelle "Gommage Coco Mangue Héliabrine" mais bon, vous comprenez l'idée!). Autant dire que la barre était haute pour celui qui allait prendre sa relève. Toujours sensible aux odeurs d'iles paradisiaques aussi ensoleillées que dépaysantes, j'ai porté mon choix sur le Gommage Délicieux Polynesia que la marque Thalgo m'avait envoyé à l'époque. A base de sable, de sel et coques de noix de coco, il est également parfumé et enrichi aux extraits de Vanille pour une évasion la plus totale. A la surface du produit, vous avez sûrement distingué une phase huileuse qui est en fait une huile de Monoï. En résumé, Coco, Vanille et Monoï, vous imaginez très bien le parfum de cette petite bombe cosmétique. A chaque fois que je l'utilise, j'ai envie d'aller mettre mon maillot de bain, de me faire un collier de fleurs et m'attends à ce que des vahinés surgissent à tout moment dans ma salle de bains ! Cela sent tellement bon que parfois, j'ouvre même le pot juste pour le sniffer !


Tiens à ce propos, en parlant d'ouverture du pot, abordons tout de suite le sujet qui fâche : non mais sérieux, c'est quoi cette bouteille de lait ? Euh pardon, je voulais dire "c'est quoi ce pot de gommage". En verre (rien de mieux pour le casser sur le carrelage de la salle de bains), assez lourd, avec un couvercle pas du tout facile à ouvrir et qui aurait même souvent tendance à coller au pot, c'est un peu la galère cette histoire là. Heureusement, ce qu'on trouve à l'intérieur fait oublier le manque de praticité de la chose. Car disons le sans faux suspense, ce gommage est plutôt de bonne facture. Avec la petite spatule fournie, on mélange les deux phases huileuse et "granuleuse" pour se faire en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire un gommage hydratant digne de ce nom. La texture, qui du coup est à mi-chemin entre liquide et solide, n'est pas forcément la plus évidente à travailler et l'on en perd un peu dans la douche à chaque fois, mais ça, c'est aussi peut-être parce que j'ai un peu deux mains gauches !


En tout cas, on constate clairement le bénéfice produit puisqu'après utilisation, avec la peau vraiment plus douce au toucher. Je l'utilise aussi pas mal depuis 15 jours car je pèle un peu depuis mon retour de Nice où j'avais over bronzé en un week-end et trouve que, pour harmoniser un peu le bronzage et éliminer les petites peaux qui s'en vont, c'est pas mal du tout. En revanche, petite précision importante : sur la notice, Thalgo recommande d'utiliser ce gommage sur peau sèche ou légèrement humide. Perso, pour avoir essayé les deux (enfin même les trois car j'ai aussi tenté l'aventure sur peau mouillée sous la douche), je ne recommande pas spécialement sur peau sèche car c'est un peu abrasif ces grains (surtout vers la fin car je trouve que l'huile s'utilise plus vite que les grains) et ça laisse du coup un peu la peau un peu rougie. Donc si vous ne voulez pas vous décaper la peau, suivez mon tuyau.


Après utilisation, la peau reste parfumée un petit moment, sans que cela soit pour autant entêtant. Je tiens à le préciser car souvent, lorsqu'on lit "coco, monoï, vanille", on peut craindre que l'odeur soit un peu trop présente ou chimique, mais là, ce n'est vraiment pas le cas. A faire le soir après une dure journée de boulot, cette odeur de vacances est reposante à souhait et juste avant d'aller dormir, c'est tout ce qu'il me faut. En clair si je résume, nous sommes donc là face à un gommage de bonne facture, efficace et agréable à utiliser même si pas forcément pratique. Est-ce que je vous le recommande ? Je serai tenté de vous répondre oui même si son prix (40 euros) reste quand même un investissement certain pour un gommage corporel (mais qui est quand même justifiable par sa formule qui fait la part belle aux matières premières assez qualitatives). A la rigueur, cela peut être un beau gommage qu'on utilise lorsqu'on a vraiment du temps pour soi, et qu'on peut faire en alternance avec un autre plus "basique".

Est-ce à tout hasard un produit que certain(e)s d'entre vous ont également eu l'occasion de tester ? Si oui, n'hésitez pas à confronter votre expérience à la mienne, que vous partagiez mon avis ou soyez au contraire en désaccord le plus total. Et sinon, par curiosité, quel est le prix maximal que vous êtes personnellement prêt(e)s à investir dans un gommage corporel, qui reste malgré tout un produit secondaire dans une salle de bains ? Tiens d'ailleurs, est-ce que justement vous pratiquez régulièrement une exfoliation corporelle ? C'est plutôt une fois par semaine ? Par moins ? Ou jamais peut-être ? Votre body scrub chouchou, lequel est-ce vous ? Vous privilégiez davantage le côte plaisir et sensoriel du produit ou bel et bien son efficacité ?

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