21 mai 2012

Sommes-nous prêt à passer à la slow cosmétique ?



Bon, force est de le constater, je ne suis pas montré très assidu quant à la rubrique "Lecture beauté" que je voulais introduire de manière plus régulière sur cette Planète. Et cela pour une seule et simple raison : je n'arrive pas à trouver le temps de lire. Je crois que la dernière fois que j'ai lu un bouquin juste pour le plaisir (un roman d'Harlan Coben si ma mémoire est bonne), ça remonte à l'année dernière sous le soleil de Grèce. Autant dire une éternité... Il y a quelques semaines, j'ai reçu "Adoptez la slow cosmétique", le bouquin de Julien Kaibeck (que certains d'entre vous connaissent sûrement sous sa casquette de blogueur avec L'Essentiel de Julien). Bon, au début, je me suis dit que cela ne pouvait pas m'être destiné : un bouquin avec le mot "slow" dans le titre pour un hyperactif toujours en train de courir comme moi, c'est un peu comme proposer à DSK de se lancer dans la lecture d'un ouvrage sur l'abstinence : peine perdue ! Mais bon, ma curiosité a été plus forte et je me suis donc lancé dans ces 237 pages (bon, j'avoue, j'en ai survolé certaines mais je vous expliquerai tout à l'heure pourquoi).

La "Slow cosmétique", voilà là un mouvement qui rencontre un succès grandissant depuis quelques temps. Inspiré de la mouvance Slow food, il nous invite à reconsidérer notre manière de consommer "beauté" en adoptant des petites astuces facile à adopter au quotidien. Enfin, sur le papier en tout cas... Passage obligé avant la création d'un nouveau modèle de consommation, la remise en question du système existant. Du coup, pendant la première partie du bouquin et sous la plume acérée de Julien, la cosmétique dite "traditionnelle" prend cher. Très cher même ! En résumé, elle serait inefficace, dangereuse pour notre santé et pour l'environnement. Forcément, comme dirait Brice de Nice, ça casse. Après une préface de Jean-Pierre Coffe (que j'aime beaucoup pour sa grande gueule mais qui a quand même perdu pas mal de crédibilité à mon sens depuis qu'il nous vante les mérites de Leader Price), Julien avance plusieurs arguments qui font mouche. J'ai beau tenir un blog beauté et, encore pire, bossé dans l'industrie cosmétique, je suis obligé de le rejoindre sur certains points, ne serait-ce que par simple honnêteté intellectuelle. 

Aussi, lorsqu'il écrit que chaque saison, un nouveau produit miraculeux en chasse un autre sorti trois mois plus tôt, et que les millions d'euros investis en campagne publicitaire font naitre en nous un désir irrépressible de le posséder, je valide. Lorsqu'il évoque la possibilité que l'identification à une égérie ou le coup de coeur pour un magnifique packaging pèsent parfois plus dans nos motivations d'achat que le décorticage de la formule INCI, je partage son analyse. Lorsqu'il suppose que la multiplication à l'infini des routines qu'on nous impose (un nettoyant, un tonique, un sérum pour le visage, un autre pour le contour des yeux, un contour des yeux, une crème hydratante, une BB cream...) est parfois davantage dictée par des considérations mercantiles que par nos réels besoins cutanés, je suis loin de m'en offusquer. Et il en est encore de même quand Julien écrit que la multiplication des produits sur nos étagères a fatalement un impact sur l'environnement.

Suis-je pour autant d'accord avec lui sur toute son analyse ? Bah non, ce serait trop simple sinon ! Car si je ne renie pas la part de marketing dans l'industrie de la beauté, je crois aussi que les millions d'euros investis en recherche développement ne le sont pas en vain. Et que même si cela se fait à coup de chimie, les molécules qui sortent des labos cosmétiques sont quand même sans cesse plus efficace. Que, contrairement à ce qu'il laisse parfois entendre, on ne sait pas de manière ferme et définitive ce qu'il en est des parabens et que s'ils sont aujourd'hui enlevés de la plupart des soins, c'est plus pour rassurer le consommateur effrayé qu'autre chose. Que même s'il évoque "sa croissance la plus forte", la beauté bio reste aujourd'hui encore, malgré une offre grandement démocratisée, cantonnée à 5 petits pour cent du marché, preuve selon moi que la naturalité d'un produit n'est aujourd'hui pas suffisamment mobilisatrice pour faire changer les habitudes et les exigences des beauty addicts. Pas mal de points de divergence donc !

Rien de bien étonnant en même temps car on sait avec Julien que si l'on partage le même amour de la cosmétique, on a chacun notre vision bien tranchée de la chose. Il y a en revanche une chose sur laquelle on se retrouve, c'est la nécessité de donner à tout à chacun les clés pour acheter en toute connaissance de cause. Et sur ce point, mon camarade Julien est une référence de par sa capacité à vous expliquer en moins de temps ce qu'il n'en faut pour le dire ce que contient exactement votre pot de crème. Pour moi, c'est là la partie la plus intéressante du bouquin (chapitre 2, le premier étant lui consacré à l'explication des besoins de la peau). Huiles minérales, alcools, silicones, polymères, émulsifiants, conservateurs, parfums, colorants... il nous donne les astuces pour identifier en un coup d'oeil chacun des actifs d'un produit de beauté. Message de vigilance contre les mises en avant parfois excessives d'actifs naturels qui ne représentent souvent qu'un élément utilisé à faible dose, estimation de l'honnêteté du rapport formule / prix, distinction entre naturel et bio qu'il est toujours bon de rappeler... plein de bon sens dans cette partie très pédagogique et accessible même - et surtout d'ailleurs - aux néophytes de la beauté.

Place ensuite à un passage en revue des différents labels bios, qu'ils soient français, européens (un bonjour à Angela Merkel si elle nous lit) ou même mondial. Toujours intéressant même si j'aurais bien aimé que mention soit faite aux produits qui parviennent à obtenir ce label mais pour qui cela est avant tout un prétexte marketing plus que la preuve d'un engagement sincère (les Diadermine Bio et compagnie). On arrive alors page 81, et là, c'est le drame : le moment où il va falloir changer nos habitudes pour adopter les codes de la slow cosmétique. "Vivre slow signifie vivre plus lentement et plus harmonieusement, le plus souvent en accord avec la nature" nous dit Julien. Je ne me braque pas même si je me sens plus proche de la "dance cosmétique" ou "pop/rock cosmétique" que du slow mais bon... 

