29 avril 2010

Petites lectures du jeudi

Je voulais vous indiquer deux articles que j'ai trouvé intéressant aujourd'hui et qui font suite à des papiers parus un peu plus tôt ici même.

Le premier, tiré du Challenges actuellement en kiosques, revient sur sur le lancement du premier parfum masculin de Biotherm. Le journaliste explique que "Biotherm a pu connaitre une petite baisse de régime sur le marché du soin au masculin" dont "le marché haut de gamme stagne alors que le nombre d'acteurs ne cesse d'augmenter". Dans cette situation, "ce parfum, proposé à prix très accessible, va offrir à la marque un relais de croissance". Génial, c'est aussi ce que j'avais dit ICI ! Finalement, mes études de sciences économiques ne m'ont donc pas été complètement inutiles !

Pour aller plus loin, vous pourrez accéder à ce papier sur le site de Challenges (par LA). Et y découvrir une précision sur les (grandes) ambitions de Biotherm pour Force. L'objectif : "percer dans le Top 20 des parfums les plus vendus d'ici la fin de l'année". Je ne pourrai pas expliquer pourquoi (d'autant que j'ai pas encore senti la fragrance), mais je n'arrive pas à croire au succès de ce jus. Même si j'espère pour Biotherm et tous ceux qui ont travaillé sur ce projet que les prochains mois me feront mentir...

Sans transition, bien sûr...
La semaine dernière, je disais dans un post tout le bien que je pensais de Caresse d'Eveil, le soin Suzanne aux Bains que je teste depuis une quinzaine de jours. Agréablement surpris, je m'étais même dit qu'il fallait que je me renseigne sur ce qu'était devenu la marque qu'on ne voyait plus depuis quelques temps. Et bien, le site L'Observatoire des Cosmétiques m'a donné de leurs nouvelles (ICI) : la marque a été rachetée par Lexel. Et va donc adopter le réseau de distribution du groupe, à savoir la vente en réunion. Oui, oui comme Tupperware et les sex-toys...

Je ne sais pas quoi penser de cette info. D'un côté, je trouve ça décevant car il s'agit d'une belle marque, avec un véritable univers. C'est donc dommage que Suzanne aux Bains ne puisse continuer à se développer de manière autonome. Mais j'imagine que l'univers concurrentiel est plus difficile aujourd'hui qu'à leurs débuts où le bio était encore un peu niche. Le choix du partenaire me laisse également perplexe, car d'après les retours que l'on peut voir sur les forums, les produits et le mode de fonctionnement Lexel son souvent vivement critiqués.

Mais puisque visiblement, ni les formules, ni l'univers de la marque ne seront modifiés, c'est l'essentiel. Des nouveautés sont même prévues dans les prochains mois, j'espère simplement qu'elles garderont le niveau d'exigence que Suzanne aux Bains s'est toujours fixé jusque là.

28 avril 2010

Revue de presse - In Style


C'est officiel, j'adore lire la presse étrangère. Enfin, lire est un bien grand mot car mes compétences en langues étrangères sont un peu limitées. Alors disons simplement que j'aime feuilleter les magazines américains ! A l'aéroport lundi, j'ai donc largement trouvé de quoi m'occuper en attendant mon avion. Voici une rapide review des quelques produits que j'ai trouvé intéressant.


Colgate Wisp

Je me souviens qu'il y a quelques années, Oral-B avait commercialisé une sorte de brosse à dents nomade baptisée Brush Aways (ICI). Moi qui suis un accro au brossage de dents, je trouvais le concept sympa. Mais j'ai du être l'un des seuls, car au bout de quelques mois, il était impossible de trouver ce produit en rayons... Et bien, je vais peut-être avoir une autre solution pour me brosser les dents après le déjeuner, grâce à Colgate cette fois ! La marque a apparemment lancé une sorte de mini-brosse jetable, contenant des perles rafraîchissantes et qui s'utilise sans eau. Décliné en 4 parfums, le produit est présenté plus en détail sur ce site internet.


Tocca

Les lingettes nettoyante, démaquillante, autobronzante... je connaissais déjà. En revanche, la version solaire m'apparait bien plus novatrice. C'est la marque italienne Tocca qui propose ce procédé. Alors OK, ce n'est pas du tout écologique (comme tous les produits jetables à base de lingettes d'ailleurs), et à 28 euros la boite de 8, on s'imagine mal l'utiliser comme protection principale en vacances. Mais cela peut en revanche être une bonne alternative pour une application occasionnelle, à laisser dans son sac pour un déjeuner en terrasse imprévu (comme aujourd'hui par exemple!)...

NIA 24

Je vois souvent cette marque dans les médias étrangers et j'avoue qu'à chaque fois, je trouve leurs produits sympa. NIA, c'est pour Pro-Niacin, la molécule star de la gamme, le dénominateur commun à l'ensemble des soins. J'ai cru comprendre qu'il s'agissait en fait d'un dérivé de Vitamine B3 qui permettrait d'augmenter le renouvellement cellulaire. Dit ainsi, cela ne parait pas révolutionnaire mais la manière dont l'utilise la marque (c'est expliqué en détail ICI) fait que cela semble plutôt solide comme concept. J'espère que nous aurons la chance de découvrir les produits en France dans les prochains mois...

27 avril 2010

Les carottes sont-elles cuites pour vegetable(s) ?