Quelques lignes plus loin : "L'attitude la plus slow serait de n'avoir recours qu'à des matières naturelles et brutes pour la beauté". Euh non, je crois que ça va pas être possible là ! Pas pour moi en tout cas... "Des huiles végétales et essentielles, des beurres, de l'argile, du sucre ou du miel...", je ne dis pas que cela ne m'amuserait pas de le faire de temps en temps mais sur l'ensemble de ma routine beauté, ce n'est même pas la peine de l'envisager l'once d'une demie-seconde. J'aime autant me transformer immédiatement en Massimo Gargia. Euh, quoi que non, je vais peut-être plutôt me soumettre à la cosméto home made finalement ! Plus sérieusement, à partir de là, le livre ne propose presque plus que des recettes qui m'ont conforté dans l'idée que la cosméto homemade n'était juste pas faite pour moi. Entre les ingrédients que j'imagine déjà hyper pénibles à réunir, les temps de mélanges, de préparation et parfois même de cuisson, les durées de conservation plus limitées... il faut quand même avoir sacrément la foi.

Attention, je respecte totalement toutes celles et ceux qui se retrouvent dans cette manière de consommer beauté mais je suis juste perplexe sur le fait qu'elle devienne la manière la plus répandue de prendre soin de sa peau... Un exemple parmi tant d'autres Mesdames : vous voulez vous faire une eau de rinçage pour avoir les cheveux bien brillants. Armez vous de patience car il nous faut commencer par faire bouillir un litre d'eau minérale, puis y ajouter une fois sortie du feu une grosse poignée de fleurs de camomille séchées (lol, la blague à trouver ce bordel) ou de romarin séché + 3 cuillères à soupe de vinaigre bio (cidre ou pomme, vous avez le choix) + 2 tranches de citron si vous avez les cheveux à tendance grasse. N'espérez pas l'utiliser dans la foulée (déjà parce que je vous rappelle qu'à ce stade du jeu, l'eau est encore presque bouillante, ce serait con quand même de s'ébouillanter juste pour avoir le cheveu rutilant !) mais couvrez votre casserole et laissez macérer 4 heures (le temps de regarder Titanic en entier et même les bonus du DVD en prime!). Julien nous invite ensuite à "filtrez la préparation et la transvasez dans une bouteille (celle que vous avez utilisé au départ j'imagine)... Vous imaginez un peu la logistique que cela demande. Alors que, et il faudra que j'en parle à Julien à l'occasion, l'on trouve de très bons vinaigres de rinçage à tous les coins de rues ! Je sais pas vous mais franchement, j'hésite pas l'once d'une seconde pour ma part !



Encore plus dingue de mon point de vue, ce passage sur la conservation des produits, où Julien conseille de placer l'émulsion réalisée dans le réfrigérateur. Et si malgré cela des bactéries ont réussi à y rentrer ? Et bien tenez vous bien : "C'est un peu dégoûtant mais vous ne risquez pas la mort". Euh, z'êtes gentils les mecs mais la crème visage façon roquefort, vous comptez pas sur moi sur ce coup ! Rendez-moi sur le champ mes parabens chéris !!! Heureusement, entre toutes ces recettes se cachent des petits dessins et des tuyaux pour optimiser l'application de nos produits par de petits gestes. Une sorte de Yoga Face, de gymnastique faciale plutôt intéressante et là aussi, facile à comprendre. 

Au final alors, on l'achète ou pas ce bouquin ? Si vous êtes fan de cosméto home made, oui, sans la moindre hésitation. Si ce n'est pas le cas, c'est un peu plus difficile à trancher : la première partie du bouquin est clairement intéressante même si forcément partisane puisqu'introductrice de la nécessité d'adopter la slow cosmétique. Cela reste néanmoins un investissement très correct (15€) et justifiable pour celles et ceux qui chercheraient un guide pour décortiquer leurs pots de crème. Je sais qu'on a déjà eu l'occasion d'aborder par ici le sujet de la cosméto homemade mais peut-être vos positions de l'époque ont elles évoluées depuis ? Est-ce que vous vous reconnaissez dans le discours de la slow cosmétique et vous sentez de plus en plus vigilant sur les (sur)promesses de l'industrie cosmétique ? Vous sentez vous prêt(e)s à abandonner petit à petit vos produits de beauté conventionnels pour vous tourner vers des huiles végétales et essentielles ? Ou, un peu comme moi pour le coup, estimez-vous que ce mouvement, même s'il grandira sûrement un peu dans l'avenir, restera néanmoins marginal, le commun des mortels préférant se contenter de produits clés en mains qui, même s'ils ne sont sans doute pas parfaits, font généralement plutôt bien leur boulot ? Le débat est ouvert, à vous de jouer ! 


PS : vous retrouverez Julien (enfin, s'il n'est pas trop fâché après moi!) dans les tous prochains jours puisque la rubrique "La fin justifie les moyens" (vous sembliez avoir bien aimé le premier item juste ICI) va faire son retour. Sur le ring cette fois, les patchs contours des yeux Talika VS Klorane !

52 commentaires:

  1. Euuuh non je ne l'achèterais pas le bouquin, déjà parce que tu l'as parfaitement résumé, j'ai appris ce que je voulais et puis je n'ai pas le temps de lire! J'ai déjà 1 mensuel d'Avantage en retard!!!! Une catastrophe!!

    C'est clair tout n'est pas bon dans une crème, mais franchement faire ses crèmes soi-même c'est au dessus de mes forces. J'ai eu ma période "no-buy no-produits" donc je m'appliquais du beurre de karité brut sur le visage: résultat ma peau tirait et retour des points noirs. Ensuite je suis passée à l'huile d'Argan ..pure aussi, ma peau n'a pas aimé plus que ça non plus, c'était même mieux quand je ne mettais rien. Ensuite vinaigre et huile d'olive sur les tifs (ah malheur de malheur!!) Franchement il faut bien maitriser la chose et avoir plein plein de temps à perdre pour préparer ses propres potions. J'ai déjà la cuisine familiale à assumer.....
    Dernièrement j'ai quand-même testé une préparation maison, inspirée des conseils du forum "What Would my Cheveux Do" pour rebooster ma chevelure qui me pose toujours quelques problème selon les jours: enrichir un masque capillaire déjà existant: J'ai prélevé un peu de masque dans lequel j'ai rajouté du miel, de l'huile de palme et quelques gouttes de jus de citron. Tout bien mélangé la consistance est plus que sympa et l'efficacité du masque multipliée! et là ça ne prend pas longtemps.
    Bon allez on dit merci à Julien quand-même ....