Impossible je pense d'ignorer que nous sommes en pleine période de soldes ! Les vitrines fleurissent de panneaux - 50% que j'affectionne à double titre. D'abord, parce qu'ils me donnent un bon prétexte pour dévaliser les magasins de fringues, mais aussi car c'est alors le moment idéal pour détecter les (in)succès du rayon cosméto.

Hier, virée Séphoresque. Surpris par le fait que la quasi totalité des produits vegetable(s) soit proposée à moitié prix (voir ICI), j'engage la conversation avec une vendeuse de l'enseigne. Et là, coup de chance, elle se montre du genre bavarde et n'hésite pas à sortir du discours policé que le personnel est généralement obligé de tenir. Et elle n'y va pas par quatre chemins : "vegetable(s) ne fonctionne pas du tout, les produits ne sont pas tops et les parfums rebutent les clientes". Avant de conclure qu'elle croit savoir que la marque "va bientôt disparaitre de nos magasins". Alors attention, ces propos n'engagent que ma vendeuse indic', alors si quelqu'un au marketing chez Sephora nous lit, qu'il n'hésite à me dire si cela est faux.


Car si jamais ce retrait se confirmait, cela serait une sanction rapide pour la marque, qui n'est présente chez Sephora que depuis un an seulement. Une période où je n'ai personnellement pas eu l'occasion de tester les soins vegetable(s), je me garderai donc bien d'émettre un avis à leur sujet. Mais je cherche néanmoins à comprendre ce qui c'est passé ces douze derniers mois... Le lancement de la marque a été plus que réussi. Début 2009, le buzz autour de vegetable(s) est optimal. On voit les produits partout en presse, bien relayés par les blogs et soutenus en pub si ma mémoire est bonne. Le concept est dans le vent, surfant sur une tendance forte (la "légumo-thérapie") sans pour autant tendre vers le bio. Le prix assez élevé des produits a peut-être desservi la marque : difficile de vendre 40 euros un soin dont on vante le côté naturel, la richesse en fruits et légumes mais qui apparaît sans aucune autre promesse qu'une simple hydratation de l'épiderme.

Ma conclusion : même lorsque le mix marketing semble bien foutu, il est impossible de pronostiquer le succès ou non d'une marque. Car personnellement, j'aurais cru à celui de vegetable(s)...



A noter : toujours selon mon indic chez Sephora, Burt's Bees ne provoque pour l'instant pas la folie des consommatrices...

26 avril 2010

Opération sauvetage pour le CCB


La semaine dernière était capitale pour Le Club des Créateurs de Beauté. C'est en effet ce 20 avril, à l'occasion de son quinzième anniversaire, que la marque a lancé la nouvelle version de son site internet. Nouveau design, nouvelles fonctionnalités et nouveaux produits, l'ensemble est plutôt réussi mais j'y reviendrai un peu plus tard.

Car il est important je pense de préciser que ce nouveau site marque - selon moi - le troisième grand chantier entrepris par Le Club des Créateurs de Beauté (qui pour rappel appartient au groupe L'Oréal) afin de redynamiser une marque qui, il faut bien le dire, a beaucoup souffert ces dernières années. Pour se rafraîchir la mémoire, voici ICI un article paru l'année dernière dans le magazine Capital qui expliquait bien dans quelle délicate situation se trouvait le CCB. Pour résumer (pour ceux qui n'auraient pas le courage d'aller lire le papier!), on peut dire que l'offre du CCB avait beaucoup perdu de son attractivité et surtout, que la marque avait très mal négocier l'explosion du e-commerce, voyant son mythique catalogue devenir complètement obsolète au moment où la vente en ligne faisait beaucoup de tort aux principales marques de VPC. A l'instar des 3 Suisses, La Redoute... le CCB voyait alors son chiffres d'affaires chuter de manière inquiétante, multipliant alors les initiatives pour sortir de cette mauvaise passe.

1) TON CATALOGUE, TU DEPOUSSIERERAS

Agnès B, Franck Provost, Dr Christine Poelman, Cosmence... bien qu'assez connues, on ne peut pas dire que les marques du portefeuille CCB était particulièrement excitantes. Aux grands maux, les grands remèdes : pour séduire de nouvelles consommatrices, la marque offre un lifting de choc à son catalogue.

Le CCB n'est pas très performant en soins du corps et sur les produits d'hygiène ? Il a alors la bonne idée de référencer les produits gourmands de The Body Shop (uniquement les soins du corps, pour ne pas cannibaliser les ventes de Cosmence). Une initiative qui sert aussi les intérêts de The Body Shop, marque l'oréalienne qui n'avait jusqu'alors pas de distribution en ligne en France.

Impossible d'ignorer la vague écolo qui déferle sur le rayon cosméto ? Le CCB fait appel à Nathalie Charon qui développe pour la marque Bioexigence, une jolie gamme de soins qui fleurent bon la Provence.

L'offre capillaire n'est pas en reste : exit les produits Franck Provost et place à une ligne Jean-Marc Maniatis complètement relookée, plus moderne et plus abordable.

Et ce n'est pas tout... Le rayon parfum est dopé par l'arrivée de Crazylibellule ans the poppies et de Thierry Mugler ! Un joli coup mais pourquoi d'ailleurs ne pas avoir pris une marque L'Oréal, qui aurait pu correspondre davantage à la cible CCB ?

Et enfin, cerise sur le gâteau, le CCB accueille même la marque coquine YESforLOV...