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    1. "J'ai déjà 1 mensuel d'Avantage en retard!!!! " : et attends, je ne te dis pas où j'en suis au bureau où je dois lire grosse modo 20 magazines par semaine !

      "Ensuite vinaigre et huile d'olive sur les tifs" : un peu de moutarde en rab et t'était bonne pour la vinaigrette !

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  2. Je connais le blog de Julien depuis quelques temps et je l'apprécie justement pour les vidéos qu'il fait sur la composition des produits (même si il dit certaines choses qui me semblent étranges : que les silicones sont mauvais pour l'environnement mais pas pour la peau, alors que j'ai depuis longtemps entendu dire que les silicones étaient mauvais à long terme pour l'épiderme).
    Personnellement depuis un an environ j'ai eu une sorte de "prise de conscience" par rapport aux points qui sont soulevés dans l'article. ça a beaucoup changé ma façon de consommer, mais pas exactement dans le sens que préconise Julien. Certes j'achète certains produits naturels (mais toujours directement utilisables : huiles en masque pour les cheveux, hydrolats...), mais je continue à acheter des produits du commerce. La grande différence, c'est que je suis beaucoup plus vigilante : je vérifie toujours la compo avant d'acheter (et ça élimine beaucoup de produits). Tu dis que la recherche etc aboutissent forcément à quelque chose ; certes mais parfois (souvent) le marketing prend le dessus... quand tu regardes la compo de certaines crèmes, ça fait peur ! Beaucoup de produits tentent de donner un effet immédiat mais sont à long terme nocifs (ex : silicones dont on parlait tout à l'heure qui donnent une peau lisse, alors qu'elle est étouffée sous un film occlusif et donc vieillit moins bien...). L'objectif ultime des marques, c'est de vendre. Alors les marques font de la recherche, et si ça aboutit sur quelque chose, tant mieux, ça séduira le consommateur ; mais si on peut aussi le faire en lui faisant simplement croire que ça fonctionne, faisons-le aussi !!

    Finalement je suis aussi pour la "slow cosmétique" mais dans un autre sens, pas celui de retour au naturel bien basique et au homemade, mais je voudrais juste qu'il y ai enfin une REELLE et sérieuse prise de conscience de la part des consommateurs (enfin à la limite, c'est eux que ça regarde, mais quand même).

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    1. Pour le coup, et même s'il reste encore du chemin à parcourir, je trouve - et d'une certaine manière, les blogs y participent grandement - qu'il y a quand même de plus en plus de gens informées sur la beauté et qui font plus attention sur leur manière de consommer cosmétique.

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  3. super article :)
    Serait-il possible que tu passes sur mon blog ?

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  4. J'ai finis ce livre ce week-end...je ne suis pas une adepte du fait maison et je ne pense pas le devenir un jour. J'ai choisis de lire ce livre parce que j'avais envie d'en savoir plus sur la composition des produits, c'est d'ailleurs la partie qui m'a le plus intéréssée. Je pense à l'avenir faire plus attention à ce que je vais acheter mais ce n'est pas pour ça que je vais abandonner ma crème de jour préférée ou mes vernis. Je me pose quand même des questions sur toutes ces crèmes miraculeuses...en se moment je lis, la vérité sur les cosmétiques, plus complet, un avis très tranché sur le monde des cosmétiques mais intéréssant aussi.

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    1. La vérité sur les cosmétiques, j'en ai très souvent entendu parler et clairement, il va falloir que je le lise aussi ! Cet été au bord de la plage peut-être...

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  5. Ah, j'adore Julien! J'adore ses vidéos, il est très pédagogue et je les trouve hyper intéressantes même si je suis loin d'être une adepte du bio, naturel et de la slow cosmétique en général!
    J'ai un peu le même avis que toi pour le coup, puis même si notre peau n'a pas besoins de tout ce qu'on lui met, je trouve que c'est quand même agréable (et qu'on retrouve des textures et parfums qu'on a pas chez le bio!) et que les pubs autour ba, ça vend un peu du rêve!
    Enfait j'ai un peu le même avis que concernant les retouches photos, je ne me vois pas lire un magazine avec des photos non retouchées, je trouverais ça trop triste, mais je veux l'annotation précisant que c'est retouché (même si on le devine souvent!)
    Et bien là moi j'aime pouvoir décrypter mes compositions ce pourquoi le chapitre 2 m'a l'air hyper intéressant! Je me penche surtout sur les compos de soins pour cheveux pour avoir le moins de sillicones et ses dérivés possible.

    Mais me lancer dans la cosméto home made, no way! Beaucoup trop contraignant, l'usage d'huile sur le visage mmh bof bof, je me fais déjà assez engueler avec mes huiles pour cheveux de peur que ça tâche les coussins alors je me vois mal me tartiner d'argan et beurre de karité sur le visage et corps en plus!

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    1. Moi, je suis un peu comme toi sur le sujet des retouches photos dans le sens où on a tous envie de voir le truc le plus nickel possible dans les magazines, quitte à nous filer des complexes de malade mental !

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  6. Mitsukouette21/5/12

    Eh ben justement, j'étais en pleine engouement slow cosmétique lors de ma découverte du blog de Julien mais depuis les choses ont un peu changé.
    Mes essais soins bio n'ont pas été concluant et je me suis donc retournée vers des produits plus "traditionnels" grâce à Sasha en découvrant entre autre les produits Ünt qui pour le moment me conviennent tout à fait.

    Le truc qui me freine aussi pas mal c'est le nombre d'huiles essentielles différentes qu'il faut avoir, j'en ai déjà quelques-unes mais bien sûr il m'en manque toujours une et habitant la campagne ce n'est pas un produit que je vais trouver facilement.
    Par contre je reste fan des huiles végétales, des hydrolats ...

    Je pense que prendre le bon d'un côté comme de l'autre est un bon compromis, en tout cas je fonctionne comme ça en ce moment.

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    1. Ah, de la cosméto slow à l'asian beauty, comme quoi ! Les huiles essentielles, c'est vrai qu'ils en faut souvent au moins une ou deux dans les recettes et du coup, ça monte assez vite (attention d'ailleurs à bien respecter les dosages car sinon, ça devient vite dangereux).

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  7. Anonyme21/5/12

    Le bouquin qui enfonce une porte ouverte, quoi...

    Bref, autant que l'auteur continue de s'hydrater avec de l'eau du robinet pour chasser ses rides et tant pis pour lui.

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    1. Ah bah non, Julien ne va pas jusqu'à l'eau du robinet, n'exagérons pas non plus !

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  8. Christelle24121/5/12

    Je l'ai aussi lu et je l'ai trouvé très sympa. J'avais lu juste avant celui de Rita Steins et les deux livres se complètent, avec un peu plus de pratique peut-être dans la slow cosmétique. Je trouve le concept intéressant, on a effectivement pas besoin de tonnes de produits et de devenir esclave de l'appel du marketing même si parfois je rêve aussi des packaging Tony Moly en France (parfois ça fait du bien de ne pas être raisonnable...non ?). Par contre je te rejoins sur le home made je suis trop feignasse pour ça ! Du coup je me rabat sur les produits naturels et bio et Julien donne ici de bon conseils pour savoir vers quoi s'orienter (quel type d'huile pour quel type de peau par exemple).

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    1. Ah Tony Moly, on en entend souvent parler de celui-ci !

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    2. Ah ce sacré Tony Moly, on en entend souvent parler de lui !

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  9. Personnellement, j'envisage de me lancer dans de la cuisine cosmétique (j'ten parlerais par mail... tu comprendras lorsque j'aurais pris le temps d'écrire mon pavé ^^).
    Je suis prête à faire mes propres cosmétiques, je sais où trouver les ingrédients, et j'ai ma soeurette qui serait prête à me conseiller... mais de là à abandonner mes produits chéris (mon sérum Darphin, ma crème Sisley... qui va être détronée par Darphin également, mon maquillage MUFE) non surement pas.
    Par contre, pour le démaquillant, j'avoue que l'huile végétale fait des miracles (j'ai terminé l'huile capillaire de macadamia en l'utilisant comme démaquillant... merci au Cosmétologue d'avoir fait un article sur le détournement de produits, et autant dire que pour les cheveux c'était une erreur/horreur, alors que pour le démaquillage, je trouve ça super... je retenterais mais avec de l'huile d'amande -bio ou non, je m'en tape ^^-)
    Pour les autres produits, j'ai pas trouvé mon graal, donc je cherche encore, et je suis prête à tester des produits qu'ils soient naturels ou non. Avec ou sans parabènes, silicones... Sachant que je donne la priorité à l'absence de réactions de ma peau. Donc, si je réagit avec rougeurs picotements et autres joyeusetés, le produit disparait immédiatement de ma salle de bain (quelle que soit sa composition, sa culture bio, sa culture écolo...), par contre en l'absence de réaction négative de ma peau, je regarde l'efficacité et l'aspect émotionnel du produit (il sent bon, c'est un plaisir de l'utiliser concernant la texture, l'application).
    Voilà comment je choisi un produit, et comment j'y revient. La publicité peut toujours essayer de m'influencer, si j'ai eu des déboires avec certains de leurs produits, ils sont certains de ne plus me voir revenir. Mais je dois être une des rares à être aussi peu réceptive à la publicité massive, je privilégie toujours l'efficacité.

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    1. Bah alors, ce mail !!!! (dixit le type qui répond tout le temps avec une semaine de retard!). Passer de Sisley à la cosméto home made, j'avoue que j'ai hâte d'avoir tes feedbacks car le fossé m'a l'air énorme !!!

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  10. Anonyme21/5/12

    J'ai également trouvé le livre de Julien très pertinent sur certains points.
    Là où je me fâche par contre, c'est justement quand on aborde la mise en pratique de cette "slow cosmétique".
    Car si je sais décortiquer les INCI et actifs aussi bien que Julien, moi par contre je fais des cosmétiques, et pas de la "cuisine soin".

    Or souvent, on pense que faire des cosmétiques revient à ouvrir son réfrigérateur et à mélanger mayo, vinaigre et autres jaunes d'oeufs, et là je dis NON !
    Je fabrique tous mes produits depuis le shampoing jusqu'à la crème de soin matifiante et mes ingrédients sont bel et bien testés objectivement et ont fait l'objet de recherches scientifiques, ils sont accompagnés de fiches techniques en bonne et due forme.
    Et quand je mets 0,5% d'acide hyaluronique dans un sérum, je sais pourquoi je n'en mets pas 5%...
    Mes produits ne contiennent pas de parabens mais sont conservés et exempts de contamination bactérienne et oxydative pour 6 mois à compter de la date de fabrication.
    Et je ne suis pas chimiste.
    Il est bien dommage que la cosmétique maison soit méconnue, car il est loin le temps des vinaigrettes et des mayonnaises utilisées comme soins.
    Julien devrait le savoir.

    Amicalement,

    Alice.

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    1. Alice, je promets de venir très vite suivre ma formation en cosméto homemade nouvelle génération !

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  11. Memlinou21/5/12

    J'ai récemment assisté à un atelier pour créer soi-même des cosmétiques bio, ça m'a donné matière à réfléchir !
    A la base, je ne suis pas du tout convaincu par le bio : je pense que c'est en général plus cher pour une qualité moindre. Je crois que ce domaine a du potentiel mais il y a encore des progrès à faire pour avoir de l'efficacité.
    Suite à cet atelier que j'ai trouvé très sympa, je me suis dit qu'éventuellement je pourrais faire ça régulièrement pour les produits de base que j'utilise tous les jours, comme shampooing et gel douche.
    Mais le problème majeur c'est vraiment le tps et l'investissement que ça demande pour le matériel. Ce qui pourrait être intéressant c'est de faire ça en groupe, ce qui permet de passer un moment sympa avec ses amis ou de rencontrer d'autres personnes et de partager les frais pour le matériel. Mais ça reste quand même contraignant ^^'

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    1. Moi je pense qu'à la rigueur, si un jour je me lançais dans la cosméto homemade, je le ferai peut-être plus sur des soins occasionnels genre masques, gommages... Mais pour le gel douche et les soins "basiques", je me vois mal m'affranchir de l'offre prêt à l'emploi.