BILAN : incontestablement, une réussite. Un catalogue plus complet, quelques jolis coups dans les nouvelles marques référencées, une rationalisation pertinente de l'offre ... c'est plutôt très bien joué même si d'autres synergies auraient peut-être pu être mises en place en exploitant certaines autres marques L'Oréal.


2) TES OEUFS DANS LE MÊME PANIER, TU NE METTRAS PAS

Au CCB, on a bien compris que l'avenir de la vente par catalogue était plus que compromis. Et qu'une e-boutique seule ne suffirait peut-être pas encore à renouer avec le succès de la grande époque du Club. Ce qu'il faut au CCB, c'est un point de vente "en dur", avec un vrai réseau dans toute la France. Bingo, la marque signe un accord avec Nocibé qui référence depuis le début de l'année les best-sellers du Club ! Proximité et accessibilité sont les deux maîtres mots de cette nouvelle stratégie qui permettra dorénavant aux clientes de tester les textures, de découvrir les couleurs du maquillage...


BILAN : Là encore, c'est plutôt une bonne idée. Le choix de Nocibé, une des seules enseignes à ne pas avoir souffert de la crise économique, est indiscutablement un choix stratégique. Ce partenariat permet au Club de gagner en visibilité et potentiellement de nouvelles clientes qui reviendront peut-être par la suite acheter sur le site du CCB... ou de Nocibé. Car, petit bémol, Nocibé.fr commercialise aussi les produits du Club. Pour moi, c'est un peu regrettable car si les points de vente physiques de Nocibé complètent bien la distribution, la vente sur leur site vient un peu marcher sur les plate-bandes du Club.


3) UNE BELLE VITRINE, TU T'OFFRIRAS

Touche finale de cette année de reconquête, le nouveau site internet CCB lancé cette semaine, avec un graphisme épuré tranchant avec le code couleur noir de la précédente mouture. Parmi les nouvelles fonctionnalités mises en place : la possibilité de se faire rappeler par une conseillère en laissant son numéro de téléphone, et pour les questions plus pointues, un formulaire à remplir qui permet de rentrer en contact avec une esthéticienne. Comme sur le site de Sephora, les clientes pourront dorénavant déposer leurs avis sur les produits CCB qu'elles ont eu l'occasion d'essayer. Une bonne idée mais la marque laissera t-elle apparaitre les avis les moins favorables aux produits du Club ? Enfin, la vente est optimisée via la proposition d'articles en lien avec ceux dont l'internaute consulte la fiche.

BILAN : Il aurait été dommage de revoir l'ensemble de l'offre CCB sans offrir un bel écrin à ce nouveau catalogue. La navigation est plus intuitive, le design plus contemporain. Néanmoins, le nombre important de références fait que l'on s'y perd un peu, en particulier dans le maquillage (près de 10 références en mascara, est-ce bien raisonnable?).



En conclusion de tout cela, force est de constater que la marque a su réagir et faire face aux difficultés qu'elle rencontrait. Est-ce que cela sera suffisant pour renouer avec la croissance et le succès ? A suivre dans les prochains mois...

www.ccbparis.com

24 avril 2010

Armée de l'hair

Je ne sais pas vous, mais moi je trouve que l'offre capillaire du moment est assez pauvre. A l'exception du (splendide) lancement Kérastase Chronologiste (enfin une innovation digne de ce nom et dont il faudra que je parle ici), peu de choses ont retenu mon attention ces derniers temps. Pour voir si cela était susceptible de s'arranger dans un avenir proche, j'ai fais un petit tour du web pour découvrir les nouveautés que nous aurons peut-être en France dans les prochains mois...


Ted Gibson

Coiffeur d'Anne Hathaway et de Renee Zellweger, Ted Gibson travaille également pour des grandes maisons de couture (Chanel, Prada...). Si l'on ajoute à cela le fait qu'il est l'expert capillaire d'une émission de relooking pour CBS (What not to wear's), on comprend bien que Ted Gibson fait partie des coiffeurs qui comptent outre-Atlantique. Il a développé à son nom toute une gamme de soins pour les cheveux qui - premier point fort - est visuellement très jolie. Surtout le produit phare de la ligne, Goodnite Serum, un traitement innovateur qui s'adresse aux cheveux sous-alimentés et épuisés. Les critiques sur ce produit ont d'ailleurs l'air assez bonnes sur les forums américains. Tant mieux d'un sens car il coûte quand même la bagatelle de 100 dollars !




Jonathan Antin

De nombreux points communs antre Jonathan Antin et Ted Gibson. Lui aussi est un coiffeur de stars (Madonna, Kirsten Dunst, Ricky Martin...), lui aussi a participé à une émission de TV américaine (Shear Genius) et lui aussi propose une gamme de soins capillaires à son nom, notamment vendue dans les Sephora US. Sans sulfates, sa ligne vegan ciblant tout particulièment une clientèle en quête de naturalité, reste très abordable (le shampooing est vendu environ 20 dollars). Les produits styling semblent être ceux qui recueuillent le plus d'opinions favorables sur les sites de bloggueuses américaines.


John Frieda

Si cette marque est bien connue des françaises, le parcours de John Frieda l'est lui beaucoup moins... Car oui, John Frieda n'est pas qu'un nom sur un flacon d'après-shampooing ! C'est à l'âge de 16 ans qu'il a démarré sa carrière, comme assistant de Leonard,un célèbre styliste de la mode britannique dans les années 1970. C'est alors l'un des premiers à défendre l'idée qu'il faut pour chaque type de cheveux une solution adaptée, sur le même principe que les soins cutanés. Avec des chimistes, il commence alors à travailler sur des "solutions sur-mesure" avec le succès qui est le sien aujourd'hui. "Root Awakening", voici en revanche une gamme que l'on ne connait pas encore dans l'hexagone. Infusés à l'eucalyptus et à l'huile de menthe poivrée, les soins de cette ligne promettent force et tonus. C'est étrange d'ailleurs car le formule fait plutôt penser à des soins assainissants ou antipelliculaires. A noter, le packaging vert avec des fleurs en tramé permet à la maque de surfer sur la vague écolo.


Josie Maran

C'est mon coup de coeur de cette sélection. D'abord, car cette femme a un parcours assez sympa : ancien mannequin, ancienne égérie Gemey Maybelline, actrice (vue notamment dans Aviator)... elle a tout plaqué pour lancer sa gamme de produits. Soins du visage, soins capillaires, make-up, elle propose un très large choix de références, toutes orientées naturels. Ce sérum a retenu mon attention. Ultra-réparatrice, cette huile d'argan parfumée par le géranium et la bergamote, et qui promet une "formule ultralégère et jamais grasse" fait depuis plusieurs mois déjà le bonheur des américaines.

23 avril 2010

Parce qu'essie le vaut bien

Celles et ceux qui lisent l'actualité de la bourse sont probablement déjà au courant depuis hier de la nouvelle. Et oui, L'Oréal vient (encore!) de faire une nouvelle acquisition en signant un accord qui permettra bientôt au géant de la cosmétique de prendre le contrôle d'Essie, l'un des acteurs majeur du marché des vernis à ongles.

Pour rappel et comme le souligne L'Oréal dans le communiqué annonçant ce rachat (dont on ignore le montant), Essie Cosmetics a été créé en 1981 aux Etats-Unis par un dénommé... Essie Weingarten. Près de 20 ans plus tard, la marque a conquis de nombreux points de vente dans le monde, en particulier dans des salons de coiffure et des spas américains. Pour se donner un ordre d'idée, le chiffre d'affaires d'Essie avoisine les 30 millions de dollars sur les 12 derniers mois (il faut en vendre des vernis pour arriver à un tel score!). Un succès qui devrait certainement s'amplifier grâce à la puissance et à l'expertise l'oréalienne.

A suivre de près dans les prochains mois pour voir comment ce rachat va influer la stratégie de la marque mais une chose est certaine : ce rachat ne devrait pas faire les affaires d'OPI qui a dorénavant face à lui un concurrent soudainement beaucoup plus puissant.

22 avril 2010

Discussion de Comptoir… de l’homme !

Sur l’un des seuls blogs beauté tenu par un homme, il parait évident de s’intéresser quelques instants au marché de la cosmétique au masculin ! Quelles sont les grandes tendances du moment, les nouveaux gestes qui commencent à émerger… Pour répondre à ces questions, qui de mieux placée qu’Elisabeth Provasi, souriante et dynamique responsable de la boutique Comptoir de l’Homme. Un échange instructif qui est également l’occasion de faire le point sur la success story des boutiques de l’enseigne, qu’elles soient virtuelle ou physique.


Si l’on devait pour commencer résumer l’histoire du Comptoir de l’Homme…
Notre site a été lancé en 2006, sur une (bonne !) idée de Sébastien Lebeau et Charles Borniche qui souhaitaient répondre à un besoin qui n’était jusqu’alors pas comblé : offrir aux hommes un espace 100% masculin où ils auraient accès à toutes les marques de soins et de parfums, mais également à de nombreuses informations sur leur peau avec des conseils aussi pointus que pratiques. Le concept a tout de suite séduit. Aujourd’hui, nous sommes la référence du secteur avec plus de 100 000 visiteurs uniques par mois, 30 000 clients actifs et fidèles sur le site français ; nous sommes par ailleurs présent en Angleterre. Après ce succès, l’ouverture d’une « véritable » boutique apparaissait comme une évidence, une manière de rendre réel cet espace virtuel d’échange avec les hommes.


Et ces hommes justement, comment ont-ils évolué depuis que vous prenez soin d’eux ?
Ils sont incontestablement de plus en plus au fait des nouveautés et produits exclusivement masculins ou des gestes essentiels à accomplir au quotidien. On assiste par exemple depuis quelques mois à un phénomène intéressant : la fin du soin tout en un. Les hommes savent aujourd’hui que chaque produit a une utilisation spécifique : révolue donc, l’époque où ils utilisaient une seule et unique crème comme après-rasage, hydratant visage et contour des yeux. Plus avertis oui, mais néanmoins encore perfectibles ! Ils sont d’ailleurs toujours en quête de conseils et Comptoir de l’Homme a à cœur de répondre au mieux à toutes leurs interrogations. Pour se faire, nous organisons régulièrement des ateliers où des professionnels de la beauté viennent échanger, expliquer, dialoguer...


La beauté de l’homme ne se limite donc plus seulement à une rasade d’après-rasage et un peu de crème hydratante ?!
Tout à fait. Maintenant qu’ils ont assimilé les principes du soin du visage, ils découvrent à présent d’autres choses. Les produits pour le corps par exemple qui représentent déjà 15% de nos ventes, soit autant que le rasage. Nous notons également une augmentation des demandes sur le capillaire, à laquelle notre large offre sur ce créneau (Kielh’s, Leonor Greyl, American Crew, Intragen, Sharp’s,…) permet de répondre.