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  12. Jasmine21/5/12

    Article très intéressant par toutes les questions qu'il soulève, avec le livre d'ailleurs...Je commençais à être très attirée par le contenu du bouquin quand ..patatras, ça s'est gâté quand tu as abordé le chapitre du "naturel" et du "homemade": alors là moi aussi, c'est no way! Il y a quand même suffisamment de choix pour que je ne me sente pas obligée de passer 4 plombes à préparer un truc approximatif qui se conservera ou pas...Je suis de plus en plus attentive à ce que racontent les marques et au décorticage des promesses et j'essaie d'acheter en connaissance de cause mais ça s'arrête là: je préfère consacrer mon temps à autre chose qu'à la cosmétique faite maison:-)

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    1. Mais pour le coup, toute la première partie était vraiment intéressante avec plein d'infos à piocher. on va attendre qu'il sorte en livre de poche !

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  13. Je suis comme toi, j'aurais du mal à m'investir dans la création de mes produits de beauté. Je pense qu'on peut faire confiance aux marques de cosmétiques, si elles sont sur le marché, c'est qu'elles sont sérieuses. Et il y en a de plus en plus qui se tournent vers le bio, donc la "slow cosmétique" ne passera pas par moi...

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    1. je pense que certaines marques doivent trembler que la slow cosmétique prenne trop d'ampleur car effectivement, ce n'est pas bon pour leurs petites affaires tout ça !

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  14. Je trouve cette discussion très intéressante. Ayant eu un cancer ( grave) à 38 ans sans aucune "raison" ( non fumeuse, bonne hygiène de vie etc ) je me suis posée des questions. Mon frère m'a sensibilisé aux débats sur les sels d'aluminium dans les déodorants, les parabens en cosmétiques, les plats industriels tout préparés etc ... Aujourd'hui je ne souhaite absolument pas fabriquer mes propres cosmétiques mais je lis attentivement la formule avant d'acheter. Les packagings sont peut être moins glamour mais je me sens plus en sécurité. De toutes les manières pour avoir une belle peau il faut avant tout bien dormir, avoir une bonne hygiène de vie, ne pas trop s'exposer au soleil, se nettoyer le peau (très possible avec des produits bio ) et s'hydrater en fonction de son type de peau. Donc aller à l'essentiel. Et ce n'est pas si difficile que cela ...

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    1. Effectivement, lorsqu'il nous arrive ce genre d'épreuves, j'imagine qu'on redouble d'autant plus de vigilance pour la suite.

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  15. Je fabrique mes produits cosmétiques et ceux de ma famille depuis maintenant 4 ans. Je pense que si l'offre de cosmétiques bio ou au moins naturels était plus étendue à l'époque, je n'aurais pas ressenti ce besoin. J'ai commencé pour mes enfants, ayant des tendances allergiques, je voulais être sûre de ce que je leur mettais sur la peau.
    Je te rejoins sur un point : préparer ses cosmétiques, cela prend du temps, comme tout ce qu'on peut faire soi-même, à commencer par la cuisine. Et je pense que la plupart des gens s'accordent à dire que la cuisine maison est un peu plus saine que les plats manufacturés qu'on trouve en grande surface. Après tout est question de priorité ! J'avoue que pour moi c'est devenu une passion, cela m'amuse donc ça ne me dérange pas de faire mes produits, au contraire je passe un bon moment à tourner des formules dans ma tête, essayer de nouvelles textures, adapter mes produits exactement à mon type de peau ou à mes envies du moment. Mais une chose est sûre : si je n'avais pas cette envie-là, j'achèterai tout de même des produits dont je sais ce qu'ils contiennent. Des produits naturels, bio si possible. Tout comme je le fais pour ma nourriture :)
    J'espère que mon commentaire t'aura aidé à cerner les motivations de certaines "tambouilleuses" maison :) Bonne continuation à ton blog, que je lis avec plaisir !

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    1. ""Et je pense que la plupart des gens s'accordent à dire que la cuisine maison est un peu plus saine que les plats manufacturés qu'on trouve en grande surface" : il faudrait effectivement être de mauvaise foi pour soutenir le contraire !

      Après, lorsqu'on fait cela par plaisir et passion, c'est clairement beaucoup moins contraignant pour le coup.

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  16. Ah oui, sinon pour le coup de la conservation : même en fabriquant ses propres produits on peut utiliser des conservateurs naturels qui permettent de conserver ses produits à température ambiante pendant plusieurs mois sans souci :)

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    1. Merci de l'info qu'Alice m'avait aussi donné par mail (j'avoue que je ne suis pas très calé en conservateurs de cosmeto homemade).

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  17. J'ai beaucoup aimé ce bouquin mais je n'envisage pas du tout de faire mes propres cosmétiques ! :)
    Je ne l'ai pas vécu comme un bouquin de cosméto home made, en fait. C'est vrai qu'il y a pas mal de recettes, mais j'ai surtout gardé les conseils hyper faciles (type l'hydratation à l'huile de jojoba avec des huiles essentielles dedans : même pas besoin de faire le mélange à l'avance, on peut prendre les gouttes dans sa main chaque matin en fait !) (et ça marche super bien, ma peau se porte de mieux en mieux depuis que j'ai commencé !).
    Je trouve qu'il encourage à la fabrication de cosmétiques, mais renvoie aussi à la consommation "responsable, bio" comme une alternative valable, et à chaque fois.
    Sinon, je recommande ce livre à tout le monde dans mon entourage ! :)
    Ca vaut peut-être moins pour les beauty addicts, qui achètent en connaissance de cause, mais franchement, dans le "grand public" (= toutes mes copines), TOUT LE MONDE pense que plus c'est cher, mieux c'est, que l'huile démaquillante Shu Uemura coûte une super blinde parce qu'elle est pleine de bonnes choses. Mes copines, elles pensent que Dior n'utilise pas d'ingrédients "dégueus" type pétrole ou que Nuxe, c'est bio et composé principalement de miel... Sans même parler écologie ou autre, ce serait quand même hyper bien que les consommateurs (et plus souvent -trices) pour ce genre de produits puissent acheter en conscience et ne pas se faire pigeonner par celui qui aura le plus gros budget marketing. :)
    Après, sur l'efficacité des super nouvelles molécules qui sortent des labos, je n'ai pas d'avis tranché, mais comme je préfère les produits sans pétrole ni silicones, je reste au bio. :)

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    1. Mes copines, elles pensent que Dior n'utilise pas d'ingrédients "dégueus" type pétrole ou que Nuxe, c'est bio et composé principalement de miel... : les pauvres, si elles savaient !

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    2. Et merci pour cet avis intéressant au fait !

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  18. Bonsoir tout le monde!

    Pour faire court sur les cosmétiques "Home Made", je suis d'accord sur le fait que l'industrie cosmétique devrait prendre soin à "mieux formuler les produits", de façon plus responsable, en y intégrant des matières premières naturelles, dont les process sont cleans pour l'environnement, des matières sur lesquelles il n'y a pas de doutes quant à leur utilisation, etc. On en est loin, voir très très loin, pour certaines marques. Mais les cosmétiques "home made" sont loin d'être la solution à mon avis, et ne serait ce que pour des raisons sanitaires! L'exemple cité dans l'article est assez... étonnant je dirai! Car une bactérie au mauvais endroit et c'est parti pour l'infection! Bref la tendance "home made" est intrigante mais ça manque peut être de fiabilité! Après tout, si les autorités de santé ont défini des guides de bonnes pratiques pour la fabrication de produits cosméto, ça n'est pas pour rien!

    Pour ceux que la cosméto "home made" intéresse, la marque SEB va lancer (je ne sais plus!) Naturalis, un robot pour la réalisation de cosmétiques maison! Par ailleurs, l'Observatoire des cosmétiques a publié un article à son propos et soulève pas mal de points autour du robot et de la tendance home made en général!

    Autre livre intéressant pour décrypter les étiquettes des cosmétiques et être plus averti et responsable dans ses achats : "La vérité sur les cosmétiques", de Rita Stiens. Excellent livre que je recommande :)

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    1. Anonyme22/5/12

      Bof... les bonnes pratiques de fabrication trouvent un intérêt certain dans la cosmétique industrielle.
      Quand on entre dans une usine Bonduelle qui conditionne des haricots verts ou du maïs en grains, on met une combinaison, une charlotte et on respecte des consignes strictes d'hygiène.
      Et combien sommes nous à nous passer à l'azote liquide avant de cuisiner des haricots vapeur dans des casseroles stérilisées à l'alcool à 90°?

      Quand les pharmaciens étaient encore des formulateurs, ils préparaient en officine des Cérats de Galien et des pâtes à l'eau (produits contenant une phase aqueuse), les bonnes pratique de fabrication n'existaient pas, même s'ils respectaient des mesures d'hygiène...
      Et combien de personnes sont décédées d'une infection due à une préparation magistrale en officine ?

      Il est normal de respecter des conditions strictes en industrie, tout comme il est normal de les respecter quand on fait du home-made.

      Pour tester une fois pour toutes l’efficacité de mon conservateur et de mes conditions de fabrication, je n'ai pas hésité à envoyer un échantillon de lait pour le corps fabriqué à la maison (3 mois auparavant) à un labo d'analyse, demandant une recherche sur les 5 germes testés en industrie cosmétique.
      Ma crème ne contenait pas plus de germes que l'échantillon de crème Niv** envoyé aussi.

      Il est vrai qu'avant de "cosméter", je passe tous les contenants, ustensiles, mes mains, mon plan de travail à l'alcool.
      Je conditionne aussi presque exclusivement en flacon pompe. Mes produits se conservent sans souci pendant 6 mois à 1 an pour les émulsions et 2 à 3 ans pour les produits anhydres.

      CQFD.

      Julien est à côté de la plaque quand il parle de conserver des produits sans conservateur au frigo (je ne connais pas de cosméteuse maison qui fasse celà, ou alors celles-là, faudrait leur donner des coups de pieds et les envoyer acheter des produits touts faits).
      Julien est aussi à côté de la plaque quand il résume le home-made à des huiles, du sucre et du miel à étaler sur le visage, à des produits longs à faire, bruts et gras, au parfum désagréable...
      Mes crèmes ne sont pas grasses, sont d'une grande finesse et sentent divinement bon.
      Elles sont exemptes de germes, chose vérifiée objectivement.

      Le home-made c'est aussi une passion, une conviction et un mode de vie, pas juste un loisir ludique de jour pluvieux.
      Ca fait 10 ans que je le pratique et je concilie celà avec un boulot prenant et un enfant en bas-âge, car ça ne me prend pas plus de temps de faire mes cosmétiques (ni d'argent) que d'aller au supermarché ou à la parapharmacie les acheter).

      Je ne suis pas une ayatollah du bio, je ne suis pas maso pour un sou non plus, si j'y trouvais moins d'intérêt que la cosmétique conventionnelle, je n'y serais pas restée aussi longtemps.
      Il se trouve qu'elle me satisfait et me comble tous les jours depuis 10 ans.

      Alors pitié, il y a certes beaucoup de dérives, beaucoup de personnes peu rigoureuses, beaucoup de rumeurs, comme dans tout, mais pas que...

      Alice.

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    2. Ah, ça fait plaisir de voir des mecs par ici ! Oui, oui, le Naturalis j'en ai parlé le mois dernier, et c'est un lancement qui illustre très bien cette tendance d'ailleurs...

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  19. Je l'ai acheté, et même si je trouve qu'il y a trop de blabla dans la première partie, il y a des infos très intéressantes. Et d'autres qui manquent.
    J'attends de vider mes armoires pour essayer les recettes de cosmétiques maison

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    1. A suivre dans les prochains mois donc... En tout cas, on est pas mal a avoir lu ce bouquin, c'est cool !