Visage, corps ou cheveux… quels sont alors vos best-sellers à la boutique ?
Les Patchs Anti-Cernes Anti-Poches Recipe for men figurent à coup sûr parmi nos meilleures ventes. Offrant un résultat immédiat, gorgés de collagène, double face pour ne pas se demander de quel côté le poser et permettant de vaquer à ses occupations lors du temps de pause… ils ont de nombreux atouts pour séduire les hommes. Le Gel Anti Brillance de Shiseido Men est également une valeur sûre chez nous. Plus matifiant que cet anti shine, je n’ai pas encore trouvé ! Impossible également de ne pas citer Stop de Tripollar car il ne se passe pas une seule journée sans que nous ne vendions un exemplaire de cette machine radio fréquence.


Pas encore de boom de la bio-cosmétique ?
Ce que cherche avant tout un homme dans un soin, c’est l’efficacité. Le bio n’est donc pour le moment pas un critère déterminant dans son choix. Il arrive tout de même parfois que certains clients nous demandent « un produit dans lequel il n’y a pas trop de saloperies » ! IL est bien évident que nos produits n’en contiennent pas mais ils exprimaient là, à leur façon, une attente de produits bio. Nous avons récemment accueilli Absolution et 66°30, deux marques dotées d’une véritable identité, d’une valeur ajoutée indéniable et proposant des produits efficaces pouvant répondre aux besoins des hommes. Cela correspond parfaitement au « bio joyeux » que nous souhaitons défendre dans les prochains mois.

J’imagine d’ailleurs que vous êtes très sollicité par des marques qui souhaiteraient être référencées ici ?
C’est vrai, d’autant que pour plusieurs marques que nous proposons, Comptoir de l’Homme est le point de vente français principal… Nous en référençons aujourd’hui plus de 80, dont la trentaine qui nous avait fait confiance lors de notre lancement en 2006. Le one-shot ne nous intéresse pas, nous lui préférons les relations sur le long terme. Ainsi, Nickel, l’un de nos partenaires historiques, a choisi Comptoir de l’Homme comme boutique en ligne officielle. Idem pour Kielh’s, avec qui nous partageons la même vision du conseil client et de l’expertise client.

Une boutique en ligne qui cartonne, un joli corner qui ne désemplit pas… quel sera le prochain challenge pour Comptoir de l’Homme ?
Step by step, telle est notre devise car il est important de ne pas brûler les étapes. Nous pouvons néanmoins vous annoncer un beau projet, qui marque une nouvelle étape très importante dans notre histoire : en juin, nous ouvrirons au sous-sol de notre boutique notre premier institut Comptoir de l’Homme. Une nouvelle qui va ravir nos clients qui nous le réclamaient depuis longtemps !


Comptoir de l’homme, 7 rue de Tournon, 75006 Paris
http://www.comptoirdelhomme.com/

19 avril 2010

Vu dans le Harper's Bazaar

Une fois n'est pas coutume, on découvre encore pas mal de choses dans le dernier numéro du Harper's Bazaar. Passage en revue de ces nouveautés qui ont retenu mon attention.

Green make-up

Natures & Découvertes, L'Occitane, Phyt's et prochainement So'Bio Etic, le maquillage bio est omniprésent en ce moment. C'est vrai que, tant en terme de couleurs que de textures, des progrès ont été faits et que toutes ces nouvelles gammes sont quand même plus sympa que ce qu'on nous proposait il y a encore un an. La tendance semble être la même au niveau mondial comme en atteste cette jolie poudre visage de la marque Physicians Formula. Le boitier en bambou est réutilisable (en ne rachetant que la poudre qui s'aimante à l'intérieur) et également recyclable. La marque propose d'ailleurs pas mal d'autres produits assez sympa, que je vous laisse découvrir en cliquant ICI.


Flanker again

Comment remettre au goût du jour un parfum lancé il y a quelques années ? En en proposant un flanker, une édition limitée commercialisée le temps d'une saison. Si de nombreuses marques s'en sont fait une spécialité (nous faisant parfois frôler l'overdose), Stella McCartney n'a pas encore trop abusé du procédé. Raison de plus pour apprécier cette belle édition limitée de Sheer qu'il ne me semble pas avoir vue en France ? Dommage, car ainsi habillé d'une jolie rose, ce flacon aurait sûrement trouvé sa place dans les pages beauté des magazines...


Une bougie verte

Une nouvelle marque de bougies commence à faire le buzz outre-Atlantique en développant le nouveau concept d'Eco-Luxe Candle : Vie Luxe. Cire naturelle de soja, mèche 100% naturelle pour une combustion propre et sans suie, composants 100% recyclables et biodégradables, fabriquée localement pour réduire l'impact carbone de la production... Avec tant d'efforts consentis, on ne pourra pas reprocher à Vie Luxe de ne pas repecter son engagement écologique.

18 avril 2010

In my bathroom this week - Acte 3

Avec le soleil qui est (enfin) de retour, je vais de ce pas aller prendre un grand bol d'air sur les bords de Seine (et découvrir par la même occasion quelques nouveaux solaires récupérés ces derniers jours!). En attendant et dimanche oblige, voici mes impressions sur ces trois soins testés cette semaine.

BAUME EXTREME CONFORT NIVEA FOR MEN

Pourquoi je l'ai acheté ? Je dois avouer que je ne m'en souviens pas trop ! Mais cette perte de mémoire s'explique assez facilement puisque cela fait plus d'un an (j'aurais même tendance à dire deux) que ce soin après-rasage est dans mon armoire de toilette.