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  20. Merci Teddy pour cet article sur mon livre. Evidemment, il ne me laisse pas indifférent ;-)
    Première réaction en tant que fan de ton blog (que je recommande d'ailleurs dans l'ouvrage) : Wouaw ! Teddy a aimé mon livre et en parle avec sa plume incisive et humoristique. J'aime !
    Deuxième réaction en tant qu'auteur : AAAARGH ! Ô désespoir ! Mon livre n'est pas parvenu à libérer Teddy du fameux brainwashing cosmétique dont je parle pourtant tout au long du livre.
    Teddy, tu es extraordinaire. Mais tu es également le symbole du lavage de cerveau cosmétique qui hélas nous emprisonne dans des fausses croyances (Efficacité, Ecologie, Bio ou non...blablabla). Te convaincre était donc pour moi un sacré challenge et j'ai échoué... MAIS la Slow Cosmétique ce n'est pas du tout l'apologie des recettes maison ! MON LIVRE N'EST PAS UN LIVRE DE RECETTES BEAUTE QUI FAIT l'APOLOGIE DU HOME MADE !!!
    La Slow Cosmétique, c'est une invitation à se libérer d'un LAVAGE de CERVEAU :
    - OUI, les cosmétiques les plus pointus nous mentent en mettant en avant des actifs qui ont la part pauvre dans les formules et qui sont noyés dans une mer de pétrochimie
    - OUI, le Bio que beaucoup critiquent est la seule garantie actuelle d'avoir une formule exempte de composés polluants pour la planète et parfois (parfois seulement) douteux pour la santé. On s'en fout que ce soit pas toujours 100% bio, l'important c'est ce que cela ne contient pas (merci pour la Planète).
    - NON, (et là, fan de Teddy, tu dois vraiment faire un effort et lire le chapitre 1 et 4) les cosmétiques les plus pointus ne sont pas plus efficaces qu'une bonne huile végétale riche en vitamines et acides gras complexes massée sur le visage.
    - NON, on n'est pas obligé de passer des heures à préparer des soins maison, mais si on le souhaite c'est une solution très adaptée et très personnalisée qui est économique, pas forcément anti-glamour et très bonne pour le moral et la peau.

    Je remercie tous ceux qui ont apprécié le livre et qui le disent.
    Et pour ceux qui semblent plus dubitatifs :
    - Anonyme1 : L'eau du robinet n'hydrate pas la peau, car elle ne peut y pénétrer ;-) je t'invite à lire le chapitre 1
    - Anonyme2/Alice: Mon livre ne rivalise aucunement avec le grand savoir-faire de certaines cosméteuses. Il n'est pas un livre de recettes de haute cosmétique. C'est par contre le seul ouvrage qui pose la question de l'impact ECOLOGIQUE et MENTAL de la cosmétique conventionnelle et nous invite à nous tourner vers le naturel. Je comprends que des recettes plus simples te paraissent anodines ou arriérées, mais je pense que tu n'as peut-être pas lu la première partie du livre car on y démontre bien que des matières peu transformées (tu évoques les huiles, le sucre), peuvent très sérieusement rivaliser avec les formules les plus complexes si elles sont bien appliquées. Alice, je ne pense vraiment pas être à côté de la plaque et si tu veux bien, je t'invite à lire très attentivement la première partie.
    CHERS AMIS de la COSMETIQUE (oui, "Amis", car franchement on doit être ici le groupe d'individus les mieux informés sur les produits de beauté que la terre ait porté depuis Cléopâtre) , je vous invite à lire en deux minutes l'histoire de Marie, mon héroïne fiction avec laquelle on découvre de ce que la cosmétique pourrait être en 2020 si on appliquait les principes de la slow cosmétique : http://www.lessentieldejulien.com/2012/04/la-slow-cosmetique-vaincra/
    Je sais que j'écris ici à ceux qui résisteront le plus longtemps au credo de la Slow Cosmétique... Mais, voilà, je suis peut-être le Mélenchon de la beauté, alors j'y vais ;-) A très bientôt et, prenez soin de vous !

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    1. Anonyme23/5/12

      Julien, tout d'abord, sache que même si celà ne ressort pas dans mes commentaires, je trouve ta démarche plus qu'appréciable, car tu as le culot de bousculer les choses et de dire des vérités, même celles qui fâchent.
      Je serais de mauvaise foi de ne pas le reconnaître.
      Oui, je ne peux qu'applaudir des mains et des pieds à la démarche de la slow cosmétique, oui, je ne peux qu'approuver ton raisonnement sur l'industrie cosmétique conventionnelle. Et au final, il y a bien plus de points sur lesquels je suis d'accord avec toi que de divergences.
      La seule chose que j'ai relevée concernait le passage sur la conservation des préparations, où je ne peux dire "Amen" quand on me dit que quelques germes sur la peau, ce n'est pas bien grâve. Ok, les cosmétiques indistriels ou non ne sont pas à 0 germes, mais à un seuil de tolérance, mais ce seuil, j'y tiens et en celà je ne pense pas avoir tort. Oui, on peut éventuellement se passer des conservateur dans une huiles végétale (quoiqu'un antioxydant évite bien des soucis dus à l'application d'une huile oxydée sur le visage).
      Merci de préciser que le livre n'est pas une apologie du home-made, en celà je me suis peut être un peu emportée alors que tel n'était pas le propos.
      Mais je répondais surtout à l'amalgame qui était fait du coup dans les commentaires précédents, raison pour laquelle j'ai voulu préciser que le home-made, ce n'était pas arriéré, contraignant, puant et dangeureux pour la santé.

      J'ai peut être été un peu excessive dans mes propos, et en ceci je m'excuse, celà ne remet pas en question le fait que je trouve ton livre très interressant et espère qu'il puisse faire bouger un peu les choses, du moins faire réfléchir.

      Merci d'avoir pris le temps de nous répondre,

      Bien à toi,

      Alice.

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    2. "AAAARGH ! Ô désespoir ! Mon livre n'est pas parvenu à libérer Teddy du fameux brainwashing cosmétique dont je parle pourtant tout au long du livre." : non mais moi tu sais, je crois que je suis un cas désespéré ! Non plus sérieusement, j'essaie aussi de davantage décortiquer les formules de mes produits depuis quelques temps, c'est un premier pas vers la voie de la sagesse non !

      Après, et c'est très certainement une erreur de ma part, j'avoue que je moque qu'il y ai des silicones ou des parabens dans mes produits, tout ce que je demande, c'est que ça marche ! Et c'est pas toujours gagné !

      Pour la seconde partie du bouquin, j'avoue que je l'ai vraiment perçu comme axé sur la cosméto maison mais là aussi, ce n'est que la synthèse de ma lecture !

      Merci en tout cas pour ta réponse pleine de bonne humeur et je pense que le surnom de Mélenchon de la beauté est effectivement plutôt bien vu ! On te retrouve très vite par ici pour décortiquer une fois à nouveau des produits qui ne disent pas toujours toute la vérité !

      PS : et effectivement, merci pour l'adorable dédicace dans le livre, j'étais over fier ! Je crois que je l'ai fais voir à tout le bureau !

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  21. Merci Teddy pour ce débat très intéressant...
    Pour ma part je ne suis pas défavorable aux produits cosmétiques faits maison mais ils ne sont pas dénués de risques et nécessitent de pouvoir y consacrer du temps, ressource rare s'il en est ! De la même façon que je conseille à chacun de ne consommer que des fruits et légumes cultivés dans son propre jardin plutôt que d'acheter de la ratatouille en boîte...