Au final ? A bien y réfléchir, c'est souvent mauvais signe qu'un produit s'éternise aussi longtemps dans ma salle de bains. Et cet après-rasage ne sera pas l'exception qui confirme la règle... Alors oui, il apaise le feu de la lame (en même temps, c'est quand même sa mission première!) mais ni sa texture (trop grasse), ni son odeur ne transforme ce passage obligé en agréable moment de soin. Niveau purement pratique, le produit ne coule pas très bien mais j'ai l'impression que ce baume a été repackagé récemment, cela a donc peut-être été amélioré depuis.


CARESSE D'EVEIL SUZANNE AUX BAINS

Pourquoi je l'ai achété ? Alors là, ca devient grave... mais je ne m'en souviens pas non plus ! En fait, j'ai retrouvé ce soin la semaine dernière, par pur hasard, "caché" au fond de mon meuble. Et comme la date de péremption approche à grands pas, il a rejoint illico presto mon programme de soins du moment.
Au final ? Agréablement surpris ! J'utilise régulièrement des produits bio pour l'hygiène au quotidien (gel douche, shampooing...) mais c'est vrai que pour les soins du visage, je veux de la molécule chimique, des conservateurs, des parfums agréables et de l'efficacité ! Et je dois bien avouer que ce soin bio joue au même niveau que les crèmes que j'utilise habituellement. Sa texture fluide est très sympa, le parfum bien travaillé et le confort d'application indéniable. Niveau efficacité, si elle est parfaite pour le printemps, je pense qu'elle aurait été un peu trop légère en plein hiver, probablement pas assez nourrissante pour ma peau. Mélangée au Non-Streak Bronzer Clinique, cette Caresse d'éveil m'a valu toute la semaine des compliment sur "ma bonne mine" : sa promesse sur le teint plus éclatant est donc tenue.


SHAMPOOING DOUCHE LEMONGRASS KNEIPP

Pourquoi je l'ai acheté ? En fait, celui-ci vient de mon travail car Kneipp est une marque dont la chance de gérer les Relations Presse en France. Et parce qu'on ne peut défendre que ce que l'on connait bien, ma conscience professionnelle m'a conduit à me pencher un peu plus sur les produits de cette marque que, comme beaucoup de monde, je connaissais surtout pour leurs mythiques galets effervescents. Test numéro 1 avec ce shampooing douche au lemongrass, lancé fin 2009.

Au final ? Premier contact surprenant pour moi car ce gel douche mousse beaucoup moins que ceux que j'ai utilisé dernièrement. En même temps, ce n'est pas une surprise : naturel et allemand, il était peu probable que ce shampooing douche soit le garant d'une soirée mousse dans ma salle de bains ! Pour le reste en revanche, il m'a bluffé à plus d'un titre : presque surgras, il laisse la peau bien hydratée et agréablement parfumée. En shampooing, même enthousiasme, en particulier pour sa bonne rinçabilité. En revanche, un bémol pour le flacon qui délivre très difficilement le produit.

16 avril 2010

Foetus, faut-il pas ?

Petite découverte du jour avec un article paru dans Le Parisien de ce matin. Ci-dessus, quelques soins de la gamme anti-age Neocutis, au coeur d'une tempête médiatique. En cause, la présence dans ces produits d'un actif pour le moins polémique : des cellules de foetus humain. Un choix détonnant, que le laboratoire suisse à l'origine des formules, argumente par "l'extraordinaire pouvoir régénérant de ces cellules, permettant de lutter contre les rides". Le Parisien est directement rentré en contact avec Frédéric Koehn, le fabricant de Neocutis, qui explique que les cellules ont été reproduites en laboratoire à partir des cellules foetales dont une patiente aurait fait don à la suite d'un avortement. (notons qu'il faut déjà avoir l'idée de faire don de ce genre de chose à un laboratoire cosmétique, mais bon...). Vendue aux alentours de 90 euros, la crème star de cette gamme n'est pas commercialisée en France mais l'on peut facilement se la procurer via des boutiques en ligne basées à l'étranger ou sur Ebay. Que faut-il penser de tout cela, j'ai du mal à me faire une idée... Simple avancée cosmétique ou dérive moralement condamnable ? L'article du Parisien est consultable ICI

15 avril 2010

Herbal essences

Vous vous souvenez d'Herbal essences ? Mais si, cette marque capillaire qui avait rencontré un succès certain en France (fin des 90's, début des années 2000) avant de disparaitre de l'Hexagone (il me semble que c'est l'arrivée de Nivéa sur le capillaire qui avait donné le coup de grâce à la marque, non ?). Voici une photo souvenir pour rafraîchir la mémoire de celles qui auraient totalement occulté la marque.

Et bien cette semaine, j'ai repensé à Herbal essences, en lisant (sur Teemix!) une news annonçant que Leighton Meester en serait dorénavant l'égérie. Et si la star de Gossip Girl correspond aujourd'hui aux valeurs d'Herbal essences, c'est que la marque avait certainement du évoluer, faisant évoluer son positionnement initial (des produits naturels à base de plantes, d'herbes et de fleurs pour séduire les femmes américaines, en plein mouvement Peace & Love au début des années 70) pour quelque chose de plus jeune et branché.

Un rapide tour sur leur site internet et bingo, la marque s'est effectivement offert un sacré relooking. La preuve en images :



Couleurs pop et packaging flashy ont donc remplacé les étuis transparents qui laissaient apparaitre les dessins de fruits et de plantes imprimés sur le verso de l'étiquette. Mais Herbal essences n'a pas pour autant totalement abandonné son positionnement "naturel"en choississant pour chaque gamme un actif fruit (noix de coco, agrumes...).

Tout cela m'inspire évidemment une question : bien ancrée dans son époque, la marque n'aurait elle pas intérêt à tenter un come-back en France dans les prochains mois...

14 avril 2010

Oh my Gosh


Un "scoop" dans le Gala sorti ce matin, où l'on apprend que Marionnaud va accueillir, dès le mois prochain et en exclusivité, une nouvelle ligne de maquillage : Gosh. Tout droit venue du Danemark, la marque existe depuis 25 ans déjà et est référencée dans plus de 60 pays, sur tous les continents. Apparement, Gosh propose une assez large palette de couleurs, surtout pour le maquillage des yeux avec par exemple pas moins de 10 mascaras (même s'il est peu probable que tous soient référencés chez Marionnaud). Avec plus de 30 teintes disponibles (avec pour certaines des noms assez sympa), les vernis à ongles devraient également trouver leur public. Pas encore d'indications précises des prix de vente, mais Gala annonce "des tarifs XXS", bien appréciables en ces temps de crise !

Cette arrivée de Gosh est en tout cas un cap important pour Marionnaud, moins performant que Sephora (qui a en plus frappé un très grand coup avec Fred Farrugia) sur les marques proposées en exclusivité. Il me semble d'ailleurs que Gosh sera l'une des premières make-up brand de Marionnaud depuis longtemps, non ? Et si cette opération est couronnée de succès, on peut imaginer que dans les prochains mois, nous verrons débarquer les soins visage, les soins capillaires et les parfum signés Gosh et déjà distribués à l'étranger.


www.gosh.dk

13 avril 2010

Le parfum nouvelle génération

Le chanteur Grégoire a été le premier artiste produit par les internautes, via le site Mymajorcompany. Du choix des chansons de son album à sa campagne de promotion, ceux qui ont investi dans son projet ont été associés aux décisions importantes et ont ainsi contribué au succès de leur poulain. J'ai entendu dernièrement que le concept allait être décliné pour la production de films, mais je n'avais pas imaginé que le parfum allait céder à son tour à la vague de la création participative.

C'est sur internet que cela se passe. Sur Facebook plus précisemment, où le groupe intitulé "Le blog du parfum qui n'existe pas encore" réunit déjà plus de 1260 fans. Ce qui les rassemble ici ? Une aventure inédite qui les invite à "participer à la création d'un parfum et d'une marque de niche différente, intuitive, créative, artistique, rare, à forte personnalité, aux antipodes des lancements de parfums au marketing lisse...". Concept, logo, travail avec les nez sur les jus, conception du flacon... toutes les étapes de la conception de ce premier parfum 2.0 seront soumis à l'approbation de la communauté Olfactive Studio (le nom de la marque a été choisi fin février... par les internautes évidemment!).

Si ce projet de marketing collaboratif rencontre son public dans les prochains mois, voilà qui pourrait bousculer le schéma classique du marketing. Et à la vue du parcours de l'initiatrice de ce concept (Céline Verleure a notamment été Directrice du marketing international de Kenzo Parfums, Co-fondatrice du portail www.osmoz.com et Directrice du Marketing digital international de L'Oréal Paris), mon petit doigt me dit que cette belle idée pourrait bien être couronnée de succès.

12 avril 2010

L'anti-âge se met au parfum

Et de deux ! Après le lancement chez Garancia de l'Eau de Sourcellerie, voici qu'un nouveau parfum jeunesse débarque : l'Eau Anti-Age de Filorga. Avant de se pencher sur la formule même du produit, il convient je pense de s'interroger sur la pertinence de ce nouveau marché. Et force est de constater que l'idée originelle est bonne : les femmes n'ont pas toutes le réflexe d'utiliser quotidiennement un soin du buste, mais la quasi totalité d'entre elles se parfument. En mixant ces deux gestes de beauté, Garancia et Filorga sont donc dans une logique intéressante.

La naissance de ces "parfums actifs" marque donc un pas supplémentaire dans l'Aromacosmétique. Grâce à ses extraits aromatiques, Filorga se présente d'ailleurs comme un véritable soin à tout faire : anti-hyaluronidase (neutralisation de l'enzyme dégradant l'acide hyaluronique), anti-élastase (préserve l'intégrité des fibres d'élastine) et anti-radicalaire (protège des UV, de la pollution et du stress oxydatif). Mais, non content d'avoir un effet sur la peau, son parfum frais aurait également le pouvoir "de renforcer la confiance en soi". Une approche neurosensorielle plutôt novatrice et dont les résultats auraient été mis en évidence par de nouveaux outils comme "le Mood Mapping, qui note les réactions émotionnelles face au parfum".

A utiliser sur peau nue le matin après la douche ou le soir avant de se coucher, ou bien sur peau maquillée pour rafraîchir le teint et réénergiser la peau, l'Eau Anti-Age sera vendue 49 euros le spray de 100ml à partir de juin 2010.