    Mais la cosmétique maison n'est pas l'unique échappatoire aux ingrédients néfastes, louches ou suspects (présomption d'innocence pour les parabènes?) décrits par le livre de Julien. La cosmétique bio d'aujourd'hui utilise déjà toutes les huiles végétales, huiles essentielles, miels, etc. dont Julien fait l'apologie à juste titre. Il existe donc des produits naturels (certifiés), efficaces (la recherche n'est pas l'apanage des grands labos de cosmétiques conventionnels) et agréables (texture, parfum). Pourquoi se priver ?

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    1. Il me semble justement qu'on parlait de vernis Kure Bazaar dans le billet du jour !

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  22. Merci, Cher Julien, d'être intervenu, ici, dans le fief des gagas de la cosméto lolll!

    Je reconnais que trop de crème tue la crème (et donc le soin) et qu'à la base on doit trouver tout ce qu'il faut dans la nature pour rester belle.
    Mais franchement pourquoi se priver du plaisir de tester et/ou de découvrir la nouveauté du moment? C'est d'ailleurs là-dessus que les grandes marques surfent.
    Hier j'ai bien pensé à toi en achetant de l'huile de Jojoba et de Germe de Blé bio, pour enrichir mon masque pour cheveux secs...
    Encore merci et plein de succès dans ta démarche.

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  23. "Hier j'ai bien pensé à toi en achetant de l'huile de Jojoba et de Germe de Blé bio, pour enrichir mon masque pour cheveux secs..." : ah bah tu vois, autant je ne suis pas près à la cosméto maison, autant j'aime bien l'idée de venir booster l'efficacité d'un produit classique avec un additif naturel !

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  24. Dorianne Stella G24/5/12

    Teddy !!!!!

    J'adore cette article ! Je trouve que tu l'as magnifquement écrit ("on pourrait regarder Titanic, version longue, avec les bonus du DVD"). Les photos choisies pour l'illustrer sont superbes.

    Moi qui suis au coeur d'un service R&D, dans l'industrie cosmétique depuis 8 ans, je peux te dire que la cosmétique home made : très peu pour moi. Des produits sans conservateurs ??? très peu pour moi, vive les paraben ! Ces petites bêtes ne sont pas forcément innoffensives, et je préfère que ma crème soit bien conservée plutôt qu'elle soit un véritable bouillon de culture qui me transforme en sosie râté d'une ado acnéique.

    En revanche, sur le rebord de ma baignoire, j'ai un "pot" de miel. Ce n'est pas vraiment un pot mais un tottle avec bouchon à valve. Comme ça, je me lave le visage, je l'exfolie et passe un petit coup de miel histoire de finaliser le tout (non, je rajoute un nettoyant doux après quand même,pas envie du côté collant). Parfois, je rajoute un peu de sucre en poudre à ce miel et je passe une rondelle de citron dessus pour dissoudre le miel et éclaircir le teint.

    Mais de là à faire mes cosmétiques à la maison, non, c'est bon, je prends du tout fait, pas Bio, et avec des conservateurs, car je baigne dedans à longueur de journée...

    BizOo Teddy ^^

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  25. Bon il est le 21/06 et j'arrive 1 mois plus tard avec mon commentaire. :-) Alors oui, j'ai lu le bouquin. Je ne serai pas originale en disant "No way" aux produits cosmétiques « home made ». Cela ne m'intéresse pas. Par contre le point positif de ce livre réside dans le fait que l'auteur invite à réfléchir à ce que l'on consomme et de façon très simple (non-dogmatique). Le slow food l'a fait pour la nourriture et la slow cosmétique (ou beauty) le fait pour nos produits de beauté. A une époque où les gens sont "pressés", ils ont perdus cette habilité à lire les étiquettes. Il faut souligner que ces étiquettes ne sont guère compréhensibles pour le commun des mortels (difficulté motivée par le monde industriel ... où sont nos politiques pour mettre de l'ordre dans tout ça?) Ce que je retiens du livre: "Attention, il y a beaucoup d'arnaques et voici des pistes pour les éviter". Dans une société consommatrice noyée par l'info ... il faut rester vigilant(e) car in fine nos gros industriels tout ce qu'ils veulent faire c'est un max de blé avec des ingrédients de base de pauvre qualité ;-) . C'est là où je trouve que cela fait mal ! Toutefois, il y a un passage du livre où je suis restée très sceptique: les labels. Malgré que les labels me servent actuellement à distinguer ce qui est « bon » de ce qui est « mauvais » je les déteste. Pourquoi ? 1/ ces labels instrumentalisent une philosophie de production qui devrait être adoptée par tous et 2/ simultanément anesthésie l'esprit critique du consommateur. De plus ces labels ne sont pas des œuvres de charité. Le producteur doit payer pour avoir ces labels ... et on ne parle pas de petites sommes. Ces labels restent des institutions privées laissées à ses dérives (Qui ne se rappelle pas des ces implants mammaires remplis d'une substance non-autorisée ... et pourtant ce fabricant avait toutes les autorisations et avait passé correctement les audits). Donc la morale de l'histoire : ne perdez pas votre sens critique ;-)

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  26. J'ai toujours été une addict des cosmétiques, j'en consommais énormément mais je culpabilisais beaucoup également en voyant mes poubelles se remplir toutes les semaines d'un produit fini. Ma peau n'était pas pour autant plus belle et je me suis rendu compte que je polluais notre si belle planète (qui ne l'est plus tellement aujourd'hui) alors j'ai fait un choix éthique! J'ai fais quelques recherches sur internet et j'ai découvert Julien et la slow cosmétique.J'ai acheté son livre, je l'ai lu et je me suis laissé naturellement convaincre. Aujourd'hui ma peau s'est améliorée et même si elle n'est pas parfaite, j'ai la satisfaction d'utiliser des ingrédients naturels qui n'agressent ni ma peau, ni la planète :)

    Il faut garder à l'esprit que la slow cosmétique c'est un choix éthique. Demandez vous si vous voulez changer votre manière de consommer. Est ce qu'avoir quelques imperfections est un drame pour vous ou ce n'est pas si grave que ça? Est ce que vous aimez prendre soin de vous en vous concoctant des tambouilles naturelles ou vous préférer consommer les tubes et pots du commerce? C'est à vous de choisir :)

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