Ce lancement fait écho à celui il y a quelques mois de l'Eau de Sourcellerie de Garancia. Contenant 0% d'alcool et dotée d'un complexe anti-oxydant breveté (Pepskin), elle promet de protèger le tissu et les cellules cutanées contre les radicaux libres à l’origine des signes de vieillissement. Cette fragrance contient également des essences naturelles aux vertus cicatrisantes telles que l’astringente et le ciste. Mais surtout, il s'agit d'une véritable création olfactive, évoquant les essences du maquis corse. A l'inverse de l'Eau Anti-Age de Filorga, Garancia communique d'ailleurs sur une véritable pyramide olfactive ainsi que sur "l'excellente tenue de ce premier aromatique poudré".
Eau de Soucellerie, 45 euros les 50ml


Mon avis sur tout ça ? J'adhère complètement au principe et même si les bénéfices produits sont difficilement quantifiables, cela fait partie des concepts originaux qui me plaisent. Mais est-ce que les femmes, les consommatrices finales, sont prêtes pour cette nouvelle gestuelle beauté ? Je n'en suis pas certain. Souvenir, souvenir : en 2007, Clarins lançait Expertise3P Brume Ecran. Certes, ce n'était pas un parfum et la polémique sur son efficacité à contrer les ondes magnétiques l'a probablement desservie mais il n'empêche que malgré un plan de communication XXL à l'époque, cette "brume aérienne qui se vaporise sur le visage, le cou et le décolleté et dépose sur la peau un écran invisible et hautement protecteur qui préserve la jeunesse et l’éclat du visage » n'a pas réussi à s'imposer. J'ai eu beau chercher, ce produit n'est plus disponible sur la boutique en ligne Clarins...

11 avril 2010

In my bathroom this week - Acte 2


C'est désormais ma tradition du dimanche, ce billet pour partager mon avis sur les produits que j'ai eu l'occasion d'utiliser cette semaine. Avec, une fois n'est pas coutume, des surprises, tantôt bonnes et parfois moins.


AUTO-BRONZANT LE GRAND BLUFF NICKEL

Pourquoi je l'ai acheté ? Parce que j'en ai marre d'attendre le soleil et qu'au sortir de l'hiver, je me trouve aussi blanc qu'un cachet d'aspirine Il y a plusieurs produits que j'apprécie chez Nickel, je me suis donc laissé tenter par cette nouveauté attrayante qui promettait de "revisiter l'auto-bronzant en le perfectionnant sur tous les plans : texture, odeur, résultat du hâle et bonne mine durable".

Au final ? Du bon et du moins bon. Commençons pas les points les moins enthousiasmants... L'odeur d'abord. Car même si elle est effectivement moins marquée que dans certains autres auto-bronzants, il n'en demeure qu'elle n'est pas très agréable. Autre point que je n'ai pas vraiment apprécié : la texture. C'est un gel transparent, ce qui fait que l'application n'est pas aisée (on ne voit pas bien où l'on est déja passé). Pour moi, il ne laisse pas la peau assez hydratée, le gel tire même un peu l'épiderme, il faut utiliser une crème hydratante par dessus. Tout n'est pas négatif pour autant car l'essentiel est là : le hâle obtenu est plutôt intéressant (ni trop discret, ni trop soutenu), s'entretient facilement (deux applications par semaine suffisent) et le produit ne fait pas de démarcations.


CREME NIVEA

Pourquoi je l'ai acheté : Avec le froid polaire que l'on a eu tout l'hiver, j'ai épuisé tous mon stock de crèmes riches. Samedi de courses, j'aperçois cette jolie boite bleue qui, comme pour beaucoup de monde, est une véritable madeleine de Proust. Je me souviens qu'enfant, je l'utilisais chez ma grand-mère et que j'adorais son odeur. Ni une, ni deux, la voilà au fond de mon Caddie.

Au final : Première bonne nouvelle, l'odeur est toujours là ! Et c'est vrai qu'elle est divine ! C'est un bon début mais que faire de cette crème ? Je tente de l'utiliser en soin du visage mais capitule au bout de deux jours car si son parfum est à tomber, sa texture très riche n'est pas optimale, trop longue à faire pénétrer. Elle serait peut-être sympa en baume corporel mais comme la plupart des hommes, je n'en utilise jamais. Résigné, je la propose à ma soeur (il parait qu'elle fait des merveilles sur les pointes abîmées...) qui n'en veut pas. Au final, j'ai une nouvelle crème pour les mains !


GEL EFFET MOUILLE PURE WET L'OREAL PARIS

Pourquoi je l'ai acheté : un gel coiffant, pour nous les hommes, c'est un peu comme un mascara pour une femme. Puisqu'on l'utilise tous les jours, on cherche toujours la meilleure formule possible. Et même si parfois on approche de l'effet recherché, il y a toujours un phénomène inexplicable qui nous pousse à en tester un nouveau. Arrivé sans m'en rendre compte à la fin de mon tube (et ne pouvant concevoir de sortir sans être coiffé!), j'ai du troquer ma Brillantine L'Oréal Professionnel pour celui-ci.

Au final : Premier contact avec le produit, son parfum se révèle plutôt agréable. La texture est également sympa, bien qu'un peu trop liquide. Si l'effet mouillé est bien là, la fixation est un peu trop légère pour moi. Autre bémol, le gel colle un peu les doigts, il faut impérativelent se laver les mains après l'avoir utilisé. Le soir venu en revanche, il se rince plutôt bien et ne laisse pas les cheveux trop gras ou allourdis. Au final, un produit de bonne facture surtout que son prix est très correct.

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